Documents  Saga | enregistrements trouvés : 8

"Après avoir retracé dans un précédent ouvrage
l'histoire des membres de sa famille venus s'installer en Algérie vers 1835, Suzon Pulicani-Varnier a décidé de remonter plus loin encore dans le passé, à la recherche des racines métropolitaines de ses ancêtres pieds-noirs.
Au terme - et au prix - d'un patient et ardent travail de recherches menées dans les archives publiques ou familiales, l'auteur nous présente une étonnante galerie de portraits, depuis Noble écuyer Pierre Guillin, l'ancêtre bourguignon, jusqu'à Hugues, l'adolescent plein de complexes, en passant par Agathe qui sut déployer tant d'énergie et d'ingéniosité pour sauver son mari du Moloch révolutionnaire de 1789, etc... Sans oublier Ernestine, l'intrépide Numide, dont il avait déjà été question dans Jeté sur la terre d'Algérie.
Avec Pied-Noir d'où viens-tu ? Suzon Pulicani-Varnier complète agréablement une saga familiale déjà exceptionnellement riche."

C'est l'histoire d'un petit orphelin de Bab el Oued devenu l'un des plus importants industriels d'Alger, racontée sous une forme à peine romancée par un de ses descendants. A partir des carnets où l'aïeul avait noté jour après jour les faits marquants de sa vie, ses amours de jeunesse, ses débuts dans les affaires, le développement extraordinaire de celles-ci, les joies et les peines de sa vie familiale, etc... le tout couvrant une période qui commence avant la guerre de 1914/18 et s'achève avec celle de 1954/62, à l'issue de laquelle une balle tirée par un fusil français vint mettre un terme à un destin exemplaire.
En toile de fond de cette saga familiale, la ville d'Alger, ses quartiers populaires, ses plages, la forêt de Baïnem, bref tous ces hauts-lieux que l'auteur a aimés passionnément et dont il nous restitue l'ambiance avec émotion et talent.

"Voici la première saga arabo-musulmane écrite en français. Elle part d'une histoire vraie, celle d'une passion hors du commun qui défraya la chronique dans la péninsule arabique et dont les protagonistes étaient deux poètes célèbres.
Mais à travers ce récit, c'est aussi toute l'histoire de ce VIIe siècle arabo-musulman, si fertile en événements, qui nous est fidèlement rapportée. C'est l'autopsie des complots, des premières guerres civiles islamiques et des luttes âpres pour le pouvoir qui s'étale sous nos yeux sans fard ni complaisance.
L'auteur, en effet, ne s'est pas contenté de faire oeuvre de romancier, mais il a fait aussi oeuvre d'historien car, ayant directement accès à des sources anciennes écrites en arabe, il s'est livré à un travail de recherche fort approfondi, accumulant de la sorte une masse considérable de matériaux sur des personnages et des faits historiques que bien des écrivains arabes modernes ont passé sous silence."

1895 : les combats de la campagne de Madagascar ont lié, pour la vie, Eugène Bernard, le cavalier, et Paul Salon, le légionnaire. Le premier est rapatrié en France. Paul Salon, encouragé par le général Gallieni, choisit de fonder une famille et de se tailler un domaine à sa mesure, « Grenadière », dans ce nouveau bastion de l'Empire:
Leurs descendants se retrouveront sur la terre malgache. Trois générations de Bernard et de Salon vont se succéder pour travailler, et parfois donner leur vie, afin de faire de leur domaine de la Sambirana un exemple de réussite.
Colons français du bout du monde, ils n'hésiteront pas à venir défendre la mère patrie, dans les tranchées de Champagne en 19171918, sur la Somme en 1940, en Italie et en Provence en 1944, en Indochine en 1947.
Epaulés par des femmes courageuses et passionnées, ils verseront leur sang pour défendre leur plantation-patrimoine à Madagascar contre les Britanniques et leurs Zoulous en 1941 ou contre les rebelles en 1947:
Seule à maintenir l'héritage, veuve du dernier des Bernard, abandonnée par ses enfants, Jeanne acceptera, en 1975, tous les sacrifices pour maintenir à « Grenadière » le souvenir du Sang des Colons.
Alain Gandy, qui a vécu sur la « Grande Ile », a voulu retracer à travers cette saga de deux familles, le souvenir de ces hommes et de ces femmes qui ont tout sacrifié à l'Empire et qui ne se sont jamais résignés à oublier sa grandeur.

La Leçon d'anatomie, ce sont les derniers jours de l'Algérie française, avec le baroud et le pétrole, les tortures et les trahisons, la guerre secrète et les règlements de compte, avec surtout, au premier plan, le drame des harkis.
Mais c'est aussi autre chose : l'histoire d'un écrivain qui essaye de transmuter une expérience en oeuvre d'art. Frank Blok, le metteur en scène d'Olduvaï, habite maintenant une île espagnole qui ressemble à Ibiza, et il veut tirer un récit ? une nouvelle ? un poème ? d'un incident qu'il a vécu à l'époque où il s'appelait François Beaujeux et commandait un secteur en Algérie.
Le lecteur l'accompagne à la fois dans sa recherche d'une forme satisfaisante et dans la prospection de ses souvenirs. Jadis Beaujeux était responsable de la sécurité d'une ville; il l'est maintenant de la création d'une oeuvre. Il dissèque les deux opérations.
Le grand problème moral de César est posé. A supposer qu'on ne puisse gouverner les hommes par le bien seulement, jusqu'où peut-on aller dans le mal ? Nouvelle plongée dans la mémoire de Beaujeux : cette ville, il y était déjà venu pendant la Deuxième Guerre mondiale, à une époque où les problèmes étaient plus simples, mais où il
avait déjà choisi de servir le bien par des moyens détournés.
Le sous-lieutenant Miloslavski, dit l'Ange bleu, apparaît comme le juge de Beaujeux et reconnaît en lui « le diable ». Mais si c'est le diable qui sauve ?...
Pour l'instant, « le diable » a enfin trouvé la forme artistique qu'il cherchait : ce sera un film dont il écrira le scénario et qui s'appellera la Leçon d'anatomie.
LES HUMEURS DE LA MER forment une tétralogie dont faction se passe, à divers moments du XXe siècle, tour à tour en France, en Espagne, en Algérie, en Russie, en U.R.S.S., aux Etats-Unis... et au ciel. L'ensemble se présente comme un microcosme à l'architecture strictement ordonnée ; le titre évoque l'élément auquel nous devons la vie.
Les quatre volumes constituent un cycle plutôt qu'une saga, et chacun d'entre eux a son unité p rop re.
Néanmoins, l'ordre de lecture normal est le suivant : Olduvaï, la Leçon d'anatomie, Intersection, les Maîtres du Temps.