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Documents  De neveu, François Edouard | enregistrements trouvés : 2

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Cote : 75 ARC 14

Le docteur Vital Auguste Edmond, fils de François René Vital et Marie-Jeanne Laurence Verdigny, est né le 11 février 1810 à Dunkerque (Nord) et décédé le 21 septembre 1874 à Constantine. Il obtient son baccalauréat ès-lettres en 1828 et celui de sciences en 1929.
Chirurgien, sa carrière débute comme chirurgien élève à l’hôpital militaire d’instruction du Val de Grâce à Paris le 1er décembre 1830, suivie par : chirurgien sous aide à l’hôpital militaire de Saint-Omer le 19 octobre 1831 ; passé à l’hôpital militaire d’instruction du Val de Grâce le 13 décembre 1832 passé à l’hôpital militaire de Lille le 7 novembre 1836.
Médecin à l’hôpital militaire de Toulon ; aide major le 31 décembre 1836, employé de l’Algérie, le 20 août 1837 ; médecin ordinaire le 25 janvier 1841 ; médecin ordinaire de 2ème classe le 19 octobre 1841 ; médecin ordinaire de 1ère classe le 30 septembre 1844.
Médecin militaire de 1ère classe pour organisation le 23 mars 1852 ; médecin principal de 2ème classe à l’hôpital divisionnaire de Constantine le 21 avril 1852 ; médecin principal de 1ère classe à l’hôpital divisionnaire de Constantine le 9 décembre 1852.
Retraite par ancienneté de service partant du 11 juin 1870 ; campagnes du 20 juillet 1837 au 16 mars 1870 : Algérie ; décorations : Chevalier de la Légion d’Honneur le 15 avril 1846 ; Officier le 1er novembre 1851.
Le Docteur Vital est notamment connu grâce à la correspondance qu'il a entretenu avec Ismaÿl Urbain de 1845 à 1874. La Donation Ruyssen contient une autre partie de la correspondance du Dr. Vital qui s’échelonne de 1843 à 1871.Constituée de 19 paquets de 35 lettres, elle concerne essentiellement ses échanges avec le Colonel De Neveu.

[in André NOUSCHI, Correspondance du Docteur A. Vital avec I. Urbain, Alger, 1958, p. 8]

«De Neveu, François, Edouard, était le grand-père du colonel Ruyssen. Nommé en Algérie en 1839, il est membre d'une commission scientifique de recherche dont il est le rapporteur à Paris en 1842. Détaché en 1843 à des travaux topographiques, il devient adjoint à la commission chargée de délimiter les frontières avec la Tunisie. Arabophone, il a épousé une Koulougli, fille de janissaire. Directeur des Affaires arabes de la province de Constantine en 1848, il se voit, en 1853, chargé des négociations lors de l'expédition dans les Babors. Sa carrière s'achève au poste de commandant de la division d'Alger en 1870. Un an plus tard, il meurt à l'âge de 62 ans, laissant une œuvre publiée en 1845, Les Khouans, ordre religieux chez les musulmans d'Algérie

[in Gérard CRESPO et Lucienne MARTINI,Marseille et le choc des décolonisations, Aix-en-Provence : Edisud, 1996, pp. 201-203.]
Le docteur Vital Auguste Edmond, fils de François René Vital et Marie-Jeanne Laurence Verdigny, est né le 11 février 1810 à Dunkerque (Nord) et décédé le 21 septembre 1874 à Constantine. Il obtient son baccalauréat ès-lettres en 1828 et celui de sciences en 1929.
Chirurgien, sa carrière débute comme chirurgien élève à l’hôpital militaire d’instruction du Val de Grâce à Paris le 1er décembre 1830, suivie par : chirurgien sous aide à l’hôpital m...

Archives Ruyssen ; Correspondance ; De Neveu, colonel ; Affaires Indigènes ; Expédition ; Politique et gouvernement ; Organisation militaire ; Organisation politique ; Conquête ; Vie quotidienne

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Cote : 75 ARC 13

« De Neveu, François, Edouard, était le grand-père du colonel Ruyssen. Nommé en Algérie en 1839, il est membre d'une commission scientifique de recherche dont il est le rapporteur à Paris en 1842. Détaché en 1843 à des travaux topographiques, il devient adjoint à la commission chargée de délimiter les frontières avec la Tunisie. Arabophone, il a épousé une Koulougli, fille de janissaire. Directeur des Affaires arabes de la province de Constantine en 1848, il se voit, en 1853, chargé des négociations lors de l'expédition dans les Babors. Sa carrière s'achève au poste de commandant de la division d'Alger en 1870. Un an plus tard, il meurt à l'âge de 62 ans, laissant une œuvre publiée en 1845, Les Khouans, ordre religieux chez les musulmans d'Algérie.
Si de Neveu apparaît comme un personnage intéressant, son correspondant apparaît, lui, comme un personnage de tout premier plan. Nicolas, Gilles, Toussaint Desvaux, né à Paris en 1810, est envoyé à Alger en 1840. A partir de 1842, il entretient avec de Neveu une correspondance qui durera près de trente années pour ne s'achever qu'avec la mort de ce dernier. Desvaux côtoie Yusuf, combat contre Abd-el-Kader, commande Batna en 1852. C'est probablement en 1853 qu'il met sa riche bibliothèque (l'expression est de Charles-André julien) à la disposition du "transporté" Terson qui voulait effectuer des fouilles à Lambèse. Desvaux invite le capitaine du Génie dirigeant le camp à faciliter les investigations de ceux des transportés qui demanderaient à se livrer à ce genre d'occupations. En 1854, il est à la tête de la colonne qui entre à Touggourt, puis il occupe le Souf et les Sebkhas, en direction du chott Djérid. En 1855, alors qu'il a été nommé général, il se voit chargé d'une mission à caractère géologique dans le Constantinois pour reconnaître le régime des eaux et la nature des sols. Il quitte l'Algérie en 1859 pour l'Italie, puisqu'on le retrouve à Magenta et à Solferino. Mais il y revient en 1864, avec le titre de sous-gouverneur de l'Algérie. Il est directement mêlé et cité dans la correspondance entre Mac-Mahon et Napoléon III, quand ce dernier fait part au gouverneur de son dessein de faire de l'Algérie un royaume arabe, une colonie européenne et un camp français. Selon Xavier Yacono, il aurait entretenu une correspondance avec Napoléon III et aurait donné son avis à l'empereur.
La correspondance avec de Neveu est abondante et nous n'avons malheureusement pas pu la déchiffrer totalement. Toutefois, nous avons remarqué des lettres de 1856 et 1857 dans lesquelles Desvaux évoque l'affaire Doineau. Il doute de la culpabilité du capitaine, déplore « l'animosité qui se déchaîne contre les Bureaux arabes qui ont rendu des services incontestables ». Il se réjouit, en revanche, de la mutation de Cousin-Montauban qui n'a pas voulu étouffer l'affaire. Rappelons qu'il a été officier des Bureaux arabes et que l'affaire l'atteint douloureusement. Dans les lettres plus tardives de 1864-1865, Desvaux évoque le voyage de l'empereur.
Cette correspondance présente d'autant plus d'intérêt qu'apparemment elle est demeurée inconnue des chercheurs. Ceci n'est pas étonnant puisqu'elle était propriété privée du colonel Ruyssen. Dans son abondante partie concernant les sources et la bibliographie de l'Histoire de l'Algérie, Ch.-A. Julien cite toutes les correspondances des officiers des bureaux arabes qu'il a consultées. Celle de Delvaux, en toute logique, n'y figure pas. Grâce au CDHA, elle est aujourd'hui offerte à la curiosité des chercheurs. »

[in Gérard CRESPO et Lucienne MARTINI, Marseille et le choc des décolonisations, Aix-en-Provence : Edisud, 1996, pp. 201-203.]
« De Neveu, François, Edouard, était le grand-père du colonel Ruyssen. Nommé en Algérie en 1839, il est membre d'une commission scientifique de recherche dont il est le rapporteur à Paris en 1842. Détaché en 1843 à des travaux topographiques, il devient adjoint à la commission chargée de délimiter les frontières avec la Tunisie. Arabophone, il a épousé une Koulougli, fille de janissaire. Directeur des Affaires arabes de la province de C...

Archives Ruyssen ; Correspondance ; De Neveu, colonel ; Les Bureaux arabes (1842-1870) ; Affaires Indigènes ; Expédition ; Doineau, colonel ; Politique et gouvernement ; Organisation militaire ; Organisation politique ; Conquête

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