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"La richesse et l'économie indigène ou européenne est surtout agricole. Cette économie a été touchée de plein fouet par la récession qui se traduit ici par la mévente du blé dont el Constantinois est la partie la plus importante d'Algérie qui produit cette denrée: à leur tour les colons vignerons ont subi l'effet de la mévente du vin, les mines, le trafic portuaire ont été également ralenti voir même arrêté leur activité d'extraction minière, les groupuscules d'extrême droite française se sont déployés suggérant à la fois aux colons et aux fellahs des solutions à leurs problèmes.
L'émeute inter-communautaire qu'a vu le Constantinois en 1934, tire ses origines - en grande parité - de la différence du niveau de vie des trois éléments de la population algérienne.
L'exploitation des terres "à statut indigènes" été souvent une source de conflit et détournement et de pratiques usuraires face à ces difficultés, les Pouvoirs publics tentent d'instituer des organismes régulateurs tel l'Office du blé. La réforme fiscale de 1919 est aussi correctif de répartition des charges fiscales entre les indigènes et les européens en comprensation à l'effort de guerre des premiers." (4e de couv.)

"De par ses Grands-parents, Mostéfa HADDAD est originaire des Monts Ouled Sultan (nord-ouest de la vile de Batna). II a fait ses études en Tunisie, Egypte, Algérie et France. Titulaire du Baccalauréat en 1966, licencié en histoire (Université d'Alger), ancien élève de l'E.N.S (Alger) maîtrise, DEA, Doctoral de 3° cycle et thèse d'État (Université de Provence, France) Auteur d'une trentaine d'écrits : articles de revues spécialisées communications, notices biographiques, sur l'histoire de l'Algérie contemporaine, etc.
Maitre de conférence à l'Université de Constantine où il enseigne depuis 1971, il est membre de nombreuses d'études et de Recherche et d'associations dont le Conseil Supérieur de l'Éducation (Alger) : la Commission Pédagogique Nationale de l'enseignement et de la culture Amazigh, Ministère de l'Enseignement Supérieur (Alger) : le Comité de rédaction de la Revue d'Histoire Maghrébine (Tunis) : la Commission Marocaine d'Histoire Maritimes, Rabat, (Maroc) : l'Association Française pour l'Étude du Monde Arabe et Musulman (France) : l'association Mémoires Méditerranéennes, Aix-Provence (France). S'intéresse particulièrement à l’étude et la collecte de la tradition orale dans le Constantinois notamment dans les Aurès et le domaine Chaoui et dirige des travaux de recherche de thèses sur l'Histoire contemporaine de l'Algérie.
Cet ouvrage est le fruit de recherches et d'investigations dans les Archives en Algérie et en France qui s’étalent sur une période de plus d'un quart de siècle. Le point saillant de l’étude consacrée à l'Est Algérien (le Constantinois) durant l'intermède de l'entre-deux guerres est l'émergence d'une Intelligentsia algérienne issue de l'École publique avec ses journaux, ses publications, ses doléances vis-à-vis de la toute puissante Administration. Cette tendance essentielle dans la cristallisation du mouvement national algérien est conduite par le Dr M.S. Bendjelloul, Président de l’Association des Elus Musulmans du Département de Constantine. Les Oulemas islahïstes "réformateurs religieux" lui emboitent le pas mais avec ses moyens plus efficaces, en l'occurrence les écoles de l'enseignement traditionnel monolingues qui comblent le vide laissé par l’École officielle, cet aspect de l'influence à double facettes marquera l'Histoire culturelle et mentale de l'Algérie depuis les années trente jusqu'à nos jours. Est-il nécessaire de souligner que l'Histoire officielle, notamment les manuels scolaires, occulte le rôle du Dr M.S. Bendjelloul pour lequel l'auteur a essayé de retracer son itinéraire militant."
(4e de couv.)