Documents  Ysquierdo, Antoine | enregistrements trouvés : 2

"« La guerre est un art simple mais tout d'exécution ». Antoine Ysquierdo rappelle cette maxime napoléonienne à plusieurs reprises et, simplement, il raconte la guerre et ceux qui la font. L'ouvrage relate la vie et les combats de ces hommes de guerre que sont les soldats d'élite de la Légion Etrangère. Pourtant, il n'y a pas de héros, seulement des exécutants qui, d'une guerre à l'autre vivent et meurent fiers de servir sous la flamme verte et rouge. Ce livre est un éloge instructif, écrit par l'un d'entre eux, du clan viril des unités d'élite.
Le sang de ces hommes coule pour la Nation souvent frileuse qui les emploie. Ils ne lui demandent rien, même pas considération ou reconnaissance, exigences des faibles. Leur fierté superbe ressemble parfois à un mépris dédaigneux pour ceux qui vivent hors du clan qui a pour devise Legio Patria Nostra. Eux ils sont d'ailleurs.
Après le rude apprentissage de Saïda, le légionnaire Ysquierdo est avec ceux du R.M.L.E. en Tunisie où, les mains presque nues, mal équipée d'armes désuètes, la Légion Etrangère est engagée contre l'Afrikakorps. Avec de Lattre, le R.M.L.E. devient le fer de lance de la 5e D.B., combattant du premier au dernier jour de la campagne.
Au 3e R.E.I., l'auteur est de tous les combats livrés sur la R.C.4, à Cao Bang, à That Khé. Avec la Légion Etrangère parachutiste, il combat avec les volontaires de l'élite légionnaire, ces nouvelles unités toutes célèbres, plusieurs fois décimées, chaque fois reconstituées. Elles meurent à Diên Biên Phu et, comme le phénix, renaissent pour combattre en Algérie.
Ils sont tous là, autour du caporal, du sergent, du lieutenant Ysquierdo, un des leurs, qui les dépeint et les raconte avec tout son talent et de tout son coeur fraternel. Ils vivent, combattent, meurent simplement, comme dédaigneux du monde extérieur fermé à leurs rêves : ils sont LES LÉGIONNAIRES !"