UV
Cote : 314 JAS
« Amené par mon métier, écrit l'auteur de ce livre, à jouer un rôle dans la dernière et navrante scène du drame de l'Algérie perdue, auprès des victimes de ce drame venant chercher refuge en France, j'ai constaté que plus encore que d'aide matérielle, ces malheureux recherchaient une amitié, un contact humain.
Ce lien avec une société inconnue dans laquelle ils étaient transplantés, c'est cela que j'ai tenté d'être pour eux jour après jour pendant des mois.
C'est ainsi que commença pour moi cette longue, passionnante, accaparante expérience.
Tous ces harkis sont très vite devenus mes amis. L'attachement qu'aujourd'hui j'ai pour eux, je le sens réciproque et c'est pour moi une grande joie. Ainsi, en apprenant à les aimer, je les ai vus vivre... J'ai cru bon d'écrire ces histoires vraies, chacune prise en elle-même n'a évidemment qu'un intérêt anecdotique; leur somme, pourtant, me semble pouvoir donner au lecteur une occasion de mesurer l'ampleur des problèmes qui se posent à ceux qui ont été contraints de fuir leur terre natale.
Ils sont ainsi plusieurs dizaines de milliers dont l'État est responsable. Et les Français, vis-à-vis d'eux, doivent se sentir solidaires.
Parce que chacun d'entre nous porte une responsabilité dans le drame de l'Algérie perdue, chacun doit aussi en assumer les conséquences, toutes les conséquences. »
« Amené par mon métier, écrit l'auteur de ce livre, à jouer un rôle dans la dernière et navrante scène du drame de l'Algérie perdue, auprès des victimes de ce drame venant chercher refuge en France, j'ai constaté que plus encore que d'aide matérielle, ces malheureux recherchaient une amitié, un contact humain.
Ce lien avec une société inconnue dans laquelle ils étaient transplantés, c'est cela que j'ai tenté d'être pour eux jour après jour ...
Harki ; France ; Rapatriement
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