Documents  Editions des Ecrivains | enregistrements trouvés : 12

"Nous sommes en octobre 1952. Dans le train de nuit Bône-Alger, Sébastien, un adolescent, s'apprête à affronter la vie d'internat qui l'attend à l'issue de ce voyage.
La nuit est longue, les agglomérations traversées sont autant de repères qui réveillent ses souvenirs d'enfance et qui, du même coup, nous font pénétrer au coeur de la société arabo-européenne d'avant l'indépendance.
Le récit se poursuit à l'École de l'air de Cap Matifou où Sébastien restera pensionnaire pendant cinq ans.
Entre temps, les événements d'Algérie éclatent. L'Histoire, dont les faits essentiels sont judicieusement rappelés, entre dans une spirale infernale.
L'adolescent est devenu majeur, il rejoint l'armée. Trente-sept ans après, l'homme vieillissant, dans un épilogue inattendu et sans concession, tire la leçon d'une époque qui hante encore bien des esprits.
Après avoir lu cet ouvrage, on comprend mieux les raisons qui ont amené les communautés de ce pays à se déchirer pour aboutir, en fin de compte, au malheur des uns et des autres.
Témoignage original, récit émouvant, document pédagogique non dépourvu pour autant de touches d'humour, Un dernier parfum d'eucalyptus se lit comme un roman qui ravira tous ceux que l'Algérie passionne."

"Voyage à travers une période brillante de l'histoire de Vichy de 1900 à 1939 qui commence avec:
- une biographie de joseph Aletti, considéré comme la « personnalité » de Vichy entre 1901 et 1938.

Enfance exceptionnelle à la cour du comte de Chambord adolescence au Collège Satineras à Cannes, Joseph Aletti, très bon élève, se destinait à SaintCyr. Par les caprices de l'administration et de l'Histoire, il va devenir un maître de l'hôtellerie de luxe et créer un empire hôtelier.
Il dirigea les cinq palaces de Vichy; à Menton, l'Orient-Palace et l'hôtel Impérial; à Nice, l'hôtel Ruhl et l'hôtel des Anglais, le Négresco et le Majestic; à Paris, le Claridge. Il construisit le Palais de la Méditerranée â Nice, le casino de Juan-les-Pins et, à Alger, l'hôtel Bletti, une des plus belles réalisations françaises outre-Méditerranée.

Suivi de:
- l'histoire des cinq palaces de la station : Le Parc, le Majestic, le Carlton, le Thermal et le Ruhl;

Et qui se termine par:
- une présentation de chacun des 239 hôtels officiellement présents â Vichy à la veille de la seconde guerre mondiale.
Cinq palaces et 239 hôtels en 1939, pour une station touristique d'à peine vingt-cinq mille habitants..."

[Quatrième de couverture]
L'Algérie fut vécue par Daniel, plus comme une aventure qu'une guerre proprement dite. Son recueil est sans doute le cheminement d'un rêve d'enfant qui a bercé sa jeunesse à travers l'immensité et l'évasion des ouvrages de James-Olivier Curwood et Jack London.

Trappeur solitaire, en quête d'absolu, éperdu de justice et de liberté, de beautés sauvages, de rencontres insolites. Un besoin intense d'amour et de regards à donner. La découverte de la nature à l'état brut, de la poésie qui bat en elle, malgré la souillure des hommes.

Insoumis et rebelle, l'auteur se retrouve dans cette attirance pour le peuple Berbère auquel il s'attache et dont il apprécie le courage
ainsi que la bonté que cache leur dureté montagnarde. Il a su comprendre les motivations légitimes de tous les acteurs de ce drame
et nous le ressentons particulièrement touché par celui des enfants à la jeunesse déchirée.

Introduction ..............................................................................9
Généralités sur l'Algérie d'avant 1830 ...................................................15
Le système éducatif en Algérie avant 1830.................................................37
Implantation scolaire au cours des vingt premières années de la colonisation .............47
Mise en place d'une école spécifique des indigènes musulmans .............................59
Mise en place d'un enseignement spécifique pour les indigènes musulmans...................68
Évolution de la scolarité des indigènes en Algérie à partir du décret de 189..............76
Le rôle de l'école dans l'intégration des indigènes musulmans dans la vie économique..... 93
L'enseignement professionnel dans 1 enseignement indigène................................104
La scolarisation dans les territoires du sud.............................................125
Conclusion ..............................................................................133

"Un livre sur les événements tragiques qui bouleversèrent l'Afrique du Nord, une décennie après que les portes des camps de concentration et d'extermination se soient ouvertes sur les quelques rescapés des bagnes nazis.
Utile, lorsqu'on ose encore affirmer que l'amitié, la Vraie, ne peut exister au-delà de toutes les divergences.
Pour son premier roman, Alessandro Rinaldi veut passionner ses lecteurs en s'inspirant d'une histoire vécue. Son héros, Marco Gasparini, jeune citoyen de la dernière classe du peuple, ne peut se débarrasser d'un trop lourd passé : époque tragique où la France ne fut pas très consciente des dangers mortels de l'Hitlérisme.
Aimé jusqu'à la démesure par Mlle Sonia Stawalinski, fille d'un homme d'affaires résidant au Maroc, malhonnête et confus quant à ses origines, il refusera de laisser parler son cœur : un terrible drame s'en suivra.
Bouleversant, parce que jeté en pâture (quelques mois plus tard) dans les djebels du sud algérien : il connaîtra la peur. La vraie! Oui !... Celle-là même qui vous glace, vous paralyse, faisant tressaillir vos viscères et qui a l'odeur putride de la mort.
Envoûtant : dans cet enfer brûlant aux relents d'abattoir, va surgir tout à coup de l'obscurité basaltique et énigmatique du désert une fleur rarissime, que seul un élu peut cueillir. Une superbe houri de dix-huit printemps, pulpeuse et parfumée aussi belle qu'une nuit d'Orient.
Poignant : sa lecture montre bien jusqu'à quel point ces jeunes recrues furent manipulées avec habileté par certains officiers peu scrupuleux, afin que rien de sentiment humain ne subsiste en eux: tuer... ou mourir !... Tels étaient les ordres en opération. Aucune idéologie au monde ne peut compenser une perte de vie : c'est le mal... Le mal le plus absolu."

"Sur fond de guerre d'Algérie, l'histoire d'une famille de notables qui se désagrège sous les effets conjugués de la mésentente d'un couple et des appétits financiers de certains de ses membres. Compromissions, malversations, chantages... Dans cette atmosphère étrange passent des personnages surprenants, les uns animés de desseins sordides, les autres pathétiques par la générosité de leurs sentiments. Illusion des apparences ; l'adolescent tué un soir au cours d'une banale querelle de colleurs d'affiches se révélera très différent de ce qu'on croyait qu'il était."

" J'ai voulu retracer cette période de notre Histoire qu'une partie de la jeunesse française a vécue. N'ayant trouvé aucun ouvrage sur la Campagne de Tunisie, menée en 1942-1943 par l'Armée d'Afrique, cette carence m'a incité à écrire ce livre.
Bien sûr, je n'ai pas pu m'empêcher de parler des opérations menée en Italie et en France par la 1ère D.F.L. que j'avais rejoint début décembre 1943.
Tout cela grâce à mes "carnets de marche" que je tenais à jour.
Je constate et regrette profondément aujourd'hui que les ministres de l'Education nationale oublient de plus en plus notre Histoire.
Il faut que nos responsables au Pouvoir, se penchent sur cette réflexion du Maréchal Foch : "Les peuples perdent la vie lorsqu'ils perdent la mémoire"."