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Documents  Khawam, René R. | enregistrements trouvés : 5

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René R. KHAWAM, né à ALEP en 1917, appartient à une famille d'origine iranienne.
Parle plusieurs langues dès son jeune âge, et commence à enseigner à 18 ans. Professeur de français, d'histoire et de ...


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Cote : 841 KHA

"Au commencement était le désert. C'est lui qui a d'abord façonné l'imaginaire arabe. Par ses violentes contraintes, il lui a dicté des règles de conduite extrêmes : nécessité absolue du court chemin, de l'approche fulgurante, essentielle, mépris voué aux arts encombrants au bénéfice exclusif de la poésie et de la musique. Par ses refus, par son austérité, par le vide qu'il impose aux âmes comme aux corps affamés, il lui a appris à faire ample provision d'images - licites et illicites : fontaines et jardins, filles offertes et tendres éphèbes aux yeux de gazelle, nuits éclairées de lune où circule la coupe de vin ambré... Car pour l'homme bien né, la vraie richesse est celle des mots. Caressés par les doigts du scribe ou les lèvres du diseur, ils sont un bien désirable entre tous : bon à partager avec l'ami de rencontre, à offrir à la délectation du prince, à transmettre aux générations en peine d'émerveillement.
Ainsi le désert, peuplé d'images paradoxales, devient source : où s'est abreuvée près de vingt siècles durant (dès avant l'islam) l'inspiration des poètes, lieu d'efflorescence de la plus haute parole, de toutes les possibilités du dire. Audaces verbales quasi rimbaldiennes, érotisme dévoilé sans honte, impertinences et inconvenances, culte enamouré de la beauté sous toutes ses formes, recherche savante du plaisir, transmutation exaltée de la douleur et du manque : telle est la poésie arabe, cultivée jusqu'à nos jours par une succession de génies remuants, iconoclastes, gourmands des mille et une saveurs du verbe.
Cette riche anthologie - la seule en langue française à embrasser aussi largement son sujet - donne de la civilisation arabe une image qui prend à contre-pied les sinistres clichés véhiculés par notre époque : la poésie y apparaît comme l'insurrection première de la soif et du désir, comme la quête toujours recommencée de notre impossible - et pourtant nécessaire - liberté."
"Au commencement était le désert. C'est lui qui a d'abord façonné l'imaginaire arabe. Par ses violentes contraintes, il lui a dicté des règles de conduite extrêmes : nécessité absolue du court chemin, de l'approche fulgurante, essentielle, mépris voué aux arts encombrants au bénéfice exclusif de la poésie et de la musique. Par ses refus, par son austérité, par le vide qu'il impose aux âmes comme aux corps affamés, il lui a appris à faire ample ...

Poésie arabe ; Anthologie

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Cote : 492 KHA

"A-t-on vraiment hi Sindbad le Marin? Si pour des millions de lecteurs le nom magique de Sindbad est inséparable de celui de Schéhérazade, c'est grâce à un subterfuge d'Antoine Galland, premier traducteur des Mille et une nuits au XVIIIe siècle. Car les aventures de l'intrépide marin, René R. Khawam nous le prouve, n'ont jamais fait partie des Nuits. Mieux, le texte qu'en donna Galland, et que la plupart des éditeurs ont repris d'après lui, n'est que « l'adaptation », fort édulcorée, d'un roman composé à Bagdad dès le IXe siècle. Ce roman, René R. Khawam en donne ici la première traduction intégrale, établie à partir des manuscrits anciens.
Et nous découvrons avec émerveillement un « autre » Sindbad, infiniment plus proche de la réalité historique de l'époque, même si l'aventure, avec son cortège de monstres et de magiciens, est toujours au rendez-vous. Nous sommes à l'heure où les marins arabes se lancent à la découverte des terres inconnues de l'océan Indien, atteignent Madagascar et pénètrent jusqu'en mer de Chine. Revenus à Bassorah, ils n'ont rien de plus pressé que d'aller raconter dans les tavernes les épisodes les plus mouvementés de leurs voyages... en mêlant suffisamment de vrai au merveilleux dont leur public est friand pour emporter l'adhésion des plus rétifs. C'est à partir de ces relations improvisées que les maîtres conteurs du moyen âge arabe ont tissé la trame de ce récit, prototype de tous les romans d'aventures à venir." (4ème couverture)
"A-t-on vraiment hi Sindbad le Marin? Si pour des millions de lecteurs le nom magique de Sindbad est inséparable de celui de Schéhérazade, c'est grâce à un subterfuge d'Antoine Galland, premier traducteur des Mille et une nuits au XVIIIe siècle. Car les aventures de l'intrépide marin, René R. Khawam nous le prouve, n'ont jamais fait partie des Nuits. Mieux, le texte qu'en donna Galland, et que la plupart des éditeurs ont repris d'après lui, ...

Contes ; Littérature arabe

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Cote : 845 ABD

"Si l'Occident « civilisé » se trouve aujourd'hui radicalement mis en cause par les porte-parole du Tiers Monde, force est de constater que c'est presque toujours au nom de systèmes idéologiques empruntés à l'Occident. Or les peuples d'Afrique, d'Asie, d'Amérique ont des raisons de résister à la civilisation capitaliste industrielle qui ne sont pas forcément celles que soupçonnait Marx. Malheureusement, rares sont les textes où une telle pensée, libre de toute idéologie d'emprunt, ait trouvé à se formuler.
Le présent ouvrage, discrètement publié à Paris en 1858 et aussitôt relégué dans les oubliettes de l'histoire par la censure officielle, est l'une de ces réconfortantes exceptions. Il ne s'agit pas d'une œuvre polémique (l'émir pousse même la courtoisie jusqu'à prononcer l'éloge de ses ennemis d'hier), mais de la profession de foi d'un homme qui, ayant accepté sa défaite, entend malgré tout faire connaître au monde les idées qui ont guidé son action. Ce n'est plus l'homme de combat qui parle, c'est le philosophe. Mais un philosophe nourri des doctrines de l'Orient, dont la pensée, toute en méandres, recourt volontiers à la parabole, à l'image.
Qu'on n'aille pas croire pourtant que les propos ici tenus, dans leur tonalité agréablement « archaïsante » à 'nos oreilles modernes, s'adressent à. d'autres qu'à nous.
Que lisons-nous en effet entre les lignes de cette méditation ? Que l'Occident, qui entend régenter le monde et qui a, à l'évidence, les moyens matériels de le faire, n'a peut-être pas toute la sagesse qu'il faut pour réussir dans cette entreprise. Qu'il possède les « techniques », c'est sûr, mais peut-être pas la « science » (le discernement). Qu'il profite de l'opportunité que lui offre sa puissance d'un instant, mais qu'il ne mesure probablement pas les conséquences de ses actes, conséquences qui pourraient bien se retourner contre lui s'il n'y prend garde, en même temps que contre tout le reste de la Communauté humaine.
On comprendra aisément qu'un tel texte n'ait rien perdu de son actualité."
"Si l'Occident « civilisé » se trouve aujourd'hui radicalement mis en cause par les porte-parole du Tiers Monde, force est de constater que c'est presque toujours au nom de systèmes idéologiques empruntés à l'Occident. Or les peuples d'Afrique, d'Asie, d'Amérique ont des raisons de résister à la civilisation capitaliste industrielle qui ne sont pas forcément celles que soupçonnait Marx. Malheureusement, rares sont les textes où une telle pensée, ...

Abd el-Kader (1808-1883)

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Cote : 390 KHA

" Instants de détente, où l'esprit se laisse aller aux confidences au milieu d'un groupe d'amis, moments de vérité où le fond de l'âme transparaît sans fard, soirées calmes où le rire fuse dans un échange de traits d'esprit et d'anecdotes significatives, voilà les circonstances qui ont donné naissance, au cours des siècles, aux" Propos des Arabes sur la Vie en Société ".
La matière de ce livre donne occasion de saisir sur le vif la mentalité et les réactions profondes d'une multitude d'hommes qui ont joué un rôle prépondérant dans l'histoire du monde arabe et musulman : Khalifes, conseillers politiques, diplomates, gouverneurs de provinces, généraux d'armées, théologiens, philosophes et bouffons de cour. Ces " Propos " étaient enfouis, et peut-être dissimulés, dans une masse de documents de toute sorte : ils apparaissent ici, dégagés de leur gangue, suggestifs et ductiles pour un observateur qui voudrait connaître dans sa vérité un interlocuteur ayant puisé comme lui dans un fonds commun de culture méditerranéenne.
Les " Propos " populaires (anecdotes, sentences) introduisent des hommes remarquables et leur donnent par avance une réplique savoureuse, non sans une certaine bonhomie souriante et une malice qui se réjouit devant le spectacle comique offert gratuitement par la société aux individus démunis d'argent et ne pouvant par conséquent se payer une place au théâtre.
Expression d'un groupement humain dans ses caractères propres et dans son évolution, les " Propos des Arabes sur la Vie en Société " sont ainsi, non seulement une découverte de l'autre, mais encore, par comparaison, une réaffirmation de soi dans la perspective d'une compréhension mutuelle entre les peuples."
" Instants de détente, où l'esprit se laisse aller aux confidences au milieu d'un groupe d'amis, moments de vérité où le fond de l'âme transparaît sans fard, soirées calmes où le rire fuse dans un échange de traits d'esprit et d'anecdotes significatives, voilà les circonstances qui ont donné naissance, au cours des siècles, aux" Propos des Arabes sur la Vie en Société ".
La matière de ce livre donne occasion de saisir sur le vif la mentalité et ...

Vie sociale ; Société ; Propos

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