Documents  Rinaldi, Alessandro | enregistrements trouvés : 1

"Un livre sur les événements tragiques qui bouleversèrent l'Afrique du Nord, une décennie après que les portes des camps de concentration et d'extermination se soient ouvertes sur les quelques rescapés des bagnes nazis.
Utile, lorsqu'on ose encore affirmer que l'amitié, la Vraie, ne peut exister au-delà de toutes les divergences.
Pour son premier roman, Alessandro Rinaldi veut passionner ses lecteurs en s'inspirant d'une histoire vécue. Son héros, Marco Gasparini, jeune citoyen de la dernière classe du peuple, ne peut se débarrasser d'un trop lourd passé : époque tragique où la France ne fut pas très consciente des dangers mortels de l'Hitlérisme.
Aimé jusqu'à la démesure par Mlle Sonia Stawalinski, fille d'un homme d'affaires résidant au Maroc, malhonnête et confus quant à ses origines, il refusera de laisser parler son cœur : un terrible drame s'en suivra.
Bouleversant, parce que jeté en pâture (quelques mois plus tard) dans les djebels du sud algérien : il connaîtra la peur. La vraie! Oui !... Celle-là même qui vous glace, vous paralyse, faisant tressaillir vos viscères et qui a l'odeur putride de la mort.
Envoûtant : dans cet enfer brûlant aux relents d'abattoir, va surgir tout à coup de l'obscurité basaltique et énigmatique du désert une fleur rarissime, que seul un élu peut cueillir. Une superbe houri de dix-huit printemps, pulpeuse et parfumée aussi belle qu'une nuit d'Orient.
Poignant : sa lecture montre bien jusqu'à quel point ces jeunes recrues furent manipulées avec habileté par certains officiers peu scrupuleux, afin que rien de sentiment humain ne subsiste en eux: tuer... ou mourir !... Tels étaient les ordres en opération. Aucune idéologie au monde ne peut compenser une perte de vie : c'est le mal... Le mal le plus absolu."