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Documents  Carlier, Marc | enregistrements trouvés : 1

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Cote : 916.6 CAR

"A la veille de la Seconde Guerre mondiale, et face aux velléités conquérantes de la Libye mussolinienne, la défense de l'Empire français paraît bien insignifiante. En dehors des forces présentes au Maghreb (Algérie et Tunisie), celles de l'AOF et de l'AEF ne sont en effet composées que de forces de souveraineté : de sécurité intérieure, pour ne pas dire de stricte « police ». Avec la nomination du général Bührer, en mars 1938, au poste de chef d'état-major général des colonies, la situation va profondément évoluer. Sous son impulsion, la défense des confins aux frontières de la Libye est envisagée dans sa globalité, sous un commandement unique et comportant le prépositionnement de forces importantes non loin des futurs zones d'action.
Ainsi, on lui doit la création des bases d'opérations de Dirkou pour le Niger et de Largeau pour le Tchad, points d'appui disposant chacun d'un élément de manoeuvre terrestre et aérien. La résistance des éléments de couverture devait permettre l'intervention, dans un second temps, de forces mobiles tenues en réserve au sud, chargées de livrer un coup d'arrêt à hauteur des bases avancées du Kaouar ou du Borkou et d'interdire tout débouché de forces de l'Axe en zone sahélienne.
Si les événements qui se sont déroulés à partir de Largeau, au Borkou, sont connus de tous — cette base étant devenue l'atout majeur au Tchad pour Leclerc et ses hommes —, il en est tout autrement de la grande base de Dirkou, au Kaouar. Et pourtant, l'effort de guerre de l'AOF, de 1938 à 1940, en ce lieu perdu du sud-Sahara fut considérable, avec notamment la création d'un bataillon porté, première force mobile du genre au Sahara colonial. C'est cette histoire — totalement oubliée, sinon occultée du fait des événements de l'époque — qui est dévoilée ici. Devoir de mémoire envers les officiers, cadres, et anonymes de l'armée coloniale d'autant plus inédit, qu'avec le repli imposé par l'Armistice, la majorité des archives ont totalement disparu.
Véritable reconstitution historique, les révélations que nous livrons ici au public sont dues au colonel (ER) Marc Carlier, un ancien du groupe nomade de N'Guigmi, puis de la compagnie du Kaouar (et à ce titre chef de poste de Dao-Timni, le fort d'arrêt des confins libyens), qui a terminé sa carrière comme assistant technique auprès du chef d'état-major des armées du Niger. Marc Carlier est également l'auteur d'une étude sur les « Méharistes du Niger. Contribution à l'histoire des unités montées à chameau du territoire nigérien, 1900-1962 ». Pour réaliser le présent ouvrage, le colonel Carlier s'est adjoint les services du Centre d'études sur l'histoire du Sahara, et en particulier de son secrétaire général, Marc Franconie, lui-même ancien officier de la compagnie du Kaouar."
"A la veille de la Seconde Guerre mondiale, et face aux velléités conquérantes de la Libye mussolinienne, la défense de l'Empire français paraît bien insignifiante. En dehors des forces présentes au Maghreb (Algérie et Tunisie), celles de l'AOF et de l'AEF ne sont en effet composées que de forces de souveraineté : de sécurité intérieure, pour ne pas dire de stricte « police ». Avec la nomination du général Bührer, en mars 1938, au poste de chef ...

Sahara ; Niger ; Seconde Guerre mondiale 1939-1945

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