Documents  Archives Perdrix | enregistrements trouvés : 5

Maurice Perdrix était le fils d'un boulanger de Bage-le-Chatel (Ain), maire de son village. II a fait son service militaire chez les tirailleurs. Mobilisé en 1914, il m la première semaine de la guerre. Sa soeur ainée Julie, grand-mère maternelle du donateur, est née en 1888. Elle était institutrice et a été nommée à SaintJulien-sur-Reyssouse pendant le service militaire de son frère.
Le fiancé de Julie est mort à la guerre le même jour que son frère : elle en a été marquée toute sa vie. Elle s'est mariée avec un homme de 7 ans son cadet, Felix Jaget, avec qui elle s’installe à Vesines, dans l’Ain. Elle l'a certainement connu par les relations professionnelles de son père puisqu'il était meunier. II est mort en 1384. Elle a eu trois enfants : Maurice en 1921, Louisette (mère du donateur) en 1924 et Jeannette en 1931.
Louisette s'est mariée en 1947 avec Francois Rabuel, qu'elle a connu à l'école primaire supérieure de Chatillon-sur-Chalaronne (Ain). Ils ont fait l'école normale d'instituteurs de Bourg-en-Bresse. Ils ont 91 ans et résident a I'ehpad de Miribel (Ain). François Rabuel, résistant, a été déporté : il a reçu la Légion d'Honneur. Ensemble, ils ont 4 enfants : Jean (1949), Claude (1951), Yves (1953) et Luc (1963).

Papiers personnels de Maurice Perdrix

231 ARC 01
Correspondances de Maurice Perdrix
1911 - 1912

Iconographie

231 ARC 02
Cartes postales diverses
[n.d.]

231 ARC 03
Cahier de photographies du 4e régiment de tirailleurs de la Goulette
[n.d.]

231 ARC 04
Programme de musiques du Corps de débarquement de Casablanca
1911 - 1912

Dossier composé de lettres écrites par Maurice Perdrix et reçu par lui, durant son service militaire au sein du 4e régiment de tirailleurs tunisiens . Six cartes postales sont envoyées par Maurice Perdrix à sa sœur Julie. II lui écrit dans une carte du 18 mars 1911: "nous avons change de pays encore une fois". II y a trace de Bizerte puis de Casablanca. Six cartes sont envoyées à ses parents. Le 24 septembre 1911 : "l'aéroplane dont vous me parlez est arrivé au commencement du mois. Au bout de deux jours, il a été monté et il a commencé à faire ses essais. En ce moment, il part à Fez. Les marocains étaient ahuris. Ils se demandaient ce qui arrivait. Les uns disaient que c'était une grosse sauterelle, d'autres disaient que c'était un gros oiseau (beziche kebire) ». Douze cartes lui sont envoyées d'Alger, d'Oran, de Bizerte, de Sousse et de Tunis en France en 1913 par un camarade de régiment, originaire de Haute-Marne.