Documents  Belfond | enregistrements trouvés : 6

"Depuis quelques années, Paul Dumourier a repris l'exploitation agricole familiale dans le Sud algérien. Loin d'adopter des attitudes colonialistes, il a tissé de vrais liens d'amitié avec les musulmans. Mais, en 1956, tandis que l'insurrection s'intensifie, Paul décide d'installer sa famille en France. Marie, sa fille, a quatorze ans lorsqu'elle quitte Sébaïn, le lieu enchanté de son enfance. Exilée, privée de ce qui lui est le plus cher, son père et Sébaïn, Marie débarque dans un pays froid et hostile avec Léa, une mère distante qu'elle connaît mal. À son journal, elle confie le regard qu'une adolescente passionnée jette sur cette double déchirure familiale et sociale.
Profondément attachée à ses racines, Marie, bientôt, part rejoindre son père, retourne à sa vraie vie, à cette terre tant aimée, à ces amitiés que la complexité de la guerre rend plus précieuses que jamais.
Renouant avec la tradition du roman épistolaire, Anne-Marie Langlois trace, à travers les lettres croisées de Paul, Léa, Marie, Mehdi, Mohammed et les autres, le destin tragique d'une famille marquée par l'Histoire. Se souvenir de Sébaïn est à la fois le roman de la perte des racines et l'expression bouleversante d'un amour inguérissable pour l'Algérie."

"«Une femme ne sort que trois fois dans sa vie. Le jour de sa naissance, celui où elle quitte la maison de son père pour celle de son mari, et enfin le jour de sa mort. »
C'est cela que l'on a enseigné à Hannah, et dont elle veut, de bonne foi, persuader sa fille Myriam.
Mais l'amour fou et sans issue du forgeron Vito, la rencontre de Myriam avec le jeune lieutenant Pierre Hoffinan vont bousculer toutes les lois inventées par les hommes à leur profit.
Afin de permettre à sa fille de vivre pleinement son amour et de devenir une femme libre, Hannah va désobéir pour la première fois, donnant ainsi raison à sa grand-mère, qui proclamait qu'on ne guérit l'amour que par l'amour.
À travers deux émouvants portraits de femmes, Georges Memmi fait revivre avec bonheur le charme d'un Orient séduisant et cruel à la fois."

Alger, 1932. Qui pourrait résister à Annah Tournier et à ses dix-huit ans?
Éblouissante, charmeuse et capricieuse, elle se laisse courtiser par Elzéard, son inséparable ami d'enfance, mais c'est avec le beau Rhéda, un jeune Arabe ténébreux, qu'elle fait l'expérience de plaisirs moins innocents. Pour lui, Annah est prête à braver tous les interdits. Il en est un, pourtant, qu'elle n'aurait jamais pu imaginer... Lorsque survient la terrible révélation de son père, elle croit mourir de chagrin. Le salut viendra d'un fringant officier de marine, qui l'enlève à sa Mitidja natale et l'emmène dans le Sud de la France. Sa vie de jeune épouse, soumise aux vicissitudes du quotidien et aux absences de son mari, ne tarde pas à lui peser, et, sourdement, la nostalgie la gagne. Heureusement, il y a Claire, la jeune femme fantasque, et ce peintre mystérieux dont l'oeuvre la bouleverse. Grâce à eux, Annah prend peu à peu conscience de sombres réalités, la montée du fascisme, l'imminence du conflit, mais aussi l'échec de son mariage.
La guerre qui éclate va s'emparer du destin de chacun et donner à Annah la place qui lui revient... dans la Mitidja.
De la jeune fille insouciante à la femme mûrie par les épreuves de la vie, le portrait sensible et émouvant d'un être fragile à la recherche de sa vérité, au coeur d'un pays somptueux.