Documents  Pagé, Georges | enregistrements trouvés : 4

"Georges Pagé a passé deux ans en Algérie de 1960 à 1962. Il a aimé ce pays, compris ce qui faisait sa personnalité.
Il s'est attaché à son histoire de 1830 à 1962, particulièrement pour les années de 1942 à 1945, et celles de la guerre de 1954 à 1962.
Il retrace les étapes où s'alternent successivement l'inquiétude, l'espoir, les déceptions et les déchirements. Ce témoignage est sincère et vivant, où la simplicité n'exclut pas la vérité.
La rencontre avec le général Massu a été déterminante pour écrire ce livre.
L'auteur n'oublie pas qu'il fut un « appelé », c' est pour cela qu'il veut forcer le mur du silence qui entoure « les appelés d'Algérie ».
On aurait tort de suspecter d'excessive nostalgie, ce livre est très argumenté et documenté.
L'ouvrage est un appel contre l'oubli. L'histoire qui ne retient qu'une version des faits est une dangereuse imposture !..."

" La guerre d'Algérie a occupé la une des journaux pendant plus de sept ans.
Toute une génération, de jeunes hommes de vingt ans nés entre 1932 et 1942, est partie là-bas.
Les blessures infligées par la guerre en Algérie ont été considérables pour les hommes du contingent mais aussi importantes pour la communauté pieds noirs.
Quelle chance d'être né au monde sur les collines de Tipasa et non à St Etienne ou â Roubaix, connaître ma chance et la recevoir avec gratitude » écrivait : Albert Camus.
Etre né et vivre sur cette terre d'Algérie était une chance. Mal informés des métropolitains considéraient qu'être nés là-bas était une faute.
Georges Pagé était un appelé métropolitain, il a côtoyé de près la communauté arabe et française, il livre ses impressions.
Après avoir contacté des acteurs privilégiés dans ce conflit : Mme le Général Valéry André, Le Général J. Massu, le Général Bigeard, le Général Grillot, le Général Gerin-Roze, le Général Merle, le Général A. de Pouilly, l'Amiral Ph. De Gaulle, le Colonel Argoud, le Commandant Hélie Denoix de Saint Marc, J.P. Chevènement, J. Chirac, P. Messmer etc.
Georges Pagé, présent en Algérie de juillet 1960 à juillet 1962, a vu vivre, souffrir, être tristes ou gais tous ces français d'Algérie, ces musulmans, ces harkis ces militaires appelés ou de carrière, a voulu par ce livre leur rendre hommage." (4ème couv.)