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Cote : 840 VAL
"Après ses Nouvelles Tunisiennes, Maurice Valentin nous ramène à Mégrine, banlieue sud de Tunis, peu avant la guerre de 1939, au temps du Protectorat Français triomphant. Même si le mot n'existait pas, le racisme est là, sous-jacent. On mesure le fossé entre Européens et Arabes : Pourquoi, se demande Chadlia qui s'ennuie le dimanche, je ne peux pas frapper et dire : « Bonjour Madame ! Je viens passer un moment avec vous. » Intervient aussi la rivalité politique entre Français et Italiens ; et, plus subtile, la coupure sociale séparant Mégrine-Coteaux où se regroupent entre Français les gens bien, de la Cité Lescure, lotissement populaire, mélangé, et par là méprisé.
Des personnages très vivants s'affrontent sous nos yeux : Mme Pirola qui se bat pour l'avenir de son fils ; le vieux beau qui n'hésite pas à s'attaquer à la vertu des jeunes filles, italiennes et même arabes ; la veuve qui se fait quelques sous en élevant des cobayes qu'elle vend à l'Institut Pasteur ; Chadlia qui se rebiffe contre le machisme de son frère...
La venue du Cirque Amar à l'unis, les trajets dans le petit train de banlieue ou en autobus, et surtout un crime mystérieux sont les révélateurs de ce partage symbolique - matérialisé par le chemin de fer de Tunis à Hammam-Lif - entre le bon et Le mauvais côté de la voie."
"Après ses Nouvelles Tunisiennes, Maurice Valentin nous ramène à Mégrine, banlieue sud de Tunis, peu avant la guerre de 1939, au temps du Protectorat Français triomphant. Même si le mot n'existait pas, le racisme est là, sous-jacent. On mesure le fossé entre Européens et Arabes : Pourquoi, se demande Chadlia qui s'ennuie le dimanche, je ne peux pas frapper et dire : « Bonjour Madame ! Je viens passer un moment avec vous. » Intervient aussi la ...
Roman ; Tunis ; Protectorat ; Vie quotidienne ; Conditions sociales
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