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Documents  Lartéguy, Jean | enregistrements trouvés : 22

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Conteur-né, aujourd'hui romancier international, Jean Lartéguy a été l'un de ces rois mendiants de la presse, dont le pouvoir presque illimité peut leur être retiré à chaque instant.


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Cote : 840 LAR

Roman ; Armée ; Guerre ; 20e siècle

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La guerre nue Lartéguy, Jean | Stock 1976

Monographie

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Cote : A00955

"Jean Lartéguy est issu d'une de ces familles de paysans pauvres de la Lozère dont on trouve les noms sur les monuments aux morts, pas dans les livres d'Histoire. Enfant, glacé d'horreur et fasciné à la fois, il a découvert la guerre dans une chambre fermée à clef, pleine de souvenirs de 1914-18: fusils, casques, poignards, et sur les plaques d'un stéréoscope, cadavres désarticulés, entassés « comme du linge sale -».
Jeune homme, il n'a pas supporté la défaite; il a rejoint les Alliés à travers l'Espagne et les prisons de Franco, s'est engagé dans les commandos dont il a subi le dur entraînement. L'Italie, les Vosges, Belfort, l'occupation de l'Allemagne. Plus tard, la Corée et l'attaque du Crèvecœur, comme lieutenant dans le bataillon de Montclar. Puis l'Indochine, cette fois en journaliste. Les trois guerres : la française, l'américaine, la vietnamienne. Pendant 25 ans. Jusqu'à la fin. Le Maghreb, le Moyen Orient, l'Afrique Noire, l'Amérique du Sud.
La guerre, Lartéguy la connaît bien. A travers les récits de son père, voici celle du Chemin des Dames et de Verdun, cette succession de combats dont la plupart, avec le recul, apparaissent comme d'inutiles et sanglantes boucheries, « l'affrontement têtu de deux états-majors imbéciles ». En fait de 1918 à 1940, et de 1940 à nos jours, la guerre n'a pas changé. Non plus que la mentalité de certains chefs militaires. Rivaux envieux, mégalomanes, plus préoccupés de « faire du bilan » que d'épargner des vies humaines.
« Une belle connerie, la guerre », aurait pu être le titre de cet ouvrage, fait de récits dramatiques ou drôles, de souvenirs émus, de réflexions, de portraits; Leclerc, de Lattre, Bigeard, Guevara, Castro, le Vietminh, Israël...
La guerre, aujourd'hui, est partout. Affublée de tous les drapeaux, en tête de toutes les croisades. Lartéguy nous la montre sans fard, penchée sur son énorme chaudron où elle fait cuire ses philtres et ses poisons, NUE. Et règle ses comptes avec elle." (4ème couv.)
"Jean Lartéguy est issu d'une de ces familles de paysans pauvres de la Lozère dont on trouve les noms sur les monuments aux morts, pas dans les livres d'Histoire. Enfant, glacé d'horreur et fasciné à la fois, il a découvert la guerre dans une chambre fermée à clef, pleine de souvenirs de 1914-18: fusils, casques, poignards, et sur les plaques d'un stéréoscope, cadavres désarticulés, entassés « comme du linge sale -».
Jeune homme, il n'a pas ...

Guerre ; Témoignage ; Guerre d'Algérie

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Cote : 840 LAR

"Selon Jean Lartéguy, tout homme connaît au cours de son existence une triple guerre civile : une guerre contre l'enfant qu'il a été pour devenir adulte; une autre guerre contre les femmes qui, aujourd'hui, se veulent ses égales dans les domaines qui étaient jadis les siens, mais en conservant les privilèges qui leur avaient été concédés dans le passé; enfin une troisième guerre contre cet ordre établi qu'il trouve intolérable quand il est jeune et dont il s'accomode en vieillissant.
Lartéguy nous entraîne derrière ses personnages en proie à leurs guerres civiles. Nous les suivons dans une Europe qui a perdu son imagination créatrice et qui conserve pieusement ses dissensions comme des portraits de famille, aux Etats-Unis saisis par ce dynamisme dément et ces convulsions brutales qui sont le lot des grands empires, en Chine qui retrouve dans Mao Tsé-Toung et son livre rouge le culte du Fils du Ciel, au Moyen-Orient, déchiré, comme au temps des croisades, par une guerre sainte, en Amérique latine qui demande à une nouvelle incarnation de Don Quichotte de lui montrer sa voie, et même jusqu'en ce lieu « préservé » de la campagne française où un infirme, le prêtre astronome, interroge en vain les étoiles.
Les deux parties de ce roman, le PRÊTRE ASTRONOME et MANRIQUE LE LIBERTADOR, se déroulent dans une seule année, de Mai 1967 à Mai 1968.

Les personnages principaux ne sont cependant ni Brice qui s'obstine à défendre un ordre auquel il ne croit plus, ni Manrique qui veut une révolution dont il doute, ni David Gherson qui brûle dans son char en forçant les portes du Sinaï, ni Simon Brunner, descendu en armure d'une estampe de Dürer, pas plus que le prophète du château de Lugan ou que les « Bienveillantes », ces jeunes femmes qui se veulent libres à tout prix et qui forment le choeur révolté de ce drame.
Au centre, il y a le Temps. Armé non plus d'un sablier mais d'une horloge électronique, il a arraché son masque vieillot et ne prend plus de précautions. Ce qu'il mettait un siècle à faire, il le réalise en un an. C'est la faute des hommes qui ont mis à sa disposition toutes leurs découvertes : la radio, la télévision, l'ordinateur, les satellites, les fusées, l'atome. Il lui suffit de quelques mois pour bouleverser de fond en comble une ville ou un pays. Il joue aux dés avec les défaites et les victoires, donnant à chaque événement une dimension et une résonance jusqu'alors inconnues. Dans la course folle où ils les entraînent, il détruit les idées et les dogmes politiques les mieux établis, même ces religions qui se voulaient éternelles, il brasse de ses mains puissantes notre vieux monde comme s'il voulait en tirer une nouvelle race d'hommes et d'autres dieux."
"Selon Jean Lartéguy, tout homme connaît au cours de son existence une triple guerre civile : une guerre contre l'enfant qu'il a été pour devenir adulte; une autre guerre contre les femmes qui, aujourd'hui, se veulent ses égales dans les domaines qui étaient jadis les siens, mais en conservant les privilèges qui leur avaient été concédés dans le passé; enfin une troisième guerre contre cet ordre établi qu'il trouve intolérable quand il est jeune ...

Roman ; Armée ; Guerre ; 20e siècle

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Cote : 840 LAR

Ce roman est l'histoire de deux villes qui n'existent plus : Hanoi et Saigon:
Il y a bien dans le delta du Tonkin une ville qui porte encore le nom d'Hanoi, comme dans le delta de Cochinchine une autre qui s'appelle toujours Saigon. L'une est la capitale d'une république autoritaire et bureaucratique, l'autre d'un Etat papelard et anachronique.
Elles sont prudes, hypocrites et si leurs parcs sont ratissés et leurs bâtiments repeints, elles n'ont plus rien à voir avec les deux villes métisses qui, nées de l'union des Blancs et des Jaunes, moururent de leur divorce.
C'étaient deux belles métisses infidèles et tendres, cruelles et sensuelles, paresseuses, violentes, impudiques et secrètes.
Ceux qui les aimèrent — et ils furent nombreux —contractèrent auprès d'elles un mal dont ils n'arrivent point à se guérir : le Mal Jaune ; une sorte de nostalgie qui devient poussée de fièvre certains soirs de cafard, certains jours d'abandon.
Je dédie ce livre à tous ceux qui, comme moi, furent atteints de cette maladie pernicieuse et éprouvent encore un certain plaisir à l'entretenir.
con. " romans " T. L. C. .
Ce roman est l'histoire de deux villes qui n'existent plus : Hanoi et Saigon:
Il y a bien dans le delta du Tonkin une ville qui porte encore le nom d'Hanoi, comme dans le delta de Cochinchine une autre qui s'appelle toujours Saigon. L'une est la capitale d'une république autoritaire et bureaucratique, l'autre d'un Etat papelard et anachronique.
Elles sont prudes, hypocrites et si leurs parcs sont ratissés et leurs bâtiments repeints, elles n'ont ...

Littérature ; Décolonisation ; Indochine ; Hanoï

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Cote : 840 LAR

Avec le nouveau roman de Jean Lartéguy, nous allons voir les Centurions devenir Les Prétoriens. Le meurtre d'un de leurs camarades entraîne, en effet, les amis d'Esclavier et Boisfeuras à déborder le cadre normal de l'action militaire et à c faire de la politique ». Rien ne pourra plus endiguer ce torrent d'hommes farouches, pas même ceux qui, d'Alger ou de la Métropole, essayent de les soumettre. Par-delà le complot principal du 13 mai, auquel ils vont servir d'instruments, ils ont ce jour-là un complot à eux, ici raconté pour la première fois et dont le succès aurait peut-être changé le cours ultérieur de la guerre d'Algérie.
Les Prétoriens acculés au suicide ou à la démission - ou bien à de nouveaux complots...
Avec le nouveau roman de Jean Lartéguy, nous allons voir les Centurions devenir Les Prétoriens. Le meurtre d'un de leurs camarades entraîne, en effet, les amis d'Esclavier et Boisfeuras à déborder le cadre normal de l'action militaire et à c faire de la politique ». Rien ne pourra plus endiguer ce torrent d'hommes farouches, pas même ceux qui, d'Alger ou de la Métropole, essayent de les soumettre. Par-delà le complot principal du 13 mai, auquel ...

Littérature ; Roman

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Cote : 840 LAR

Roman ; Armée ; Guerre ; 20e siècle

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