"Ce livre raconte comment Perpignan est devenue la capitale des nostalgiques de l'Algérie française (les nostalgériques): 2003, stèle OAS; 2007, mur des Français d'Algérie disparus; 2012, « centre de documentation des Français d'Algérie ». Rien de cela n'aurait été possible sans le soutien partisan de la mairie de Perpignan au lobby pied-noir du Cercle Algérianiste. Roger Hillel s'est lui-même impliqué pendant dix ans dans un collectif qui s'est battu en vain contre cette triade incongrue et la falsification de l'histoire franco-algérienne.
Au-delà de la narration des péripéties de ce combat, l'auteur s'attarde sur une des plus stimulantes expériences de sa longue vie militante: la découverte de l'existence de pieds-noirs progressistes. Ainsi, reconnaît-il que sans eux, il n'aurait jamais pris conscience du traumatisme subi par les pieds-noirs du fait de leur exode de 1962. Il montre aussi comment au cours de son long cheminement, il a acquis la certitude de l'inanité de « la guerre des mémoires » et que pour y échapper, le recours aux travaux des historiens qualifiés était un passage obligé.
Roger Hillel, ancien professeur d'université, est depuis plusieurs années journaliste au Travailleur Catalan. Il s'y est spécialisé dans le traitement des questions relevant du colonialisme passé et présent et de toutes les manifestations de racisme et de xénophobie. Depuis 2005, il est l'un des animateurs du collectif d'organisations d'abord dénommé "Non au musée de la mairie de Perpignan à la gloire de la colonisation; puis "Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée" (4ème couv.)

Numéro d'inventaire : 41075

Niveau d'autorisation : Public

Tables des Matières : Préface 5
Présentation 9
Un vent mauvais souffle de Marignane à Perpignan
La tumeur OAS du cimetière de Perpignan 19
Les métastases de la martyrologie OAS 28
La collusion entre la mairie et le Cercle algérianist
Non au musée à la gloire de la colonisation 38
La pseudo vocation culturelle des Cercles algérianistes 43
Le partenariat des nostalgériques 48
L'aversion des nostalgériques pour les historiens 52
Les historiens s'en mêlent 53
«Montrer l'Algérie au public. Pour en finir
avec les guerres de mémoires algériennes» 65
Un mur qui instrumentalise des souffrances
Enlevés, disparus, oubliés 70
40 % d'erreurs 78
Les inscriptions effacées 33
Non à une mémoire hémiplégique 87
Des «vivants» gravés dans le bronze
Les Donnat témoignent 97
Échanges épistolaires entre un PN nostalgérique
et un PN progressiste 106
Découverte des «pieds-noirs progressistes »
Rencontre avec un Guelmois progressiste 111
Le monopole des PN nostalgériques mis à mal 117
Où il est question de sémantique
Les dénominations entre 1830 et 1962 122
Les dénominations après 1962 127
Sur le vocable «pied-noir» 128
«Le peuple pied-noir» 133
Ça débat ferme chez les PNP
Le rêve de Camus: utopie ou diversion ? 143
Les comportements politiques des pieds-noirs 149
Quelle est la part de responsabilité des PN
dans la colonisation? 156
Un débat qui n'a pas encore été mené:
les raisons de l'exode des pieds-noirs 159
Une prison pour enfermer l'Histoire
La sinistre inauguration du CDDFA 168
Le CDDFA raconte une histoire frelatée 176
Dénis et falsifications 180
Nostalgérie, mémoire et histoire
Une mémoire en lieu et place de l'histoire 192
L'indigène? Un colonisé par nature 193
L'immuabilité de l'Histoire 195
Les cérémonies nostalgériques ritualisées 197
Réhabilitation des idées colonialistes 199
Un historien acolyte du Cercle 202
L'historien et le ministre 205
Nous sommes loin d'en avoir Fini 207
Conclusion 213
Brève chronologie 218

Langue : Français

Lieu d'édition : Céret

Description matérielle : 224 p.: couv. ill. coul.; 21 cm.

Origine : Service de presse

Notes : Table des matières ; Chronologie

Localisation : Silo 4

Exemplaires

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