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Documents  Fellag | enregistrements trouvés : 3

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Cote : A00337

"Alger en proie à la grande terreur au début des années 90. L'eau est distribuée deux fois par semaine, au coeur de la nuit. Dans cette oasis où
la vie reprend, Zakaria, écrivain officiel déchu et traqué, observe ses voisins depuis son balcon. Ils se nomment Nasser, Malika, Rose, ou Samir, ils sont le petit peuple des survivants, simples et ingénieux, et ils vont l'entraîner dans l'exploration la plus romanesque de son existence.
La force de ce livre vient du fond des âges. Elle se joue dans l'art de confronter une imagination inouïe à l'examen lucide de la vie quotidienne. Les héros de Fellag envisagent nos rêves les plus fous, nos peurs les plus sourdes, et toutes les stratégies que nous inventons pour éclairer nos nuits.
Homme de théâtre, humoriste, Mohand Fellag a fait une entrée remarquée dans l'écriture romanesque avec Rue des petites daurades (2001). L'Allumeur de rêves berbères rend hommage à un peuple qui cultive l'élégance suprême, celle de rire de ses malheurs."(4eme de couverture)
"Alger en proie à la grande terreur au début des années 90. L'eau est distribuée deux fois par semaine, au coeur de la nuit. Dans cette oasis où
la vie reprend, Zakaria, écrivain officiel déchu et traqué, observe ses voisins depuis son balcon. Ils se nomment Nasser, Malika, Rose, ou Samir, ils sont le petit peuple des survivants, simples et ingénieux, et ils vont l'entraîner dans l'exploration la plus romanesque de son existence.
La force de ce ...

Alger, commune

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Cote : A00336

"Dans ma petite tête d'enfant, les Français étaient une entité abstraite, et j'étais très impatient de les voir arriver, afin dé découvrir comment ils I. étaient faits.
Je n'en dormais plus. Une légende, qui courait depuis la nuit des temps, disait qu'ils étaient d'une grande beauté. Au point que nous utilisions couram ment l'expression Yeçbeh am-urumif, qui veut dire: Il est beau comme un Français! Mais, en même temps, dans l'imaginaire transmis par ma grand., mère, ma mère et mes tantes, ils n'étaient pas tout à` fait humains. Ainsi, quand je refusais d'aller au lit, ma mère n'évoquait-elle pas le loup, mais disait-, d'une voix menaçante : Va te coucher tout de sinon Bitchouh viendra te manger tout cru! Dans les cinq secondes qui suivaient, je dormais à poings fermés, de peur de me faire dévorer par cet ogre, dont les deux syllabes me terrifiaient. Bitchouh était la transcription phonétique kabyle de Bugeaud, l'un des fameux généraux qui avaient « pacifié » l'Algérie, comme on dit chez vous, et auquel les autochtones prêtaient un caractère sanguinaire et monstrueux.
Est-ce que les militaires français, malgré leur grande beauté, seraient aussi terribles que leur auguste prédécesseur? " (4ème couverture)
"Dans ma petite tête d'enfant, les Français étaient une entité abstraite, et j'étais très impatient de les voir arriver, afin dé découvrir comment ils I. étaient faits.
Je n'en dormais plus. Une légende, qui courait depuis la nuit des temps, disait qu'ils étaient d'une grande beauté. Au point que nous utilisions couram ment l'expression Yeçbeh am-urumif, qui veut dire: Il est beau comme un Français! Mais, en même temps, dans l'imaginaire ...

Nouvelle ; Kabyle

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Cote : 308 REM

"... Au pays de la montagne, où pourtant les gens instruits sont nombreux, personne ne sait rien du passé, pas même du passé d'hier. On dirait un pays sans mémoire !
Ainsi écrivait Martial Rémond dans Djuijura en 1940. C'est pour faire mentir ses propres termes que, agronome et administrateur, il était devenu écrivain et photographe. Deux générations plus tard, Annic Droz, sa petite fille, nous ouvre ses archives. Les photographies des années 1930 et les extraits de textes publiés dans Djurdjura nous restituent une Kabylie un peu oubliée et pourtant bien nécessaire pour comprendre celle d'aujourd'hui et peut-être, celle de demain.
En ouvrant cet ouvrage, nombreux seront peut-être ceux qui pourront dire avec Fellag : Je me reconnais dans le cèdre solitaire accroché désespérément aux roches calcaires, dans le frêne qui borde la rivière, dans les chemins rocailleux. ( ..)
Ces enfants qui pleurent sur le dos de leurs mamans, c'est moi. Ces hommes sont mes frères et ces femmes, ces filles qui souffrent, qui aiment, qui rient, qui labourent, sarclent et prêtent leurs dos aux fardeaux sont mes soeurs, mes cousines et mes tantes..."
"... Au pays de la montagne, où pourtant les gens instruits sont nombreux, personne ne sait rien du passé, pas même du passé d'hier. On dirait un pays sans mémoire !
Ainsi écrivait Martial Rémond dans Djuijura en 1940. C'est pour faire mentir ses propres termes que, agronome et administrateur, il était devenu écrivain et photographe. Deux générations plus tard, Annic Droz, sa petite fille, nous ouvre ses archives. Les photographies des années ...

Kabylie ; Ouvrages illustrés

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