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"Dans « Cavalier en Algérie », Michel Delacour fait le récit vivant et concret d'une expérience algérienne vécue à des postes variés - rappelés, commando, pacification, état-major, putsch des généraux ce qui permet au lecteur d'appréhender bon nombre des différents aspects de l'activité de l'armée dans le conflit qu'elle a eu à mener et de mieux comprendre pourquoi des officiers, parmi les meilleurs, ont préféré sacrifier le métier qu'ils aimaient à la rigueur de leur conception de l'honneur."

Originaire d'Oran, Mario Franceschi est né d'une famille corse. Elevé par Khaïra, en arabe et en espagnol, enfant de
choeur à Mers-el-Kébir, il passe son enfance avec son copain Abécassis, «Rue des Juifs». Là, Mario Franceschi découvre
un univers qui le fascinera et qu'il rapportera fébrilement chaque jour dans ses cahiers d'écolier. Adolescent, il entre
chez les Eclaireurs Unionistes. Après cette éducation oecuménique, Mario Franceschi arrive à Paris dans les années 50.
C'est une période magique, où Albert Camus et Jean Cocteau lui donnent sa première chance, au Théâtre des Mathurins :
il y monte deux spectacles.

Par la suite, il mettra en scène une cinquantaine d'auteurs de Shakespeare à Ionesco, Parallèlement, il mène une carrière
de décorateur.

Au cinéma, Mario Franceschi collabore avec Claude Lelouch, Jean Fterman, Abel Gance (pour sa dernière réalisation),
Jean Chérasse, Jacques Doniol-Valcroze, Marc Allégret, Raul Ruiz. Au théâtre, Jacques Rosny, Serge Lama (Napoléon),
Victor Lanoux, Jean Le Poulain, Michel Fagadav, L'Opéra du Rhin, La Comédie Française. [4è de couverture].

"Pied-noir de la troisième génération, Pierre Lamarque-Bonnaud quitte, comme tant d'autres, un certain jour de 1962, sa terre natale, !l'Algérie. Il a 27 ans à l'époque.
A travers le prisme de ses souvenirs, Pierre Larmaque-Bonnaud qui n'a jamais renié sa foi en l'Algérie française, a voulu faire revivre dans Inch' Allah ! les amours et les haines de deux peuples si proches et si différents. L'auteur demeure convaincu que la fusion de ces civilisations était possible. Mais Dieu ne l'a pas voulu, conclut-il avec fatalisme et tristesse.
Michel Merlen"

"Né en 1934, Philippe Gautier appartient à une génération qui a vécu tous les événements marquants de ce milieu de siècle. Avant même l'âge de raison, il connaît, après un exode mouvementé, à Caen, la Normandie des bombardements quotidiens de la deuxième guerre mondiale.
Le temps a peine de terminer ses études, il est à nouveau replongé dans la guerre, celle d'Algérie, à laquelle il participe, sans enthousiasme, pendant près de trois ans comme appelé du contingent.
Sans doute est-il maintenant particulièrement sensible — de façon épidermique — aux répercussions « intimistes » sur les citoyens des faiblesses et des indécisions — camouflées par des mots grandiloquents et des discours éternellement creux — des gouvernements qu'il a toujours connus.
Pourquoi donc cette série remarquable de défaites cuisantes et d'abandons écoeurants, entrecoupée d'une fausse victoire pleine de menaces, l'inciterait-elle à l'optimisme ?
Dans son premier roman d'anticipation La Toussaint blanche, Philippe Gautier aborde un sujet brûlant d'actualité : celui de l'immigration pléthorique avec ses conséquences pour l'avenir.
On l'aura deviné, La Toussaint blanche, c'est une réplique, le ler novembre 1994, de ce qu'on a appelé en Algérie « La Toussaint Rouge du 1er novembre 1954 ». Cette fois-ci, les choses étant inversées, ce sont les Français, colonisés chez eux sans même s'en rendre compte, qui finissent par se révolter et prendre le maquis.
Qui pourrait mieux illustrer cette atmosphère futuriste de 1994 que Vincent Fournier, jeune ingénieur, traduit devant les tribunaux pour publication d'une innocente annonce matrimoniale tombant cependant sous le coup de la loi antiraciste du 1er juillet 1972 ?"