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Dossier composé de plusieurs articles parus entre du 5 au 18 mars 2012
- Batna avant la tempête
- Montpellier au temps des bombres, De Blida à Montpellier, le parcours d'un activiste pro-Algérie française
-" Appelés, ont été des pions."
- "Harkis, La plaie oubliée"
- Heures noires à Oran
- Montpellier, terre d'urgence
- En quête de son père
- "On a dû se bagarrer!"
- Les Oranais du Mas de Mingue
- "On veut effacer les rapatriés de l'histoire", entretien avec Jacques Chavanna, vice-président de l'Anfanoma.
- L'histoire d'une rupture, une psychothérapeute analyse le traumatisme que peut causer la perte du pays natal.
> Mémoire : Un musée à Montpellier
> Un centre de documentation à Perpignan
- "On dira l'Algérie de Jadis", l'héraultais Jean-Baptiste Ferracci, auteur de l'"Adieu" a couvert les "évènements".
- Jeunes pieds-noirs en politique
- Dernier acte de la tragédie. Le 18 mars à Evian des accords sont signés. Ils devaient mettre un terme à la guerre.

Dossier composé de plusieurs articles parus entre le 10 au 25 mars 2002
- 1 - Chronique des campagnes
> Anne-Marie Schaller, Quand les instituteurs étaient missionnaires de la République (Kabylie)
- 3 - Vivre avec la menace
> Anne-Marie Schaller, J'évitas les lieux publics, je ne prenais plus le bus"
> Une inexorable marche vers l'exode vue à travers la presse algéroise.
- 5 - Le bateau du retour
> Anne-Marie Schaller, De Batna à Marseille un voyage sans retour.
> L'exode relaté par la presse
- 6 - D'un port à l'autre,
> Anne-Marie Schaller, Le vent de l'histoire pousse les pêcheurs hors de l'Algérie
> Anne-Marie Schaller, Jeannine Verdès-Leroux, L'Histoire des vivants a été masquée par une histoire politique".
- 7 - Les harkis oubliés par la France
> Claude Nogué, Le récit d'un oublié qui n'a pas perdu la mémoire.
- Gérard Durand, Des camps pour accueillir les harkis que la France n'a pas su recevoir
- 8 - Premier contact difficile
> Michel Rouvière, A Montpellier, pieds nus et une cage à oiseau à la main
> Sid Mokhtari, Pujol-de-Bosc, un "douar" algérien de 400 harkis dans la Montagne noire.
- 9 - Une nouvelle vie commence
> Jean Viver, "Il a fallu s'intégrer, les clients on se les est gagnés un par un".
- Gil Lorfevre, " Si nous avons réussi à nous reconstruire, c'est au prix d'énormes sacrifices".
- 10 - Pieds-noirs et maître de la BD
> Philippe Mouret, Gine ne dessinera jamais les images de son paradis
- 11 Anniversaire : 19 mars 1962: Les accords d'Evian entrent en vigueur
- 12 - L'intégration au quotidien des femmes :
> Agathe Beaudouin ; Métropolitaines d'adoption intégrées dans l'indifférence.
- Les gardiens de la mémoire
> René Ferrando, Les Algérianistes, gardiens d'une culture pied-noir
> Paul Caraci, Dans le ciel du Languedoc, les cloches rapatriées chantent toujours avec l'accent
- Un coup de fouet pour région
> Gérard Durand, L'arrivée des rapatriés a dopé l'économie régionale.
> Olivier Bot, Emmanuelle Comtat, : " La politique c'est l'épine dans le pied du pied-noir".

" 50 ans après l’indépendance de l’Algérie, proclamée en 1962, les plaies sont encore vives pour ceux qui ont été mêlés, d’une manière ou d’une autre, aux sept années de guerre qui l’ont précédée. Le silence a pesé comme une chape de plomb sur ce que le gouvernement appelait alors « les événements d’Algérie ». Et pour des millions de personnes concernées, l’histoire de cette période est encore difficile à dire et à vivre.

Dans chaque commune, dans chaque département, des gens se côtoient sans rien savoir des histoires d’autres, pourtant mêlés à la même « Histoire ». Pour tous il s'agit de vivre aujourd'hui et demain avec des mémoires conflictuelles.

Le film est réalisé à partir de témoignages d’aujourd’hui sur l’Algérie de 1954 à 1962. Les témoins habitent tous la même ville, Dijon. Ils sont algériens ou français, ou les deux à la fois. Ils étaient pied noirs, militaires, combattants du FLN, harkis, pacifistes, petits paysans que la guerre a broyés, … et souffrent encore d’une histoire qui les écartèle. Beaucoup ont accepté de parler pour raconter enfin ce que leurs enfants et petits-enfants ne savent pas.

Nous avons rassemblé ces témoignages, une parole rebondissant sur une autre, traitant des raisons de cette guerre, des combats en Algérie et en métropole, du départ et de l’arrivée en métropole.

"J’ai regardé avec intérêt et émotion "A chacun son Algérie" qui a réussi à faire entendre une parole rare et diverse." Leila Sebbar, écrivain

"C'est un remarquable document, clair, bien construit et très émouvant par la qualité des témoignages. Il n'est pas facile de traiter ce sujet avec un tel recul, une telle objectivité, et pour tout dire avec une telle considération pour tous les acteurs de ce drame" Yves Charbit

"Ce film est magnifique parce les gens ont tous parlé, de quelque bord qu’ils soient … il y a une espèce d’équilibre, et c’est très émouvant " Claude-Marie Trémois (revue Esprit). "