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Cote : 920 FRE
"De 1895 à 1899, Dorothée Chalet-, première femme médecin de l'Algérie coloniale, se voit confier par le gouverneur général d'Algérie quatre missions sur la santé des femmes «indigènes» et les moyens de l'améliorer.
Ses rapports de missions, nourris d'observations cliniques et de préconisations sanitaires, sont aussi un passionnant journal de voyage, riche de descriptions. De village en village, elle observe et soigne, sachant composer avec les coutumes et les résistances des femmes à s'en remettre à la tebiba — elle trace, en particulier, un tableau d'une saisissante crudité des pratiques d'obstétrique traditionnelles. Dans une politique coloniale qui compte sur la médecine
pour l'acculturation des «indigènes », elle sait se montrer combative face aux autorités coloniales, et certaines de ses propositions seront reprises en Algérie, au Maroc, et au-delà.
Dorothée Chellier témoigne sans bruit de l'évolution (lente) de la situation des femmes, d'une manière de penser leur éducation. À la lire aujourd'hui, on ne peut oublier que son engagement pour la santé des femmes et des enfants demeure un des grands axes des politiques dé santé publique dans les pays en développement. On mesure alors quelle discrète pionnière elle fut à bien des égards." (4ème couv.)
"De 1895 à 1899, Dorothée Chalet-, première femme médecin de l'Algérie coloniale, se voit confier par le gouverneur général d'Algérie quatre missions sur la santé des femmes «indigènes» et les moyens de l'améliorer.
Ses rapports de missions, nourris d'observations cliniques et de préconisations sanitaires, sont aussi un passionnant journal de voyage, riche de descriptions. De village en village, elle observe et soigne, sachant composer avec les ...
Médecine ; Médecin de colonisation ; Condition de la femme ; Population indigène ; Santé publique
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