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Cote : 965.5 LET
"Le 8 janvier 1957, Jean-Pierre Villaret débarque en Algérie, appelé comme tant d'autres pour y« maintenir l'ordre ». Avec les paras du 1er Hussards, il doit affronter une guérilla désormais bien armée, qui se fond dans le paysage et parmi la population. Et c'est sans doute pour exorciser toute cette violence, celle qu'il subit autant que celle qu'il commet, qu'il confie à ses parents la sauvagerie d'une guerre qui ne dit pas son nom. Blessé, il décrit encore depuis l'hôpital l'agonie de* jeunes qui appellent leur mère.
l'année d'après, Michel Courilleau combat aussi dans des troupes opérationnelles. Tué le 18 janvier 1959, il laisse des lettres au ton très différent. À ses parents qui l'attendent en Vendée, il ne dit presque rien des horreurs qui l'entourent, même si, dans son isolement, il ne peut guère dissimuler la lassitude. Seul secours dans l'épreuve, la prière, dite hâtivement au coeur de l'attente et des combats.
Voici la parole, exceptionnelle de franchise, de deux appelés du djebel, que tout sépare ou presque. L'un arrive d'Aix-enProvence et est fils de magistrat, l'autre est jardinier et incarne la « chrétienté » vendéenne des années 1950.
Leurs lettres ne sont pas seulement un témoignage de plus sur la guerre d'Algérie. Elles sont, dans leur diversité, les archives intimes d'une jeunesse sacrifiée."
"Le 8 janvier 1957, Jean-Pierre Villaret débarque en Algérie, appelé comme tant d'autres pour y« maintenir l'ordre ». Avec les paras du 1er Hussards, il doit affronter une guérilla désormais bien armée, qui se fond dans le paysage et parmi la population. Et c'est sans doute pour exorciser toute cette violence, celle qu'il subit autant que celle qu'il commet, qu'il confie à ses parents la sauvagerie d'une guerre qui ne dit pas son nom. Blessé, il ...
Correspondance ; Guerre d'Algérie ; Récits personnels ; Kabylie ; Oranie
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