Taillart p. 206-207
1675. •DIEUZAIDE (Victor). Histoire de l'Algérie (1830-1878). Oran. Heintz, 2 vol. ln-8% t. I, 1880, VIII-480 p., t. Il, 1842, 459 p., N A 52713.
Le T. Il s'arrête à 1341- Ce n'est pas une histoire scientifiquement menée; sans doute D. s'est bien documenté par la lecture des livres qui avaient paru et malle par des papiers d'archives, affirme-t-il, mais son dessein est moins de découvrir des faits nouveaux, de fouiller les liasses et les dossiers pour y trouver des documents susceptibles de faire l'histoire plus minutieusement exacte, que d'expliquer les événements, de juger les' hommes, de dégager les motifs des actions, de "causer" sur les faits avec son lecteur. Il ne manque ni d'esprit critique ni de pénétration, et 5011 histoire présente 1111 vif intérêt parce qu'elle est personnelle. Il a des préventions qui le rendent sans doute injuste; il ne peut parler froidement ni de Louis-Philippe, ni de Clauzel, ni de Yousouf, ni de Genty de Bussy"

Numéro d'inventaire : 51903 ; 87855

Niveau d'autorisation : Public

Tables des Matières : Préliminaires

Rupture diplomatique de la France avec la régence d'Alger. — Politique digne et nationale du gouvernement de Charles X, dans le conflit franco-algérien. - Origines et causes de ce conflit. — Une vente de grains non payés? faite au Directoire par deux Israélites algériens, sert de prétexte au dey Mustapha, un des prédécesseurs d'Hussein, pour rompre le traité du 49 septembre 1628, intervenu entre la France et la régence d'Alger. — Le Consulat, qui avait succédé au Directoire, ne pouvant réprimer cet attentat, entre dans la voie des négociations. - Un nouveau traité fut conclu le 17 décembre 1801. -- Le traité de 1801, comme le précédent, est encore violé par le dey Mustapha, qui concède, en 1807, aux Anglais, les avantages commerciaux stipulés en notre faveur 4 à 7

A la chute de l'Empire, les négociations reprises par la Restauration. Le dey Ali, successeur de Mustapha, consent à rétablir, dans son intégrité, le traité de 1801. — Liquidation de la créance des deux Israélites algériens, Bakri et Busnach. — Le chiffre de cette créance fixé par une transaction du 28 octobre 1819, à sept millions. — De nombreuses oppositions faites au Trésor pour empêcher le paiement direct à Bakri et Busnach, devaient être jugées par les tribunaux français. — Le dey Hussein ayant adhéré à cette convention, en avril 1820, ses récriminations envers le gouvernement français, qui avait loyalement exécuté cette convention, étaient injustes, et le coup d'éventail donné le 30 avril 1827 au consul de France était une insulte gratuite faite au Gouvernement français, qui dut en demander réparation 7 à, 10
Mesures coercitives prises contre le Dey. — La ville et le port d'Alger sont déclarés en état de blocus. —Pendant le blocus, le Dey avait singulièrement aggravé ses torts. — II avait annulé de son chef, à l'instar de ses prédécesseurs, le traité de 1801, et fait tirer des coups do canon sur le vaisseau parlementaire la Provence, qu'il avait voulu retenir comme gage de sa prétendue créance. — Cette dernière insulte au pavillon de la France, détermine le gouvernement à agir, malgré les critiques injustes et violentes de l'opposition libérale et la décision des amiraux réunis en conseil, qui déclarent une expédition contre Alger, tout à fait impraticable. . . . 10 à 14

Tentatives de l'extérieur pour empêcher l'expédition. — Mehemet-Ali, vice-roi d'Égypte, envoie un do ses confidents au Dey, pour l'engager à donner à la France satisfaction pour ses différents griefs. —L'envoyé ayant échoué dans sa mission, Mehemet-guerre au Dey, de faire marcher par terre une armée sur Alger, et de détruire la piraterie barbaresque. — M. de Bourmont, ministre de la guerre, démontre l'inanité de ce projet, qui est rejeté .. 14 à 18
Opposition de l'Angleterre à toute expédition de quelque importance contre le Dey. — Demandes d'explications. — Protestation contre tout accroissement éventuel du territoire de la France. —Réponse du gouvernement français 18 à 21

Dernière délibération des ministres. — Malgré les oppositions diverses soulevées par le projet de l'expédition, MM. de Bourmont et d'Haussez entraînent le conseil. — L'expédition est résolue. — Propositions présentées au roi le '1 février. - M. de Bourmont est nommé commandant en chef de l'armée, l'amiral Duperré de la flotte. — Attitude différente des deux chefs 21 à 33
Préparatifs de l'expédition.— Organisation de la flotte et ,des moyens de transport. — Composition de l'armée de terre. — Débarquement à Torre-Chica, le 14 juin. — Nombre approximatif des troupes turques. — Combats de Staouéli et de Sidi-Khaled. — Bombardement 'et prise du fort l'Empereur. —Résignation stoïque du Dey, son caractère. — Capitulation d'Alger 33 à 69
Le maréchal comte de Bourmont, — Ses impressions sur le résultat de la conquête. — Appréciation de sa conduite comme ministre, général en chef et négociateur 69 à '77
Causes de l'avènement des Turcs et de la chute de leur domination. — Organisation militaire de la Régence par Kheir-Eddin-Barberousse 77 à 88
Résultat de l'expédition d'Alger 88 à 91

Histoire de l'Algérie

ADMINISTRATION DE M. DE BOURMONT

Arrêté du 6 juillet. — Nomination d'une commission de gouvernement. — Première ébauche d'institutions civiles. — Incapacité et incurie des membres de cette commission. — Soustractions commises au préjudice de l'État 91 à 107

La commission du gouvernement remplace l'organisation de la ville d'Alger par un conseil municipal indigène. — Conséquences fàcheuses de cette substitution 107 à 112
Actes divers de l'administration de M. de Bourmont
- Son excursion àBlidah avec douze cents hommes Révolution de Juillet. — Son refus de servir le nouveau gouvernement. Il est remplacé par le général Clauzel 112 à 118

Vues de la Restauration sur la nouvelle conquête. —
Critiques injustes du parti libéral. 118a 122

PREMIER COMMANDEMENT DU MARÉCHAL CLAUZEL

Influence des changements survenus en France, sur la politique coloniale. — Tendances secrètes du nouveau roi. - Ses engagements présumés vis-à-vis de l'Angleterre. — Premiers actes du général Clauzel. - Situation de l'Algérie à son arrivée. —

Il propose au ministre la réduction des deux tiers de l'armée. — Confiscations arbitraires et illégales. — Il annule l'organisation ébauchée par M. de Bourmont et établit un ordre de choses qui impliquait l'abandon prochain de la colonie. 122 à 158

Cette politique déplorable ayant compromis la sécurité, il fullut songer à la rétablir. — Campagne de l'Atlas. — Préliminaires do l'expédition. — Occupation momentanée de Médéah. — Cruautés inouïes à Blidah. — Rentrée des troupes. 159 à 177

Difficultés avec le bey de Constantine et l'empereur du Maroc. — Cession des provinces de Constantine et d'Oran au bey de Tunis. — Causes de ces traités. — Influence étrange du mameluk tunisien Iousouf sur le général Clauzel. . 178 à 192

Le général Clauzel n'avail pas prévu la portée de ces traités. — Le gouvernement dut le désavouer. —Refus de ratification. — Récriminations du général Clauzel. — Sa rentrée en France 193 à 198

COMMANDEMENT DU GÉNÉRAL BERTHEZÈNE

Antécédents et caractères de ce général. — Pages . . 198 à 200

Déplorable situation des affaires à son avènement. —Fausses mesures économiques de l'administration française. — État des esprits. — hostilités des indigènes. — Conduite du général en chef. 201 à 220

Situation extérieure. — Nombre de troupes laissées au général eu chef pour maintenir la tranquillité. Ses expéditions. — Combats divers 220 à 239

Sous l'administration du général Berthezène, le général Boyer, surnommé Pierre le Cruel, commandant à Oran. — Ses procédés administratifs. - L'exécurages
tion, sans jugement, d'un négociant marocain, nommé Valenciano amène la retraite du général
Berthezène et l'organisation de septembre 1831 . . 239 à 244

La retraite du général en chef attribuée à tort au mauvais résultat de l'expédition de Bône, dirigée par le commandant Houdar, avec le titre de consul de France à Bône. — Détails sur cette expédition . 244 à 250

Organisation des 1" et 5 septembre 1834, due à Casimir Périer. — Caractère de ce ministre. — Séparation des pouvoirs civil et militaire. — Le pouvoir civil confié à un intendant. — Limites des attributions de ce fonctionnaire 251 à 262

COMMANDEMENT DU DUC DE ROVIGO

Le duc de Rovigo, commandant en chef le corps d'occupation d'Afrique. — M. le baron Pichon, intendant civil. — Conflit entre ces deux fonctionnaires, au sujet d'une contribution forcée de 4,500 quintaux de laine, et des mesures qui eu furent la suite . . . 262 à 274
Prise de Bône. — Le capitaine d'Armandy et lousouf. — Arrivée du général Monk-d'Uzer avec trois mille hommes. — Politique habile de ce général. — 274 à 282
Vues du ministère Périer à la suite de la prise de
Bône. — Organisation du baron Pichon. 282 à 287
Ambassade du désert. — Les prétendus ambassadeurs sont pillés à leur retour. — Massacre de la tribu de la tribu des El-Ouffia, par ordre du duc de Rovigo. — Assassinat juridique du caïd Rabia . . . . 287 à 296
Résultat de ces crimes. — Insurrection générale des Arabes. — Expéditions des généraux Faudoas et Brossard. — Deux caïds exécutés au mépris d'un sauf-conduit. 296 à 300
Pages
Exil en France de plusieurs Maures. — Hamdanben-Kodjia obtient d'aller à Constantine. sous prétexte de traiter avec Hadj-Hamet. — Lettre de Iousouf relative à cette mission. 304 à 305
Évènements de la province d'Oran. — Abd-el-Kader, son origine, sa vie. — Il est proclamé émir à Mascara. — Tentatives des Arabes contre la ville d'Oran 305 à 311
Encore le général Boyer. — Ordre du jour fameux du duc de Rovigo. — Rappel de ces deux généraux. —Glorieux trophées de l'administration militaire sous leur commandement 341 à 313

COMMANDEMENT DU GÉNÉRAL VOIROL
M. Genty de Bussy, intendant civil. - Situation de l'Algérie à l'arrivée du nouveau commandant. - Création d'un bureau arabe. — Vices de cette institution 314 à 320
Caractères de l'administration de M. Genty de Bussy.
— Arrêtés des 16 août et 8 octobre 1832 321 à 324
Administration sage et honnête du général Voirol.
Expédition et prise de Bougie 325 à 330
Le général Monk-d'Uzer à Bône. — Effets de la con-
duite prudente du général Voirol 330 à 334

Le général Desmichels à Oran. — Politique insensée et coupable, de ce général. — Traité du 26 février 4834 avec Abd-el-Kader. — Suites de ce traité. — Mustapha-ben-Ismaël 335 à 350

Intrigues d'Abd-el-Kader. — Il organise son pouvoir. 351 à 355

Pages
Le commandant Duvivier. à Bougie. — Dissidences du général Voirol avec M. Genty de Bussy. — Rappel en France de ce dernier. 355à 362
Commission gouvernementale nommée pendant le commandement du général Voirol. — Rapport de cette Commission. — Organisation des 22 juillet et 10 août 1834 362 à 374
Ordonnance du 22 juillet 1834. — Nomination d'un gouverneur général. — Organisation d'une nouvelle administration supérieure, dans le but de constituer le despotisme le plus absolu, au bénéfice d'un grand chef militaire 378 à 383
Ordonnances des 1" septembre et 10 août 1834. . . 383 à 410
Triste résultat de l'organisation de 1834. — Conséquences fatales de la politique anti-colonisatrice du roi 411 à 419
Le général Voirol refuse un commandement en sous-ordre dans la nouvelle organisation. — Son départ pour France 419 à 421

GOUVERNEMENT DU COMTE D'ERLON
Le général comte d'Erlon est nommé gouverneur des possessions françaises du Nord de l'Afrique. — Causes de sa nomination 421 à 427

La nomination d'un gouverneur général et l'organisation de 1834 opérées par ordonnance constituaient une violation de la charte de 1830 . 429 à 432
Politique du comte d'Erlon. — Ses premiers actes. —Conduite imprudente de l'agha Marey. — Faiblesse du gouverneur , 433 à 439

Évènements de Bougie 440 à 446
Création du Bulletin officiel. - Modifications au ré- gime commercial, causes de la rupture avec Abd-
el-Kader 447 à 456
Le général Trezel avait succédé, à Oran, au général Desmichels. — Sa politique. — Reprise des hostilités. — Désastre de la Macta. — Responsabilité de ces divers actes 457 à 472

Langue : Français

Description matérielle : 883 p.: 25 cm.

Origine : Don

Localisation : Silo 4 bis Livres précieux

Exemplaires

Nbre d'exemplaires : 2

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