"Né en 1934, Philippe Gautier appartient à une génération qui a vécu tous les événements marquants de ce milieu de siècle. Avant même l'âge de raison, il connaît, après un exode mouvementé, à Caen, la Normandie des bombardements quotidiens de la deuxième guerre mondiale.
Le temps a peine de terminer ses études, il est à nouveau replongé dans la guerre, celle d'Algérie, à laquelle il participe, sans enthousiasme, pendant près de trois ans comme appelé du contingent.
Sans doute est-il maintenant particulièrement sensible — de façon épidermique — aux répercussions « intimistes » sur les citoyens des faiblesses et des indécisions — camouflées par des mots grandiloquents et des discours éternellement creux — des gouvernements qu'il a toujours connus.
Pourquoi donc cette série remarquable de défaites cuisantes et d'abandons écoeurants, entrecoupée d'une fausse victoire pleine de menaces, l'inciterait-elle à l'optimisme ?
Dans son premier roman d'anticipation La Toussaint blanche, Philippe Gautier aborde un sujet brûlant d'actualité : celui de l'immigration pléthorique avec ses conséquences pour l'avenir.
On l'aura deviné, La Toussaint blanche, c'est une réplique, le ler novembre 1994, de ce qu'on a appelé en Algérie « La Toussaint Rouge du 1er novembre 1954 ». Cette fois-ci, les choses étant inversées, ce sont les Français, colonisés chez eux sans même s'en rendre compte, qui finissent par se révolter et prendre le maquis.
Qui pourrait mieux illustrer cette atmosphère futuriste de 1994 que Vincent Fournier, jeune ingénieur, traduit devant les tribunaux pour publication d'une innocente annonce matrimoniale tombant cependant sous le coup de la loi antiraciste du 1er juillet 1972 ?"

Numéro d'inventaire : 21106 ; 85991 ; 94460

Niveau d'autorisation : Public

Langue : Français

Lieu d'édition : Paris

Description matérielle : 250 p.; 22 cm.

Origine : Don

Localisation : Silo 4 ; Réserve ; Réserve

Exemplaires

Nbre d'exemplaires : 3

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