Documents  Amato, Alain | enregistrements trouvés : 3

"1962-2012. Alors que l'Algérie s'apprête à fêter le cinquantenaire de son Indépendance, et qu'en France, les adeptes de la repentance et les révisionnistes de l'histoire de France vont accaparer l'attention desmédias, les Français d'Algérie se doivent de témoigner
du cinquantenaire de leur exode.
Ainsi Alain Amato propose cet ouvrage intitulé Le dernier matin, qui retrace, sous forme de récit romancé, les derniers moments passés à Constantine par un Français d'Algérie, sur lequel l'auteur a catalysé les souvenirs vécus par les membres de sa famille, au moment de l'exode de 1962.
Avec une maîtrise et une simplicité de style, l'auteur traduit la douleur d'un paradis perdu, les souvenirs avant l'exil définitif. C'est un témoignage précieux sur cette période dramatique.
Comme le souligne Albert Bensoussan dans sa préface : « ... le récit d'Alain Amato nous restitue une émotion intacte et nous rafraîchit heureusement la mémoire sur ce que fut l'Algérie heureuse»."

"Objets inanimés, avez- vous donc une âme
Qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?
Ces vers que Lamartine lançait dans un élan de lyrisme, Alain Amato les illustre dans un ouvrage émouvant par la simplicité même de sa conception et par le choix du sujet : les monuments et statues d'Algérie « exilés »ni France.
Pourquoi exilés ? Parce que les monuments et les statues sont toujours créés en fonction du lieu et de l'espace qu'ils vont occuper et que, chassés d'Algérie par l'Indépendance, ces monuments qui nous étaient si familiers ont été réinstallés très loin de ces lieux et de ces espaces pour lesquels ils avaient été primitivement conçus. Si les objets ont une âme, toutes ces statues, tous ces monuments ayant connu la vie trépidante d'une grande ville, l'ambiance chaleureuse d'un village, la douceur tiède et parfumée des soirs d'Algérie doivent se sentir bien exilés dans leur enveloppe de bronze ou de pierre. Dispersés à travers la France, ils attendaient avec mélancolie que quelqu'un les découvrit et parlât d'eux avec amitié.
Le hasard d'une rencontre avec la statue de Lamoricière qu'il avait toujours connue à Constantine et qu'il retrouvait dans une petite ville de Vendée, a marqué pour Alain Amato le début d'une folle épopée. Car c'est de cette rencontre qu'est née l'idée de cet ouvrage. Alain Amato s'est demandé où avaient échoué tous ces monuments, symboles de courage, souvenirs de hauts faits ou simplement reconnaissance à des bienfaiteurs. Il s'est mis à leur recherche, consacrant à cela tous ses moments de loisirs pendant plusieur années
Avec patience, opiniâtreté et amour, il a recherché ces monuments, en a retrouvé la plupart et a reconstitué l'histoire qu'il nous raconte ici."