UV
Cote : 686 BAL
"De 1514 à la fin du XVIIIe siècle
un peu plus de deux cent cinquante livres entièrement ou partiellement en arabe sont publiés en Italie,
France, Hollande, Angleterre et Allemagne. Chacun d'eux coûte
savoir, fortune, risques, soucis à son éditeur.
Une telle obstination des Occidentaux à publier des ouvrages en arabe
peut surprendre
tandis qu'il faut attendre le premier quart du XVIIIe siècle
pour que l'imprimerie apparaisse timidement au Proche-Orient.
Peut-on dès lors prétendre que les Européens se lancèrent dans la typographie arabe pour pouvoir offrir eux-mêmes
le savoir moderne
aux peuples du Maghreb et de l'Orient ou pour tenter déjà
un « dialogue des cultures » ? Josée Balagna,
chargée du Service des imprimés arabes à la Bibliothèque nationale,
révèle les intérêts religieux, économiques, politiques ou scientifiques qui motivèrent l'édition d'ouvrages en arabe et elle fait de chacun d'eux
l'objet d'une véritable épopée aux rebondissements multiples."
"De 1514 à la fin du XVIIIe siècle
un peu plus de deux cent cinquante livres entièrement ou partiellement en arabe sont publiés en Italie,
France, Hollande, Angleterre et Allemagne. Chacun d'eux coûte
savoir, fortune, risques, soucis à son éditeur.
Une telle obstination des Occidentaux à publier des ouvrages en arabe
peut surprendre
tandis qu'il faut attendre le premier quart du XVIIIe siècle
pour que l'imprimerie apparaisse timidement au ...
imprimerie- Histoire ; Occident ; Civilisation arabe
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