"Lyautey incarne le rêve d'une colonisation qui se voulait « civilisatrice », et il ne doutait pas de son bien-fondé.
Ce cavalier lorrain, né en 1854, se fait remarquer par Gallieni lorsqu'il opère en Algérie et dans le Sud marocain. Premier résident général du Maroc en 1912, sa connaissance des traditions nord-africaines et son entregent diplomatique auprès du sultan lui permettent de pacifier le pays, de résister aux intrigues allemandes et de jeter les bases d'un développement économique. C'est d'ailleurs son séjour prolongé au Maroc, plus qu'un éphémère passage au ministère de la Guerre au début de 1917, qui lui vaut son bâton de maréchal en 1921.
Avec Lyautey, les Français se sont découvert un empire colonial qu'ils vont célébrer lors de l'Exposition de 1931 organisée précise-ment par Lyautey : un empire rassurant quand l'Europe réarme ; un empire que l'on imagine éternel, malgré la révolte d'Abd el-Krim qui coûte son poste à Lyautey ; un empire qui permettrait à la France, sortie exsangue en 1918, de rester la « Grande Nation ».
Jacques Benoist-Méchin donne la mesure de son talent en accompagnant l'aventure de ce rêveur du désert."

Numéro d'inventaire : 20947 ; 26444

Niveau d'autorisation : Public

Tables des Matières : Première partie
UNE AME CHERCHE SON UNITE 11
I Naissance de Lyautey à Nancy. — L'accident. — La double âme. — Ascèse et trônes humains. — Lyautey entre dans l'armée. — « Je ne fais que de naître ! » 13
H Le monarchiste. — Du rôle social de l'Officier. —Voyage en Autriche et en Italie. — Le comte de Chambord, Léon XIII et M. de Dillen. — L'ennui de la vie de garnison 23
Deuxième partie
L'APPRENTISSAGE DE L'ACTION 35
I Lyautey est envoyé au Tonkin. — Escales à Port-
Saïd et à Aden. — Il découvre une « autre France » 37
Arrivée à Saigon. — M. de Lannessan et le général Gallieni. — « Ne pas se substituer mais contrôler. » — Lyautey, chef d'état-major des troupes d'Indochine. — Première expédition au Tonkin. — Retour à Hanoi. 41
III Gallieni appelle Lyautey à Madagascar. — Joie de Lyautey. — Le Thalari de Marie-Thérèse. — Du rôle colonial de l'armée. — « Tout conquérir pour tout conserver » 49
IV Retour à Paris. — Écoeurement de Lyautey. — Il est convoqué au ministère de la Guerre. — Le général André le nomme à Aïn-Sefra. — Accueil glacial en Algérie. — Lyautey est promu général 57
V Aïn-Sefra. — La frontière algéro-marocaine. — Lyau-
tey demande l'unité de son territoire. — Il l'obtient. 65
VI La frontière invisible. — L'Empire chérifien se désagrège. — Le traité de Madrid. — Lyautey occupe Berguent (1900). — Le gouvernement lui donne l'ordre d'évacuer Berguent. — Lyautey s'y refuse. —Intervention de M. Jonnart. — Le gouvernement s'incline 71
VII Lyautey n'a gagné qu'en apparence. — Son désenchantement. — La vie à Aïn-Sefra. — La grande féerie 83
Troisième partie
LE PIETINEMÉNT AUX FRONTIÉRÉS 89
I Colère de l'Allemagne. — Guillaume II débarque à Tanger (31 mars 1905). — La conférence d'Algésiras — Assassinat du docteur Mauchamp à Marrakech (1906) — La France occupe Oudjda 91
H L'attirance de Fès. — Lyautey est nommé divisionnaire à Oran. — Clemenceau veut le ramener en France. — La révolte des Béni-Snassen. — Victoire de Lyautey 95
III Rivalité d'Abdul-Aziz et de Moulay Hafid. — Le général d'Amade débarque à Casablanca (1908). Occupation de Settat. — Lyautey convainc Clemenceau de conserver Settat. — Il retourne au Maroc. —Premier rapport de Lyautey sur le rôle de la France au Maroc 103
IV La Chaouïa est pacifiée. Bataille de Tamelelt entre Abdul-Aziz et Moulay Hafid. — Défaite d'AbdulAziz. — Moulay Hafid est proclamé sultan 109
V Moulay Hafid capture le Rogui Bou Hamara. —
Révolte des Cherarda, des Béni-M'tir et des AïtYoussi. — Le général Moinier se dirige sur Fès. —Les Espagnols passent à l'action. — Fès cerné par les rebelles. — Moulay Hafid fait appel aux Français. — Vive réaction à Berlin. — Le croiseur allemand Panther mouille devant Agadir 113
VI Gravité de la crise franco-allemande. — Démarches de Jules Cambon. — Réaction de Kidderlen-Waechter. — « On pourrait chercher ailleurs. » — Joseph Caillaux négocie le désistement de l'Allemagne contre une portion du Congo 119
VII Ratification de l'accord franco-allemand. — Regnault apporte le traité de Protectorat à Fès. —Moulay Hafid le signe. — Révolte générale des tribus de la région de Fès. — Séjour de Lyautey à Rennes. — Ses ambitions métropolitaines. — A. Fallières nomme Lyautey Résident général au Maroc 125
Quatrième partie
LÉ RÉSIDÉNT GÉNÉRAL 131
I Lyautey à bord du Jules-Ferry. Son avenir est-il en France ou au Maroc ? — Lyautey conforme ses ambitions à son destin 133
Il Lyautey arrive à Rabat. — Gouraud et Tranchant de
Lunel. — La marche sur Fès. — Brûlard et Moinier.
— L'insurrection de Fès. — Une soirée dramatique.
— Lyautey dort dix heures. — A son réveil, la ville est dégagée 137
III Gouraud écrase la rébellion. — Mauvais vouloir de Moulay Hafid. — Le Maghzen et la Résidence s'installent à Rabat. — Abdication de Moulay Hafid. —Il est transféré en France. — Moulay Youssef lui succède. — Première visite de Lyautey au nouveau sultan 147
IV Lyautey contemple le Maroc. — Un pays né du
mariage de la neige et du feu. — Fès. — Meknès. —
Rabat. -- Marrakech. — Plaines et montagnes. —
Forêts et déserts. — Ressources minérales. — L'Atlas.
— Ressources humaines. — Le Maroc en 1889. — Description de Loti. — « Ce silence de sommeil... »
— Lyautey veut ressusciter le pays. — Nécessité de lui rendre une conscience nationale. — « L'âme est attirée par celui qui prodigue les bienfaits » 157
V Lyautey commence par rétablir l'unité territoriale. —Incidents dramatiques à Marrakech. — Les « hommes bleus » d'El-Hiba. — Propositions des Glaoui. —Mangin marche sur Marrakech. — Bataille pour Marrakech. — Entrée de la colonne Simon à Marrakech. — Fuite d'Él-Hiba. — Arrivée de Lyautey. —Son discours aux caïds. — Réceptions et fêtes. — Evocation de l'armée d'Égypte. — Arrivée du sultan à Marrakech 167
VI Paris presse Lyautey d'en finir. — « Etre colonial, c'est faire de l'amitié. » — La pénétration économique et morale. — Réduction de la poche de Taza. —Opérations contre les Zaïans 175
VII La guerre éclate en Éurope. — Lyautey reçoit l'ordre d'envoyer toutes les troupes disponibles et de se replier sur la côte. — Il refuse de se replier. — Il tiendra le Maroc avec des effectifs réduits. — Un choix dramatique 185
V111 Lyautey investi de pouvoirs souverains. — La politique de la bonne humeur. — Un programme de grands travaux. — Villes, ports et routes. — Les chantiers en activité. — Lyautey donne l'exemple. —Frénésie créatrice de Lyautey. — Il s'ennuie 191
IX Voyage de Lyautey à Paris. — 11 visite le front. —Il est atterré par ce qu'il découvre en France. — Critique du haut commandement. — La démoralisation de l'arrière. — Son retour au Maroc 199
X Briand offre à Lyautey le ministère de la Guerre. —Hésitations de Lyautey. — Il pose ses conditions. —Gouraud est choisi pour le remplacer. — Lyautey quitte Rabat. — Visite à Alphonse XIII. — Lyautey est inquiet 205
XI Arrivée de Lyautey à Paris. — Nivelle, commandant
-
en chef. — Un ministère amputé. — Agitation parlementaire. — Le front roumain craque. — La Conférence de Rome (janvier 1917). — Lyautey prépare sa démission. — Les Allemands s'emparent de Noyon. — Le « plan Nivelle ». — Dialogue Lyautey-Renouard. — Visite au roi des Belges. — « C'est Foch qu'il nous faut ! » — La crise entre dans sa phase aiguë. — Lyautey devant la Chambre. — Un tumulte sans précédent. — Lyautey donne sa démission. —Chute du cabinet Briand (17 mars 1917) 211
XII Raisons de l'échec de Lyautey. — Il n'est pas un dic-. tateur jacobin. — Il livre une bataille perdue d'avance. L'attitude des parlementaires. — Le spectre de Brumaire. — Retour de Lyautey à Rabat. — Désormais, une seule oeuvre : le Maroc 223
Cinquième partie
UN ROYAUMÉ EXÉMPLAIRE 229
I Le Protectorat, réalité vivante. — La justice et l'équilibre. — Faire le Maroc, pour le Maroc 223
II L'armistice du 11 novembre 1918. — Contribution de Lyautey à la victoire. — Le prix de la paix. — Le nivellement général. — La société craque. — Lyautey appliquera les principes inverses de ceux que l'on préconise à Paris. — Le Maroc exemplaire. — Éloge funèbre du colonel Berriau. « Plus qu'une par-
celle d'amour » 235
III Le Maroc total. — Résorption des dernières zones de dissidence. — L'opération d'Ouezzan. — Lyautey et le sultan font leur entrée dans la Ville sainte. —Accroissement de prestige du Sultan — L'Imam couronné 243
IV Lyautey, symbole vivant de l'intelligence et du succès. — Il est reçu à l'Académie française. — Il est élevé à la dignité de maréchal de France. — Vivre auprès de Lyautey. — Témoignage de Wladimir d'Ormesson. — La vie à la Résidence. — La Zaouia de Lyautey 251V Lyautey perçoit des aspirations nouvelles chez le peuple marocain. — Ajustement difficile de l'avant-guerre et de l'après-guerre. — Le retour des combattants. — Les espoirs déçus. — Un nouveau type de colons. — La fièvre s'étend aux autres pays musulmans. — Agitation en Tunisie, en Egypte et en Syrie. — Le coup de barre » (18 novembre 1920). 253
VI L'intensification de l'oeuvre scolaire. — Associer les Marocains aux affaires du pays. — Lutte contre l'inertie des bureaux. — La réunion du Conseil de politique indigène du 14 avril 1925. — Testament politique de Lyautey 259
VII Hardiesse et courage de Lyautey. — Le Maroc de 1925 n'est plus celui de 1912. — Une jeunesse montante. — Reconstituer le « Maroc intégral » 265
VIII Importance du remembrement de l'Émpire chérifien.
— Le traité de Lalla Maghnia et la frontière algéro-marocaine. — Première tournée d'inspection dans le Grand-Sud. — Description du Sahara par Lyautey 269
IX La « Terre des Saints ». — La steppe. — Un paradis
minéral. — Les plages atlantiques. — Oqba-el-Nafi.
— Les tribus yéménites. — Chinguetti. — Relations des tribus avec le sultan. — Les Almoravides. — Les premiers Alaouites. — Ma-el-Aïnin. — Mission de Moulay Idriss au Sahara. — Apparition de la Mauritanie 273
X Le Sahara morcelé. — Tentative de Lyautey pour lui rendre son unité. — Le gouvernement français l'arrête. — Colère de Lyautey. — Décret érigeant la Mauritanie en « colonie » de l'A.O.F. — Lyautey pousse un cri de douleur. — Perspectives d'affrontements 279
XI Lyautey s'incline devant l'inéluctable. — Le « rassembleur de terres » veille à l'unité des esprits. —Les incidents de Kénifra. — La guerre contre les Turcs. — Le sultan-calife. — Mécontentement au Maroc. — L'armistice de Moudros. — Le traité de Sèvres. — Dépècement de la Turquie. — Le traité Sykes-Picot et la Déclaration Balfour. — Mustafa Kemal entre en scène. — Lyautey intervient en fa-
veur de la Turquie. — La mission de Franklin-Bouillon. — L'amitié franco-turque est sauvée. —Remerciements de Mustafa Kemal 285
XII Lyautey soumet à Raymond Poincaré son plan de Fédération franco-arabe. — La mission de la France en Orient 293
XIII Unifier la politique de la France à l'égard des Arabes. — La conférence des gouverneurs et résidents d'Afrique du Nord. — Lyautey succombe à une crise hépatique. — Retour à Fès. — Récit du docteur Colombani. — Grave maladie de Lyautey. — Émotion des Marocains. — Guérison de Lyautey. Millerand conseille à Lyautey de laisser sa peau au Maroc. — Lyautey comprend que son oeuvre aura une fin 297
XIV Lyautey vient se faire opérer en France. — La nouvelle génération le déconcerte. — Retour à Rabat. — Les critiques contre Lyautey s'intensifient. — Lyautey garde le silence. — Il songe à plier bagage. — Un coup de théâtre : la révolte du Rif 303
Sixième partie
LA RÉVOLTE 309
I Lyautey redevient l'homme indispensable. — Caractère nouveau de la révolte d'Abd el-Krim. — Origines et jeunesse d'Abd el-Krim. — Abd el-Krim et les Espagnols. — Le général Sylvestre le fait rouer de coups de bâton. — Révolte intérieure d'Abd el-Krim. — La prison de Melilla. — Abd el-Krim se jure de venger cet affront. — Le rôle des frères Mannesmann. — Abd el-Krim recrute une armée. —Il somme le général Sylvestre d'évacuer la zone espagnole. — Le désastre d'Anoual (20 juillet 1922). —Abd el-Krim, souverain du Rif. — Lyautey demande des renforts. — Paris lui accorde onze bataillons 311
II Message d'Abd el-Krim à Lyautey. — « Peu importe
le Sultan, je combats pour l'indépendance du Rif ».
Lyautey « sent » Abd el-Krim. — Il ne veut pas
l'écraser. — Il espère le rallier au Maghzen 325
III Tactique de Lyautey à l'égard d'Abd el-Krim. —Lyautey confronté avec le nationalisme marocain. —Un principe qui lui est étranger. — Substitution du fanatisme national au fanatisme religieux. — L'amour peut engendrer le ressentiment. — Les bienfaits de « l'étranger » sont empoisonnés. — Lyautey espère, malgré tout, arriver à rallier Abd el-Krim, une fois qu'il l'aura battu 329
IV Début des hostilités (12 avril 1925). — Attaque d'Abd el-Krim contre les Beni-Zéroual. — Campagne sur l'Ouergha. — La lutte contre les Béni-Ouriaghels. —Les attaques reprennent au début de l'été. — L'offensive d'Abd-el-Krim est partout stoppée. — La crise est surmontée. — Rapport optimiste de Lyautey (6 juillet 1925). — Il compte passer bientôt à la deuxième phase des opérations. — Lyautey est exténué. — Il demande qu'on lui adjoigne un général capable de le décharger de la conduite tactique des opérations. — Painlevé désigne le général Naulin 333
Septième partie
LA DISGRACÉ 339
I Les critiques contre Lyautey s'intensifient à Paris. —Voyage de Painlevé à Rabat. — Voyage de Malvy à Madrid. — La France et l'Espagne envisagent des opérations combinées de grande envergure. — On souhaite se débarrasser de Lyautey. — Le maréchal Pétain nommé commandant en chef des troupes françaises au Maroc. — Cette mesure relègue Lyautey dans une position subalterne. — Lyautey sent le pouvoir lui échapper. — Il n'est tenu au courant de rien. — Le maréchal Pétain lui signifie son congé (22 août 1925). — Lyautey vient à Paris. — Ses amis l'informent de l'hostilité qui s'est amassée contre lui. — Lyautey retourne à Rabat. — Il envoie sa
démission à Briand (24 septembre 1925). — Sa démission est acceptée 341
II Lyautey quitte Rabat pour toujours (5 octobre 1925). — Emotion générale. — Le voyage du retour. —L'arrivée à Marseille. — Récit de Wladimir d'Ormesson. — Lyautey rentre chez lui. — On lui demande de payer ses contributions en retard 347
III Lyautey explique à Briand les raison de son départ précipité. — La crise marocaine. — Steeg arrive à Fès. — Une page est tournée dans l'histoire du Maroc 353
Huitième partie
LE REVE IMMOLE 357
I La disgrâce. — Les maréchaux de France ne sont jamais à la retraite. — Lyautey haut-commissaire à l'Exposition coloniale de 1931. — L'Éxposition est un succès. — Elle laisse à Lyautey un goût amer. — L'ère coloniale est sur son déclin. — La désagrégation s'annonce. — Les mauvaises nouvelles. — Colère et déception de Lyautey. — Où est le Royaume exemplaire ? — « Le Maroc ? Connais pas ! » 359
H La féerie touche à sa fin. — Lyautey est hanté par l'idée de son échec. — La retraite à Thorey. — « On ne m'a laissé que ceci... » — Lyautey relit ses Carnets de Jeunesse.— Son « autre âme » se réveille. — L'élan mystique. — La messe du Père Charles de Foucauld.
— « Tout ce qui finit est si court... » 371
III Lyautey sent venir la mort. — Il rédige son épitaphe.
— Il demande à être enterré au Maroc. — Il s'est identifié à son œuvre. — « Le Maroc n'était qu'une province de mon rêve... » — « Je meurs de la France ! » — Mort du maréchal (27 juillet 1934). — Son corps est exposé à la cathédrale de Nancy. — Surprise des milieux officiels en apprenant que le maréchal désire être inhumé au Maroc. — Transfert
des cendres du maréchal à Rabat.. — Une koubba blanche au bord de l'Océan 377
IV Vingt-cinq ans s'écoulent. — Le Maroc est indépendant. — La Résidence se transforme en ambassade. — Les autorités marocaines demandent à la France de reprendre la dépouille du maréchal. — Le dernier voyage. — Le tombeau des Invalides. — « Etre un de ceux auxquels les hommes croient... » —L'affirmation des choses accomplies . . . . 383
ANNEXES 391
I : ETABLISSEMENT DU PROTECTORAT (1904-1912) 393
II : ABOLITION DU PROTECTORAT (1952-1957) 417
NOTES ET COMMENTAIRES 435
INDEX DES NOMS DE LIEUX 457
INDEX DES NOMS DE PERSONNES 465
CARTE 472
TABLE DES ILLUSTRATIONS 475
TABLE DES MATIÈRES 477

Langue : Français

Lieu d'édition : Paris

Description matérielle : 486 p.: ill. noir avec couv.; in-8.

Origine : Don

Notes : Table des matières ; Bibliogr. ; Annexe

Localisation : Silo 4 ; Rayon des livres au prêt : empruntable

Exemplaires

Nbre d'exemplaires : 2

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