H Archives Valette - Un contre-maquis durable de la guerre d’Algérie : L’affaire Si Cherif (1957 – 1962)
Le général Salan et bien des officiers de l'Armée d'Algérie avaient compris, en Indochine, l'utilité des contre-maquis. Aussi le général laissa-t-il être tentées des expériences dans l'Est algérien avec des Algériens, musulmans acceptant de combattre le FLN dans des formations parallèles à celles de l'Armée française. Des quatre que nous avons pu identifier en 1957, toutes eurent de tristes fins, sauf une, celle de Si Cherif.
Dans la vallée du Chélif, Belhadj Djillali dit Kobus ne tint que peu de temps, victime des siens, qui le tuèrent. Autour de Djelfa, Bellounis, autoproclamé général de l'Armée nationale du peuple algérien, tomba, au bout d'une année, emporté par l'implosion de son organisation messaliste. Au nord de Laghouat, un ancien militaire et ancien caïd, un moment passé au FLN, Ben Harsallah, passa sans laisser de trace. Seul le contre-maquis de Si Cherif arriva jusqu'en 1962.
Cette originalité tient à la personnalité du chef, à sa conception du maquis, à ses rapports avec les Français.
Numéro d'inventaire : 34671
Niveau d'autorisation : Public
Communicabilité : immédiate
Sommaire : I. La constitution du Contre-Macquis
La guerre de Si Cherif
- Les levées d'argent
- Le recrutement
II. Loyalisme militaire
Langue : Français
Description matérielle : 28 p. imp. (reproductions) ; 21*29 cm.
Origine : Don
Localisation : Silo 2