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Documents  Zakine, Hubert | enregistrements trouvés : 11

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Cote : 845 ZAK

"Comme tous les samedis matins, dès neuf heures, la Grande Brasserie, elle fait peau neuve. Y sont tous là, les buveurs de kaouah dans le traditionnel verre à la turque, les commerçants du coin qui tapent un bain de jouvence auprès de l'amitié d'enfance, les joueurs de flippers qui secouent le billard comme un prunier et font Tilt à chaque partie, tout un monde bon enfant, habitué du lieu avant d'entreprendre leur journée.
Je parade au milieu des profiteurs en répétant comme un sa-mate que je vais devenir le roi des coiffeurs de Bab El Oued.
— Le roi des cornichons, ouais ! Reprennent en choeur mes amis qui me souhaitent bonne chance à leur manière.
Car, ici, la dérision et le persiflage y sont monnaie courante et celui qui s'en offusque, mieux, y va se jeter au Kassour. Au contraire, y peut se vexer s'il est pas l'objet de cette marque d'intérêt de la part des copains.
Moi, je me prépare à une ruée vers l'or en ouvrant mon salon. Une sacrée journée à rendre fartasses tous les profiteurs. Pour la circonstance, j'aurai le renfort de l'ancien propriétaire du salon qui a gagné, dans sa jeunesse, plusieurs concours de coiffure en plus des courses cyclistes.
Malgré les traditionnels rouspéteurs, le calme, y revient surtout quand l'ancien propriétaire y s'en mêle : le premier qui resquille, je lui tape une coupe à la bol de loubia !
— Les cheveux blancs et la réputation de sportif méritent le respect Commente Maurice le boucher cachir attenant le salon." (4ème couv.)
"Comme tous les samedis matins, dès neuf heures, la Grande Brasserie, elle fait peau neuve. Y sont tous là, les buveurs de kaouah dans le traditionnel verre à la turque, les commerçants du coin qui tapent un bain de jouvence auprès de l'amitié d'enfance, les joueurs de flippers qui secouent le billard comme un prunier et font Tilt à chaque partie, tout un monde bon enfant, habitué du lieu avant d'entreprendre leur journée.
Je parade au milieu ...

Bab-el-Oued, quartier ; Roman historique ; Nostalgérie

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Cote : 917.1 ZAK

"La mémoire est chose bien fragile. 40 années ont blanchi bien des
cheveux et arrondi bien des tailles depuis le tragique exode de 1962. Les mots et les images de notre jeunesse sont gravés à jamais dans nos coeurs et si le temps a tamisé les chagrins, nôtre belle capitale a subi les fêlures des années enfuies.
Dans cet ouvrage, l'auteur propose à ses compatriotes un recueil de 150 cartes postales COULEURS de l'époque française et 50 poésies puisées à la source de sa nostalgie.
comme pour ses précédents ouvrages « La mémoire du football l'Afrique du nord» et « Il était une fois Bab El Oued», sa seule ambition demeure la sauvegarde de la mémoire de l'Algérie Française AFIN QUE NUL N'OUBLIE.
Hubert ZAKINE"
"La mémoire est chose bien fragile. 40 années ont blanchi bien des
cheveux et arrondi bien des tailles depuis le tragique exode de 1962. Les mots et les images de notre jeunesse sont gravés à jamais dans nos coeurs et si le temps a tamisé les chagrins, nôtre belle capitale a subi les fêlures des années enfuies.
Dans cet ouvrage, l'auteur propose à ses compatriotes un recueil de 150 cartes postales COULEURS de l'époque française et 50 poésies ...

Alger, commune ; Ouvrages illustrés ; Souvenir

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Cote : 417 ZAK

""La langue de chez nous autres, elle utilise tous les dialectes, toutes les
expressions, toutes les langues latines pour dire les phrases et les mots
nous passent par la tête. Alors, plutôt que de vous saouler sans anisette, mieux je vous tape le dictionnaire de chez moi pour vous parler du parler de chez nous autres. C'est un mélange « trabadia la mouquère » avec des Zestes venus de tous les citronniers du monde entier mais c'est pila que e Parlais dans ma famille qu'elle est issue de Bab El Oued mais aussi de la casbah judéo-arabe. Mon maître d'orthographe de la nie Rochambeau Y s'en est allé rejoindre le pays de bon dieu, reusement le pauvre, ou sinon
meurt de mauvais sang.
Que tous ceux qui t'aiment chercher des poux dans la tête de ceusses qui
babouches creusent les méninges y t'aillent là où le bon dieu il a perdu ses
abouches Parce que le parler de chez nous, il est plusse phonétique que
Linguistique, alors, lâchez-moi la grappe, hein Ou allez-vous jeter au
Assour »" 4ème couv.)
""La langue de chez nous autres, elle utilise tous les dialectes, toutes les
expressions, toutes les langues latines pour dire les phrases et les mots
nous passent par la tête. Alors, plutôt que de vous saouler sans anisette, mieux je vous tape le dictionnaire de chez moi pour vous parler du parler de chez nous autres. C'est un mélange « trabadia la mouquère » avec des Zestes venus de tous les citronniers du monde entier mais c'est pila que e ...

Langage pied-noir ; Pataouète ; Sabir ; Dictionnaire

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Cote : 840 ZAK

"ALGER 1922
Après une dure journée de travail, Jonas Atlan rangea ses outils de petite menuiserie, jeta un dernier coup d'oeil pour voir si tout était en ordre puis ferma son atelier où il entreposait les matelas à garnir de laine.
Jonas était le matelassier-ébéniste de la casbah d'Alger, cumulant ses deux métiers avec un égal bonheur. Tantôt, il remplaçait et aérait la laine, tantôt il changeait la toile, piquait sa grande aiguille recourbée pour réaliser la bordure faite de gros bourrelets, tantôt il recollait le bois d'une chaise, d'une table ou d'un lit. Son travail toujours impeccable lui valait une très belle réputation au sein de la vieille ville, casbah judéo-arabe où il avait ouvert les yeux et qui était fréquentée essentiellement par les descendants des juifs d'Espagne après les inquisitions de 1391 et 1492.
Chaque soir, en descendant la rue Marengo, grande zébrure qui séparait la vieille ville en deux parties, Jonas s'arrêtait au café Lévy pour boire une anisette, geste immuable qui lui donnait l'impression de perpétuer son enfance auprès de ses amis de toujours. Il n'était pas un buveur mais avait un besoin viscéral d'être au milieu de ce peuple pauvre mais très attaché à des valeurs communautaires.
Il était un maillon de cette chaine invisible qui reliait son quartier à Alger et il ne pouvait imaginer quitter la casbah pour habiter un autre quartier. Il avait usé ses culottes sur les bancs de l'école de la rue du Soudan jusqu'à l'âge de douze ans avant de devenir apprenti-matelassier chez son oncle Messaoud..." (4ème couverture)
"ALGER 1922
Après une dure journée de travail, Jonas Atlan rangea ses outils de petite menuiserie, jeta un dernier coup d'oeil pour voir si tout était en ordre puis ferma son atelier où il entreposait les matelas à garnir de laine.
Jonas était le matelassier-ébéniste de la casbah d'Alger, cumulant ses deux métiers avec un égal bonheur. Tantôt, il remplaçait et aérait la laine, tantôt il changeait la toile, piquait sa grande aiguille recourbée ...

Roman historique ; Juifs d'Algérie ; Alger, commune

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