Documents  Mersey Dusserre, Ch Nelly | enregistrements trouvés : 1

"Lorsque les troupes françaises débarquent à Alger en 1830, elles comptent 170 chirurgiens et go médecins et pharmaciens dans leurs rangs. Ces hommes de sciences ont fort à faire pour endiguer les épidémies et assainir les villes de garnison. En effet, les maladies sont bien plus mortelles que les combats. Le Service de santé, d'abord appendice de l'Intendance, gagne progressivement son autonomie. Ces hommes construisent également les bases d'un service de Santé publique pour toutes les populations (arabes et européennes). Le taux de mortalité diminue progressivement, permettant aux villes et à des régions jusqu'à là en friche de prospérer.
Cet ouvrage est un hommage à l'abnégation, l'héroïsme, la valeur scientifique des personnels du Service de santé des armées, lors de l'épopée coloniale. Dans des conditions de vie toujours difficiles, sous des climats meurtriers, souvent isolés, les médecins, les pharmaciens, les infirmières et infirmiers, indigènes ou européens, luttèrent contre des maladies que la Science devait découvrir et vaincre. Leurs séjours de longue durée leur permettent
de connaître en profondeur le milieu Une autre façon ambiant d'appréhender les Beaucoup donnèrent leur vie, non seule-débuts de la présence ment dans les combats, mais également française en Algérie. lors des épidémies : typhus, fièvre jaune,
choléra, dysenterie. Leurs connaissances et leur dévouement épargnèrent des milliers de vies humaines, parmi les combattants et les populations civiles.
Ils furent loyaux et intègres, leurs efforts furent souvent méconnus, mais leur exemple constitue un héritage, dans le Service de santé, transmis jusqu'à nos jours.
Pour rédiger cette étude, les auteurs se sont appuyés sur de nombreuses archives, dont celles du Service de santé des armées au Val-de-Grâce. C'est un ouvrage de référence qui intéressera tous les passionnés de l'histoire de l'Algérie et de la médecine militaire."