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L'auteur, né à Alger vers 1909, fut administrateur des finances de l'Elysée de 1958 à 1969. Ce document est le tapuscrit non publié de son travail personnel sur La Calle. [Manquent les illustrations.]
Il était une fois, car il s'agit d'un vrai conte de fées où malheureusement les Carabosses ont souvent le pas sur les autres, il était une fois, di-je, un tout petit port qui, désespérément, luttait pour ne pas mourir.
Sa longue histoire remonte à quelque sept ou huit millénaires. Chaque fois qu'il faillit disparaître à jamais, et ce fut hélas souvent, un coup de baguette magique le ranima et même le ressuscita.
Et c'est pourquoi les armes de La Calle sont à l'image de Phénix cet animal fabuleux qui, selon la légende, traversait les siècles dans les déserts d'Arabie, périssait sur un bûcher et, toujours, renaissait de ses cendres.
Le titre de l'ouvrage rappelle l'appartenance de la ville au monde du Maghreb en raison de la commodité et de l'exactitude de cette expression géographique et par delà le fait que les origines calloises soient bien antérieures aux invasions arabes.

Papier personnel de Michèle Brun

234 ARC 01
Correspondances
2014

Histoire familiale et généalogie des familles Bestagne, Tourenq, François dit Levernay et Lechat, par Michèle Brun

234 ARC 02
Petits colons, grande misère : Les Tourenq, une famille aux portes du Sahara, ... 1846 - 1962
[n.d.]

234 ARC 03
Eléments de généalogie des familles Bestagne, Tourenq, François dit Levernay et Lechat
[n.d.]

Pièce isolée

234 ARC 04
Luc-René BOISSONNIS, La Calle ou en feuilletant l'histoire d'une petite ville du Maghreb des origines à 1972
[1972]

Les Tourenq, une famille aux portes du Sahara, ... 1846 - 1962
C'était quelques années de la vie de français Bien comme les autres, face aux mêmes douleurs, aux mêmes injustices, un peu plus courageux puisqu'ils n'ont pas hésites à s'expatrier, à affronter malaria et épidémies, fauves et révoltes mais surtout l'Autre, le différent. Des français comme les autres, qui à chaque guerre répondirent avec ferveur à l'appel d'une mère patrie fantasmée, des français pourtant très attachés à ce terroir pas si facile à vivre qu'ils avaient planté, défriché, à cette maison qu'ils avaient bâtie de leurs mains, à ce cimetière où modestement reposaient ces êtres de douleurs qui les avaient précédés.
LA comme ailleurs, la République en fit des plombiers ou des garagistes, des fonctionnaires ou des enseignants et pour les générations les plus récentes, des pharmaciens ou des médecins. En Algérie, pas de milliardaire parmi les descendants d'Amant et de Baptiste, pas de grands propriétaires mais toujours de gros travailleurs.