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"Rencontre d'un célèbre mystique du ne siècle,fondateur de l'ordre des derviches tourneurs, et d'un artiste contemporain.
Au travers de sept thèmes — la tolérance, la Création, le miroir, la poésie, la danse, la musique et l'amour — récurrents dans l'ouvre du poète soufi Mawlânâ Djalâl Oddîn-Rûmi, se découvre une oeuvre poétique fascinante que vient refléter comme un écho graphique le travail de Rachid Koraïchi.
Si la Création tout entière est miroir de la magnificence divine, les arts en sont le reflet le plus fidèle, et l'artiste devient alors l'intercesseur privilégié entre Dieu et la beauté du monde.
Jeu de miroirs infini qui ne pouvait que séduire un artiste comme Rachid Koraïchi pour qui la vie et l'art sont une seule et même entité."

""Vivre au désert (...), c'est apprendre la vie dans l'un des endroits les plus beaux et les plus intenses du monde."Jemia et J.-M. G. Le Clézio
Il est bien difficile de parler du désert. Il échappe aux mots. Nulle description, récit ou étude ne pourra jamais exprimer totalement l'émotion d'une rencontre entre l'homme et le désert. Tout se passe au-delà de la conscience, dans le corps et le coeur, comme une intuition de l'infini. C'est peut-être cela que l'on appelle "l'indicible".
Aussi Isabelle Massoudy a-t-elle eu recours aux talents conjugués d'une soixantaine d'écrivains, d'époques et d'origines diverses, pour tenter de cerner par des approches différentes, ce mystère du silence et de l'espace.
Et puis Hassan Massoudy vint... Hassan qui porte le désert en lui, par sa naissance, son enfance, sa culture, sa personnalité. Il vient traduire en lignes, en gestes, en signes, en jeu de couleurs, en élans à la fois spontanés et maîtrisés, cette "réalité abstraite" qui parle aux sens comme à l'esprit.
"Je souris à mon hôte avant qu'il ne descende de sa monture.
Il me rend fertile, même si ma terre est stérile." Al Taï" (4ème de couverture)

"Quand l'artiste fait école...
Avec Lassaâd Métoui, l'artiste prend une dimension initiatique. Il ne se contente pas d'exposer, il initie petits et grands à la maîtrise du calame.
« Lassaâd Métoui multiplie les démarches esthétiques, notamment dans le travail de la courbe et celui de la recherche plastique, pour faire de la calligraphie un art abstrait touchant un large public. »
Le Figaro (29/12/95)
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L'art de Lassaâd permet l'harmonie de la main et de l'âme, en laissant de côté, pour une fois, les outils modernes de communication.
« Avec Lassaâd, c'est un plaisir de regarder peindre les mots. (...) La calligraphie, c'est l'écriture en harmonie avec l'âme, car les lettres y sont libres. La beauté du geste enchante, comme le côté simple et primitif des roseaux taillés comme des becs d'oiseaux dans l'encre aux pigments naturels. »
Ouest-France (Orne-Est 20/10/95)"

"Durant la grande période classique arabe (IXe-et Xe siècles), les arts graphiques s'appliquent principalement au livre (enluminure, reliure dessinée, calligraphie proprement dite), l'architecture (mosquées, collèges ou marder sas, mausolées, palais, etc.), et aux arts déco ratifs comme la tapisserie et la céramique.
Le système calligraphique arabe repose su une gamme de signes et leurs variations entre la ligne verticale, l'horizontale, les points dia Critiques et les boucles qui forment la composition et fa combinaison entre le caractères, qui sont isolés ou associés.
Issue d'une antique graphie sémitique, la cal ligraphie de l'Islam a beaucoup évolué depuis les premiers manuscrits du Coran, se prêtant toutes sortes d'ornementations et de décor Lions si bien que la lettre faite image est devenue un paradigme essentiel de l'arabesque.
Cet ouvrage est le résultat d'une collabora fion soutenue pendant plusieurs années d'une consultation de milliers de manuscrit et documents précieux.
Une première version de ce livre a paru e 1976 sous le titre. L'Art calligraphique arab. Cette nouvelle édition a été entièremen : revue et enrichie, aussi bien pour le texte que
pour l'illustration." (4ème couverture)