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Documents  Guerre de 1990 | enregistrements trouvés : 4

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Cote : 968 SOU

"« Je m'appelle Habib Souaidia. Je suis un ancien officier ayant appartenu aux troupes spéciales de l'armée algérienne. J'ai trente et un ans.
« Engagé volontaire, en 1989, dans les rangs de l'Armée nationale populaire (ANP), j'étais loin de penser que j'allais être un des témoins de la tragédie qui a frappé mon pays.
« J'ai vu des collègues brûler vif un enfant de quinze ans. J'ai vu des soldats se déguiser en terroristes et massacrer des civils. J'ai vu des colonels assassiner, de sang-froid, de simples suspects. J'ai vu des officiers torturer, à mort, des islamistes. J'ai vu trop de choses. Autant d'atteintes à la dignité humaine que je ne saurais taire. Ce sont là des raisons suffisantes, j'en suis convaincu, pour briser le mur
du silence. »
Ancien parachutiste dans les forces spéciales de l'armée algérienne, Habib Souaidia apporte dans ce livre le premier témoignage, à visage découvert, d'un officier ayant vécu au jour le jour la « sale guerre » qui déchire son pays depuis 1992.11 raconte ce qu'il a vu : la torture, les exécutions sommaires, les manipulations, les assassinats de civils. Et surtout, il lève le voile sur l'un des tabous les mieux gardés du drame algérien : le fonctionnement interne de l'armée algérienne. Il donne à voir le cynisme calculateur et la folie sanguinaire de certains généraux, le bourrage de crâne de leurs troupes, mais aussi le désespoir des soldats contraints à des actes barbares, les ravages de la drogue et des purges internes...
Loin de la désinformation qui a trop souvent empêché l'opinion européenne de prendre conscience de la dimension effrayante de la guerre qui se livre outre-Méditerranée, ce témoignage exceptionnel aura un grand retentissement."
"« Je m'appelle Habib Souaidia. Je suis un ancien officier ayant appartenu aux troupes spéciales de l'armée algérienne. J'ai trente et un ans.
« Engagé volontaire, en 1989, dans les rangs de l'Armée nationale populaire (ANP), j'étais loin de penser que j'allais être un des témoins de la tragédie qui a frappé mon pays.
« J'ai vu des collègues brûler vif un enfant de quinze ans. J'ai vu des soldats se déguiser en terroristes et massacrer des ...

Après 1962 ; Homme militaire ; Algérie ; Guerre de 1990

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Cote : 968 STO

"Le terrible conflit qui a secoué l'Algérie tout au long des années 1990, qui a causé la mort de plus de 100 000 personnes, produit une sensation de « vide » d'images. Un territoire de lumière, situé au Sud, se trouve assombri d'une immense tache noire. L'Algérie, longtemps interdite d'accès aux caméras, se transforme en un décor plongé dans l'ombre.
Ainsi privé de « paysages », l'événement échappe aisément à la chronologie, ne délivre pas de sens, de cohérence. Dans cet affrontement où tout le monde se trouve toujours près du « front », où_ l'on peut se sentir en permanence en danger, il semble absurde de ne pas trouver les acteurs du conflit. Volontairement, ils tentent de se dissimuler aux regards.
L'invisibilité de cette guerre vient aussi de son impossible identification, à l'un ou à l'autre des acteurs qui s'affrontent férocement. Et comment trouver la « majorité silencieuse » qui résiste au monde truqué qui l'entoure ?
Lorsque le voile se lève parfois, apparaissent les récits et les images d'une incroyable violence, donnant de ce conflit de l'extrême fin du XXe siècle l'aspect d'un « tableau » non figuratif. La mécanique folle des tueries qui s'emballe et semble ne plus finir est un spasme de violence et de défis à toutes les lois connues de perception et de visibilité. Comment voir, lire, trouver une cohérence à ce conflit ?
La situation algérienne a donc souvent été évoquée comme une « tragédie à huis clos », faute d'images. Ne disait-on pas déjà la même chose à propos des « événements », cette « première » guerre d'Algérie contre la présence coloniale française, entre 1954 et 1962 ?" (4ème couverture)
"Le terrible conflit qui a secoué l'Algérie tout au long des années 1990, qui a causé la mort de plus de 100 000 personnes, produit une sensation de « vide » d'images. Un territoire de lumière, situé au Sud, se trouve assombri d'une immense tache noire. L'Algérie, longtemps interdite d'accès aux caméras, se transforme en un décor plongé dans l'ombre.
Ainsi privé de « paysages », l'événement échappe aisément à la chronologie, ne délivre pas de ...

Guerre de 1990 ; Islamisme

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Cote : 968 PRO

"LA SECONDE GUERRE D'ALGÉRIE
Le quiproquo franco-algérien
Assassinats de ressortissants français en Algérie, attentats perpétrés dans le métro parisien, l'année 1995 aura marqué le début de la seconde guerre d'Algérie. Dans le conflit qui oppose le pouvoir algérien aux islamistes, la France joue une nouvelle fois un rôle déterminant. Car, plus de trente ans après l'indépendance, l'Algérie n'a pas quitté la France, et la France n'a pas quitté l'Algérie. Elle y reste présente comme miroir politique et culturel, mais aussi à travers les intérêts économiques et les réseaux d'influence qu'elle mobilise.
Ce sont les relations ambiguës - amour et haine mélangés - du couple franco-algérien qu'explore ici Lucile Provost. L'auteur se livre à une critique informée de la politique menée actuellement par la France en Algérie. Notre soutien inavoué au pouvoir en place nous a laissés démunis face au succès fulgurant des islamistes. Nous nous révélons incapables de répondre à l'évolution de la situation en Algérie comme à l'exportation de la violence sur notre sol.
Il est plus que temps de changer de politique. Ce livre, qui ouvre des perspectives à la crise algérienne, en tire des propositions concrètes pour la politique extérieure française." (4ème couverture)
"LA SECONDE GUERRE D'ALGÉRIE
Le quiproquo franco-algérien
Assassinats de ressortissants français en Algérie, attentats perpétrés dans le métro parisien, l'année 1995 aura marqué le début de la seconde guerre d'Algérie. Dans le conflit qui oppose le pouvoir algérien aux islamistes, la France joue une nouvelle fois un rôle déterminant. Car, plus de trente ans après l'indépendance, l'Algérie n'a pas quitté la France, et la France n'a pas quitté ...

Après 1962 ; Guerre de 1990 ; FLN

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Cote : 968 ETI

"L'Algérie indépendante a bientôt quinze ans, celle du « redressement » proclamé par le président Boumediene, plus de dix. Elle est à coup sûr indépendante. Est-elle redressée ?
A la fin do la guerre, en 1962, une Algérie n'était plus; mais l'autre n'était pas encore. La formidable détermination des combattants des djebels et des « politiques » de l'extérieur avait détruit un système centenaire. Il lui restait à bâtir une collectivité créatrice à partir d'une immense protestation nationale, Aujourd'hui, le pouvoir d'Alger tente d'imposer à son peuple une modernisation rapide, avec l'industrie lourde et la Révolution agraire. Pour cela les élites technocratiques et les couches qui gravitent autour d'elles ont repris le vieux schéma républicain dé « l'ascension par l'école », tout en faisant appel à un certain « unanimitarisme » musulman, négateur des luttes de classes.
Qui possède le pouvoir en Algérie ? Les arabisants attachés à l'authenticité ou les technocrates européocentristes 7 Y a-t-il une chance de coopération durable et positive entre ceux qui ont le savoir traditionnel et ceux qui disposent du pouvoir de décision ? Ou bien verra-t-on s'accomplir l'élimination des couches traditionnelles par l'Etat centralisateur ?
L'auteur, fort d'une connaissance profonde de l'Algérie et de ses dirigeants, acquise au cours d'un long séjour voué à l'enseignement des jeunes élites algériennes, et d'une sympathie non dénuée d'esprit critique pour ce pays et ce peuple, tente de répondre aux multiples questions que se posent tous ceux pour qui l'Algérie reste un Etat pilote."
"L'Algérie indépendante a bientôt quinze ans, celle du « redressement » proclamé par le président Boumediene, plus de dix. Elle est à coup sûr indépendante. Est-elle redressée ?
A la fin do la guerre, en 1962, une Algérie n'était plus; mais l'autre n'était pas encore. La formidable détermination des combattants des djebels et des « politiques » de l'extérieur avait détruit un système centenaire. Il lui restait à bâtir une collectivité créatrice ...

Guerre de 1990 ; Algérie ; Après 1962

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