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Cote : 845.1 LOP
« Je suis né en hiver, au mois de janvier et il n'y a ni rose ni chou à cette époque et il fallait bien quand même que je naisse. Tous les bébés n'ont pas la chance d'arriver au printemps et moi, du moins maman l'affirmait-elle, je m'étais annoncé avec une tempête et la boule avait roulé par le conduit de cheminée. Maman racontait bien cette histoire et moi je me sentais si différent des autres avec leur cigogne venue du ciel, leurs fleurs et leurs légumes. Au moins maman n'avait pas eu la peine de me chercher dans le jardin... »
Un homme de 60 ans se penche sur son passé et regarde grandir un jeune enfant timide et maladif que les chagrins et les blessures vont conduire trop vite à l'âge adulte. Hymne à la tolérance, défi à la mort, ce récit émouvant veut prouver que l'amour peut fleurir dans un décor apocalyptique, en l'occurrence la guerre d'Algérie et son cortège de souffrances physiques et morales. L'auteur, qui écrit à la première personne, se peint sans retenue pour livrer son espérance et sa foi inébranlable en la vie. Il nous invite à partager son aventure, on rit, on pleure, on n'en sort pas indemne." (4ème couv.)
« Je suis né en hiver, au mois de janvier et il n'y a ni rose ni chou à cette époque et il fallait bien quand même que je naisse. Tous les bébés n'ont pas la chance d'arriver au printemps et moi, du moins maman l'affirmait-elle, je m'étais annoncé avec une tempête et la boule avait roulé par le conduit de cheminée. Maman racontait bien cette histoire et moi je me sentais si différent des autres avec leur cigogne venue du ciel, leurs fleurs et ...
Témoignage ; Pieds-noirs ; Enfance ; Exode ; Oran, arrondissement
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