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Monographie

H 0 Soirées de Carthage ou dialogues entre un prêtre catholique, un muphti et un cadi ; suivi de la clef du Coran

Bourgade, F.

Lib. J. Lecoffre;Lib. B. Duprat

1852

297 BOU

Coran ; Catholique ; Carthage ; Religion ; Islam ; Christianisme ; Enseignement religieux

Niveau d'autorisation : Public

Sommaire : AVANT-PROPOS. Carthage. — Son rôle dans l'antiquité. —Grande jusque dans la défaite. — Prestige de ses ruines. — Mot de Marius. — Son rôle .dans l'Église. — Mot d'un grand pape qui lui assigne son rang. — Contraste entre le voeu de Caton et celui de saint Louis. La mission de :saint Louis se continue. — Chapelle de Carthage.' —Influence de ce monument. —Affranchissement de l'esclavage. — Belle conduite du bey de Tunis. — Établissements chrétiens nés à l'ombre de la chapelle. — Appel aux amis
de la civilisation. p. I à 5

DIALOGUE I. Le muphti rencontre la soeur de charité qui soigne sa femme. — Adieux réciproques. — Entretien. —Le muphti admire le dévouement de la soeur de charité. — Pour témoigner sa reconnaissance, il offre à la sœur de l'argent pour .se marier. — Réponse de •la soeur. — Motif de son dévouement. — Admiration du muphti. —Parallèle entre la femme chrétienne et la musulmane. — La femme musulmane est ce que l'homme la fait. L'homme est ce que la femme le fait. — Inconvénients du divorce. — La
parole de Jésus-Christ plaît au muphti. — Le muphti veut voir un prêtre chrétien p. 7 à17

DIALOGUE II. Trois classes d'oulémas. — Colloqué entre le muphti et le cadi. — Bonne renommée (le la soeur de charité. — Son dévouement inspire au cadi les mêmes réflexions qu'au muphti. — Amour-propre du cadi blessé par une parole de la soeur. — Proverbe arabe au sujet de l'éducation. — Dispositions du Coran de nature à abaisser la femme. — Signes qui indiquent que les chrétiens ne sont pas impies. — Ce qu'il leur manque, au dire du cadi, pour être agréables à Dieu. — Pensées du cadi sur le divorce.— Les chrétiens autorisés par le Coran à s'en tenir l'Évangile.
Les prêtres chrétiens loués par le Coran. — Le cadi.insinue au muphti les questions qu'il doit adresser au prêtre quand il le verra p. 18 à 28

DIALOGUE III. Le prêtre se rend chez le muphti — Échange de politesses. — Conversation sur le célibat. La virginité louée par le Coran. — Comment le Coran raconte l'annonciation faite à Marie. — Femmes du paradis. — Le véritable musulman , c'est le chrétien. Faut-il prendre à la lettre le paradis du Coran. — Discussion entre le prêtre et le muphti à ce sujet. — Mahomet mis en contradiction avec lui-même.— Entretien sur la polyglimie.—Dans la maison du cadi, une femme en prison, une négresse dans les fers. — La polygamie est-elle favorable à la propagation de l'espèce? — Statistique comparative des pays où règne la polygamie et de ceux oit elle n'est pas reconnue. — Versets du Coran qui prouvent que la polygamie est un désordre. — Nombre des femmes de Mahomet. —Nombre et noms de ses enfants. — Terrible alternative de la femme dans la polygamie. — Leçon donnée par le prêtre au cadi sur le respect humain. — Séparation des deux interlocuteurs P. 29 à 42

DIALOGUE IV. Nouvelle entrevue du muphti et du cadi. — Le cadi demande compte de l'entretien avec le prêtre. —Comparaison que fait le muphti entre le prêtre et le soldat français. — Nouvel examen par le muphti et le cadi des versets relatifs aux promesses du paradis. — Nouvel examen de la polygamie. — Le cadi fait part de son expérience pour en faire ressortir les inconvénients. — Achmet, bey de Constantine, cité pour exemple. — Lettre d'un pèlerin P. 43 à 53
DIALOGUE V. Le muphti rend la visite au prêtre. — Comparaison entre le -carême et le ramadan. Les prescriptions du ramadan sont-elles plus sévères touchant le manger?
. — Sont-elles plus sages touchant les personnes qui sont tenues au jeûne ? Sont-elles plus-en harmonie avec les affaires ? — Sont-elles plus conformes à la morale ? — Manger la nuit est-il plus parfait que de manger le jour? —La sévérité est-elle une perfection dans la religion ? — Le Coran permet-il aux musulmans de boire du vin?-- Examen
de plusieurs passages. — Conclusion pratique du muphti. — Que penser de la viande de porc ? p. 54 à 62

DIALOGUE VI. Nouvelle entrevue du muphti et du cadi. Mauvaise humeur du cadi. — Comparaison entre la vérité purifiée d'erreurs et l'or purifié d'alliage. — Observations sur l'entretien qui a eu lieu avec le prêtre. — Appréciation du cadi sur les désordres du ramadan. — Caracous. — Passage de l'ouvrage Assoul-el-Fouka, relatif à ce qui est de précepte et de conseil p. 63 à 68

DIALOGUE VII. Nouvelle visite du muphti au prêtre. — Le muphti manifeste son étonnement sur ce qu'il a vu en passant devant l'église. — Mot léger du muphti relevé par le prêtre. — Comparaison entre le signe de la croix et la fathha. -- Le muphti scandalisé du mystère de la sainte Trinité. — Le muphti agréablement détrompé. — Jésus-Christ doit-il être appelé Esprit de Dieu ou Parole de Dieu? — L'Incarnation annoncée par le Coran. — Examen du passage du Coran d'après lequel les musulmans croient que Jésus-Christ n'est pas mort. — Les interlocuteurs restent d'accord. — Le muphti scandalisé du culte des images. —Des signes semblables se trouvent dans le culte des musulmans. — Les interlocuteurs finissent par s'entendre aussi
sur ce point. . p. 69 à 8o

DIALOGUE VIII. Le muphti raconte au cadi l'entretien qu'il a eu avec le prêtre sur le sujet précédent. — Chacun fait ses réflexions. — Quatre célèbres commentateurs musulmans s'accordent à dire que le reproche d'adorer trois Dieux s'applique à une secte chrétienne contemporaine de Mahomet. — Leurs paroles. — Les musulmans plus sévères sur ce point que le Coran envers les chrétiens. — Mahomet a reproché à une fraction d'Arabes d'adorer trois divinités femelles. — Les musulmans moins justes à l'égard des chré-
tiens que les chrétiens à l'égard des musulmans. — Les chrétiens ne sont ni polythéistes ni idolâtres. — Le cadi désire faire connaissance avec le prêtre p. 81 à 91

DIALOGUE IX. Réunion du prêtre, du muphti et du cadi. — Les chrétiens doivent être regardés comme bons musul- mans d'après le Coran. — L'Évangile qui confirme les Écri. tures, d'après même le Coran, n'a pas besoin d'un autre livre pour être confirmé. — Jésus-Christ, Parole de Dieu doit être au-dessus de ceux même à qui Dieu a parlé. — Mahomet a- t- il plus de titres que Napoléon au titre de prophète ? — On ne peut alléguer •en sa faveur le don des miracles. — Il n'a pas été prédit par les Écritures. — Les passages qu'on allègue en sa faveur, n'ont pu être détruits par • les chrétiens ni les juifs. — L'imprimerie meilleure sauvegarde que l'écriture de main contre l'altération des livres. — Napoléon , plus sage que Mahomet ; il ne s'est pas donné pour ce qu'il n'était pas. — Altercation entre les interlocuteurs. — Le prêtre apaise le muphti et le cadi par un verset du Coran p. 92 à 110

DIALOGUE X. Le cadi cite un passage de l'Évangile par lequel il prétend que Mahomet a été prédit. — Circonstances de temps qui ne permettent pas d'appliquer ce passage à Ma- homet. — Le nom de Paraclet ne peut s'appliquer à Maho- met. — Ni sa naissance, ni sa conduite, ni ses enseigne- men ts, ne justifient ce nom. — Intervient un derviche un peu frondeur. — Déjeuner p. 112 à I2I

DIALOGUE XI. Entretien sur Mahomet entre le prêtre et le derviche. — Mahomet a réuni sous un même drapeau les peuplades de l'Arabie, et leur fait connaître le dogme de l'unité de Dieu.—Le Coran à côté de l'Évangile, c'est le soue fle semoun après celui du zéphyr. — Mahomet a dérogé à l'Évangile. — Conséquences fâcheuses pour la société.— Esclavage. — Le derviche ne le désapprouve pas pour les autres, mais il le repousse loin de lui. — Réponse énergique à ce sujet. — Tableau d'une famille victime du di- vorce. — Une femme sous le bâton. — Contraste de cette conduite et la conduite tracée par Jésus-Christ. -- Contrai- rement à ce que l'on croit assez généralement, le Coran donne .une bien petite idée de Dieu. — Rapprochement entre le Dieu du Coran, le Dieu de Moïse et le Dieu de l'Évangile. —Si les musulmans sont conséquents, ils doivent
regarder comme inspirés, non-seulement tous les législateurs de l'antiquité , mais encore tous les aventuriers arabes qui Ont voulu supplanter Mahomet. — Curieux aveux et langage frondeur du derviche. — Il déconcerte le muphti et le cadi. p. 122 à 139

DIALOGUE XII. La promesse que les musulmans appliquent à Mahomet, s'applique à la descente du Saint-Esprit sur les
apôtres. — Histoire et explication. — Contraste entre les
moyens qu'a employés Mahomet dans l'établissement de sa
religion, et ceux qu'a employés Jésus-Christ pour l'établissement de la sienne. 14o à 151

DIALOGUE XIII. Mahomet ne donne pas une preuve de sa mission par la pureté du culte. — Le Coran consacre plusieurs pratiques de l'idolâtrie. — Temple de la Mecque consacré avec toutes ses traditions. — Par l'orientation obligée de toutes les mosquées vers ce temple, les musulmans identifient en quelque sorte leur culte avec celui des idolâtres. — Le pèlerinage entaché du même vice : pierre noire pierre blanche; puits de Zemzem, etc. , etc. — Description du pèlerinage. — Les deux Beiram. —Un mot sur les imans p. 152à 160

DIALOGUE XIV. Mahomet ne donne pas une preuve de sa mission par l'unité de sa doctrine.— Versets se contre-
. disant. — Les soixante et treize sectes ne sont pas condamnables. — A quel principe d'unité pourraient-elles avoir recours? — Est-ce aux imans? — Est-cc aux kalifes ? —Contraste sur ce point entre la religion de Jésus-Christ et celle de Mahomet. — Un enfant musulman et un enfant catholique rendent compte de leur croyance. —La violence a établi l'Islam, l'ignorance le conserve. — Taches flétrissantes des kalifes p. 161 à 175

DIALOGUE XV. Quel titre accorder à Mahomet? — Moyens et circonstances qui expliquent ses succès. — Passages relatifs au dernier avénement de Jésus-Christ. — Accord entre les interlocuteurs.—Séparation et adieux. p.176 à 188

Tables des Matières : DIALOGUE I. Mission que la Providence impose à la France en Algérie. Projets de la France conformes à cette mission.
L'Arabe aime la paix par goût, comme il fait la guerre par devoir de religion. — La présence d'Abd-el-Kader en Algérie, nuisible aux intérêts matériels et aux intérêts religieux des Arabes. — Les promesses de succès que le Coran fait aux musulmans se sont réalisées en faveur des Français. — Avantages qu'Abd•el-Kader peut retirer pour lui et pour les Arabes de son séjour en France. — Abd-el-Kader est-il en droit d'exiger l'exécution de la promesse relative à sa liberté, supposé qu'il y en ait eu ? — Il est de l'essence d'un contrat qu'il y ait réciprocité d'obligations. — La promesse de renoncer pour toujours aux hostilités a-t-elle pu être sincère de la part d'Abd-el-Kader ? — Les raisons qu'on allègue en sa faveur militent contre lui. Le Coran code impolitique. — Pourquoi saint Louis prisonnier inspirait tant de confiance aux musulmans ; pourquoi Abd-el-kader inspire tant de défiance aux chrétiens ? — Le bon sens sauve Constantinople, le fanatisme perd le Magreb. — Portrait de Mahomet II. p. 3 à 25
DIALOGUE II et DIALOGUE III. Vive altercation entre le cadi et le Dziri. — Principaux versets du Coran , par lesquels il est déclaré que Mahomet n'avait pas le pouvoir d'opérer des miracles. --Vive altercation.— Insister pour l'affirmative, c'est prêter à Mahomet le ridicule des musiciens dont parle Horace. —Encore une altercation entre le cadi et le Dziri p. 26 à 42

DIALOGUE IV. Borak, monture de Mahomet. — Détails du voyage nocturne de Mahomet dans les sept cieux. — Le fait nié par les Mecquois, par Moavia et A ïcha. — Consi-
déré comme fait matériel, le voyage nocturne est démenti par l'histoire, par les contradictions qu'il renferme et par les contradictions qui en découlent. — Considéré comme une vision, ce voyage ne peut être qu'une illusion. p. 43à 53
DIALOGUE V. Doutes du Dziri. — Motifs de ces doutes. — Le cadi cherche à rassurer son collègue. — Clef pour expliquer le Coran. — Cette clef est fournie par les docteurs et par le Coran même. — Conception de Jésus dans le sein de Marie. — Comment est racontée sa naissance. — Le Coran permet-il de nier la foi à l'extérieur? p. 54 à 6o
DIALOGUE VI. La clef justifiée par le langage et la pratique des bons musulmans, comme Abd-el-Kader et tous les cheiks. — Paroles d'Abd-el-Kader. — Paroles de Bou-Maza. — Paroles d'un cheik voisin de Bougie. — Crédulité des Arabes •
à tout ce qui a l'apparence du merveilleux p. 6i à 67
DIALOGUE VII. Promenade avant le déjeuner. Un quiproquo amène le sacrifice d'une poule et une scène tragique.
— Toutes ces péripéties sont amenées par la 'découverte de la clef. — Liberté accordée à deux esclaves. p. 68 à 72
DIALOGUE VIII. La clef appliquée aux miracles de la Sonna en général. — Déjeuner, jarre de lait, chant des bédouines. — La conversation des convives roule sur les miracles attribués à Mahomet. — Deux signes particuliers en montrant —Journées de Beder et d'Ohod. p. 73 à 8t-
DIALOGUE IX. Application de la clef à quelques faits particuliers. — Chaire qui parle. — Chameau qui se plaint. -Mahomet pressé par des besoins naturels. — Le talent d'un domestique se révèle. — Discours du cadi. — Discours du domestique, devenu prédicateur. p. 81 à 89
DIALOGUE X. Application de la clef aux récits de la Sonna. — Les hadiths ou récits divisés par les docteurs musulmans en trois classes principales. — Aucun de ces hadiths n'a les conditions requises pour devenir matière de foi. Le-,
docteurs El-Boughari, Moslem. — Insuffisance des règles que les docteurs ont établies pour discerner la vérité des hadiths. — Prouvé par la critique que des hadiths qu'on a voulu faire remonter jusqu'à Mahomet, ne remontent qu'aux Abbassides. — Fausseté de la tradition qui attache des faveurs particulières à la lecture de chaque sourate dl, Coran. —Détail de ces faveurs p. go à 1°5
DIALOGUE XI. Règle pour discerner entre le langage de Dieu et le langage de l'homme. — Combien les récits des
Arabes sont suspects, même en matière profane. — Des-
.,
cription de Rome par les géographes musulmans. — Appli-
cation de la clef à la sourate Joseph. — Contrairement à ce qui' est dit à la fin du récit, le contenu de cette sourate était connu avant Mahomet. Les détails que Mahomet donne, en s'écartant du récit de Moïse, portent le cachet du mensonge p. zo6 à 125 •
DIALOGUE XII. Application de la clef aux autres versets du Coran. — Versets démentis par l'histoire. — Versets contradictoires. — Versets démentis par l'astronomie. — Versets prescrivant des actes d'idolâtrie p. 126 à 136
DIALOGUE XIII, Les musulmans, pour expliquer les contradictions qui se trouvent entre versets et versets, ne peuvent avoir recours à l'abrogation des uns par les autres. —Pourquoi p. 137 à 144
DIALOGUE XIV. Rupture entre le Dziri et son secrétaire. —Le Dziri fait des observations et tire des conséquences omises par son secrétaire. — Différence entre le langage de la Bible et celui du Coran, relativement à David et à Nathan, — relativement à Salomon et à la reine de Saba. —
Armée de Salomon, composée d'hommes, de génies et d'oi-
seaux. — République des fourmis. — Langage et ambas-
sade de la Huppe. — Mahomet justement appelé, par les
Mecquois; poète p. 145 à 156
DIALOGUE XV. On trouve dans le Coran un système de douceur et un système de violence en matière de religion. —Conséquences. — Avec le système de violence se coordonnent la guerre sainte, le sacrifice (les biens — Avec lesa-
crifice des biens et des personnes se coordonnent les jouis- sances du paradis. — Ce qui dans l'esprit des musulmans est regardé comme fin, n'était qu'un moyen dans l'intention de Mahomet, et vice versd, Mahomet se proposait comme fin, ce qui, dans l'esprit des Arabes , n'était qu'un moyen
DIALOGUE p. 157 à 164
XVI. Conséquences funestes de l'enseignement du paradis, tel que les musulmans l'entendent. — La femme, Chez eux, est tout et elle n'est rien. — Dieu n'est rien, les plaisirs de l'homme sont tout. — Conséquences relatives à la littérature et aux moeurs
DIALOGUE p. 165 à 17o
Di
XVII. Contradiction entre décrets éternels et décrets éternels. — Conséquences relatives à la morale. —Il faudrait réformer les pensées et le langage. — Qu'est donc le Coran? — Incrédulité du Dziri. — Que faire, que devenir?—Moyen proposé par le cadi.... p. 171 à do

Langue : Français

Mention d'édition : 2e éd.

Lieu d'édition : Paris

Description matérielle : - 193 p. +184 p. ; 22 cm.

Origine : Don

Notes : Table des matières

Localisation : Silo 4 bis Livres précieux


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