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Cote : 296 BOU
"« Ces cartes sont un album de
famille, pour ceux qui l'ont perdu,
qui n'en ont jamais eu. Ceux à qui la
terre, sous les pieds, vient parfois à
se dérober. Le sol est traître. Les visages, eux, ne mentent pas. » La jeune romancière Clémence Boulouque ajoute : « Mes ancêtres, alors, sont ces cartes ƒ des figures muettes. Qui, entre elles; en secret, s'expriment en arabe, en judéo-arabe, en haketya. Il faut apprendre leur langage. C'est le travail de ceux qui restent. Réapprendre. »
Le judéo-arabe, Nicole S. Serfaty, le parle. Et ces portraits de femmes issues de familles juives traditionnelles de Tanger ou de Tripoli, d'Alger ou de Tunis lui sont familiers : elle a longtemps croisé leurs visages et ceux de leurs cousines musulmanes. Mais « leurs yeux, enjôleurs ou perdus, tristes ou scrutateurs », toujours, la happent. « Depuis des années, je me raccroche à eux en décryptant les bouleversements de leur histoire chaotique. » Une histoire dont ces cartes postales portent les signes, que dévoile cette spécialiste des civilisations juives en terre d'Islam." (4ème couverture)
"« Ces cartes sont un album de
famille, pour ceux qui l'ont perdu,
qui n'en ont jamais eu. Ceux à qui la
terre, sous les pieds, vient parfois à
se dérober. Le sol est traître. Les visages, eux, ne mentent pas. » La jeune romancière Clémence Boulouque ajoute : « Mes ancêtres, alors, sont ces cartes ƒ des figures muettes. Qui, entre elles; en secret, s'expriment en arabe, en judéo-arabe, en haketya. Il faut apprendre leur langage. C'est le ...
Témoignage ; Juifs d'Algérie ; Juifs de Tunisie ; Juifs du Maroc ; Carte postale ; Bassin méditerranéen ; 1880-1934 ; Condition de la femme
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