Jacqueline, née à Oran, après la guerre, dans une famille pied-noir, installée en Algérie depuis quatre générations, vit heureuse avec ses parents, et sa sœur aînée. Mais la guerre commencée en novembre 1954 s’intensifie, et s’installe dans les villes. À plusieurs reprises, elles échappent à la mort, et le 5 juillet 1962, dans les rues d’Oran, elles ont la vie sauve grâce au sang-froid de sa sœur. Arrivée en France, à Lyon, elle s’adapte à sa nouvelle vie, à des températures polaires, à la froideur des Lyonnais. Son père, nostalgique, meurt en 1970, emporté par un cancer. Elle fait la connaissance d’un Bônois, qui deviendra son mari.