Documents  Lentz, Jean-Marie | enregistrements trouvés : 7

"Aujourd'hui les «anciens d'AFN » aiment à s'appeler, étalent de plus en plus leur désir tardif de reconnaissance.
Alors ils se rencontrent, se téléphonent.
Ils tiennent à ce lien enfoui dans les limbes de nos mémoires.
C'est leur trésor, ramassé dans la poussière des pistes d'Algérie.
Eux seuls sont des témoins, ils ont vu, ils ont vécu, ils ont été les acteurs de cette période et peuvent apporter l'authenticité de cette guerre à l'histoire et à nos jeunes.
La mémoire restera tant que les enfants seront là pour en parler, un parfum de promesses... puis ne demeurera plus que dans l'histoire de notre pays.
Aujourd'hui la guerre d'Algérie appartient au passé. Mais que serait l'Histoire sans la mémoire et la mémoire survivrait-elle sans l'histoire ?
L'Ancien s'en est allé après avoir conté à ses petits-enfants, arrière-petits-enfants les souvenirs de cette période.
Je n'oublierai par les milliers de camarades qui sont morts dans ce conflit." (4ème couverture)

"Engagé volontaire par devancement d'appel en avril 1959, l'auteur choisit l'Armée de l'Air et se trouve affecté en Algérie où il servira pendant les deux années au cours desquelles le sort de ce pays a basculé.

Témoin neutre et privilégié de par ses fonctions au sein d'une section de protection des convois puis en sa qualité de chauffeur de Général, il parcourt le Constantinois et nous révèle les étapes de la décomposition de la présence française, malgré une action efficace de l'Armée qui sut s'adapter au terrain et à la forme de lutte imposée par un adversaire fuyant.

Ce témoignage spontané nous fait revivre les étapes essentielles de la décolonisation qui a gangrené la vie politique française tout au cours de la IVe République et durant les premières années de la Ve.
« Ce n'était certes qu'un morceau de la France emprunté, que difficilement, il a fallu rendre »"