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Documents  Ortuno, José Vicente | enregistrements trouvés : 2

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Cote : 845 ORT

"On se souvient de l'enfance tragique et de l'adolescence prisonnière de José Vicente Ortuho. Après l'assassinat de sa mère, après des mois de bagne, José, à vingt et un ans, parvient à sortir d'Espagne. Ses retrouvailles avec son père, à Alès, ne font qu'accentuer ce relent d'amertume qui est son lot quotidien, depuis ce jour d'août 1948 où sa mère succomba. Désespéré, il arrive à Marseille. Poursuivi, il se bat encore, et son bon hasard le conduit à la Légion étrangère.
Parvenu à l'âge d'homme, José cherche une identité, une patrie à aimer, une cause à défendre. Il les trouvera en Algérie où, au cœur des balles et des grenades, et malgré elles, il désapprend la solitude. Le « sang versé » au cours des commandos lui redonnera-t-il le sentiment d'appartenir pleinement à un groupe, de n'être plus rejeté ? Il ne sera décidément jamais tranquille. Le voilà incorporé dans le 1'' R.E.P., le régiment qui fit trembler Alger. Dans cette guerre atroce et sauvage, maintes fois il manqua défaillir au cours d'opérations exterminatrices. Mais, chez les « bérets verts », seuls les plus forts survivent, les autres sont promis à la mort. Cette mort, il vaut mieux la recevoir de ses ennemis que de ses pairs. Et le légionnaire Vicente comprend mal le jugement porté aujourd'hui sur des hommes dont le seul crime fut d'obéir. Sa sévérité n'épargne personne, ni ceux qui l'entraînèrent dans l'aventure ni ceux qui en tirèrent profit. Simple exécutant, il ressort du combat avec le désenchantement à l'âme et, voulant aller au bout de sa fidélité, il voit le piège de l'O.A.S. se refermer sur lui : l'O.A.S. où règne bientôt la trahison.
Une marche de plus à descendre, et c'est de nouveau l'aventure. Embarqué dans une affaire douteuse, le soldat perdu s retrouve au Congo, nomade du désert, pirate moderne d'une étrange et cruelle odyssée.
Le premier volet des Mémoires de ma haine avait encore les tendres résonances de la mémoire enfantine. Dans Mort pour une chose morte, Jose Vicente Ortuno démonte un nouveau mécanisme : il nous montre comment l'enfant "made in guerre-devient un homme « pour » la guerre, un « homme fauve ». Lui-même." (2ème et 3ème de couverture)
"On se souvient de l'enfance tragique et de l'adolescence prisonnière de José Vicente Ortuho. Après l'assassinat de sa mère, après des mois de bagne, José, à vingt et un ans, parvient à sortir d'Espagne. Ses retrouvailles avec son père, à Alès, ne font qu'accentuer ce relent d'amertume qui est son lot quotidien, depuis ce jour d'août 1948 où sa mère succomba. Désespéré, il arrive à Marseille. Poursuivi, il se bat encore, et son bon hasard le ...

Légionnaire ; Autobiographie ; Légion étrangère ; Guerre d'Algérie ; Parachutistes ; OAS

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Cote : 845 ORT

"Né en 1935 à Albacete (Espagne), Jose Vicente Ortuno se dit un enfant « made in guerre ». De son père « Charles » Vicente, capitaine de brigade, guérillero de la première heure, le petit José conserva la fascination de la guerre. De sa mère, Maria Ortuno, fille du maire d'Albacete, il hérita un sombre orgueil. Maria, descendante de grande famille, choisit cependant le parti du peuple et rompit avec les siens dès l'explosion des premières balles révolutionnaires. Cette altière passionaria domine l'enfance de José. Mère, femme, elle est toute violence et révolte. Lorsque s'éteignent les feux de la révolution, lorsque commence la répression, Maria, restée seule après l'évasion de Charles, abrite chez elle les désespérés du mouvement populaire : Vargas, le Gitan, et Jésus, et Maestro Barbas, ce vieil homme étrange qui conte à l'enfant des histoires mystérieuses, ces paraboles qui le hantent encore aujourd'hui. Jusqu'au jour où Maria meurt, trahie, empoisonnée. En quittant la main de sa mère, José jure de la venger. Il n'a pas encore treize ans.
Ensuite... C'est la vie morne, et banale, chez les Ortuno qu'il déteste, et dont le rôle, dans la mort de sa mère, n'est pas très clair. José fait chez eux son second apprentissage. Après l'amour, la méfiance et la solitude, et tout ce qu'elle entraîne. Il a dix-sept ans lorsqu'il est arrêté et jugé par un tribunal pour adultes. Condamné au bagne, Jose se voit affecté à la construction d'un barrage. La « tombe » est une excavation que l'on creuse à renfort de dynamite : remonte qui peut. Tous les compagnons de José sont encore au fond du trou.
Quatre ans plus tard, sorti clandestinement d'Espagne, José arrive à Alès, où il retrouve son père, et rencontre les représentants du parti communiste espagnol. Le garçon se lasse vite de la velléité de ses nouveaux compagnons, révolutionnaires de folklore. Il le leur dit, et s'enfuit aussitôt, car le tribunal du P.C.E. (1) l'a condamné à son tour. Quelques années après le tribunal phalangiste.
Jose n'en a pas fini avec les condamnations. Sur son existence, qui commençait comme une aventure picaresque, une étrange fatalité s'est acharnée des années durant.
En 1956, sa vie prendra un autre tournant. L'Algérie, le Congo... Mais ceci est une autre histoire, et fera l'objet d'un autre livre.
Les racines amères ne sont pas un roman. Bien que l'auteur n'ait que trente-cinq ans aujourd'hui, ces 320 pages serrées sont marquées du sceau de l'authenticité. L'art naît de la souffrance, dit-on, et Jose Vicente Ortuno donne raison à l'adage.
Les racines amères, nées du déchirement, crient la naissance d'un écrivain. On ose songer à Cervantes, à Lorca, à Bunuel.
(1) Parti Communiste Espagnol." (2ème et 3ème de couverture)
"Né en 1935 à Albacete (Espagne), Jose Vicente Ortuno se dit un enfant « made in guerre ». De son père « Charles » Vicente, capitaine de brigade, guérillero de la première heure, le petit José conserva la fascination de la guerre. De sa mère, Maria Ortuno, fille du maire d'Albacete, il hérita un sombre orgueil. Maria, descendante de grande famille, choisit cependant le parti du peuple et rompit avec les siens dès l'explosion des premières balles ...

Guerre civile espagnole ; Autobiographie

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