"Le premier volume de cet ouvrage consacré aux relations pendant la guerre entre le chef de la France libre et les communistes ƒ tant ,français que soviétiques ƒ révélait l'alliance secrète contractée à partir de juillet 1941 entre de Gaulle et Staline, et l'alliance privilégiée qui, à partir de novembre 1942, a uni de Gaulle et le Parti communiste français.
Ce second volume dévoile ce que fut concrètement l'application de cette double alliance : sur le plan international, avec la caution apportée par le général de Gaulle aux projets des Soviétiques concernant le lieu d'ouverture du second front, le règlement de la question polonaise et celui du statut futur de l'Aile-
magne; sur le plan national, avec l'adhésion du général de Gaulle à l'épuration et
la participation de deux puis de cinq ministres communistes au gouvernement.
Mais cet ouvrage révèle également quelles furent les limites de cette double alliance et la tactique mise au point par le Parti communiste français, avec l'aval de Staline, pour battre en brèche l'autorité du général de Gaulle à l'intérieur et à l'extérieur et précipiter son départ des affaires."

Numéro d'inventaire : 19426 ; 42479

Niveau d'autorisation : Public

Tables des Matières : I. La sommation de Staline 13
Bogomolov confirme à de Gaulle le soutien du Kremlin 15
De Gaulle réclame des têtes à Giraud 17
Les gaullistes montent l' « affaire Peyrouton » 21
Giraud parla de « revanche », de Gaulle de « ven-
geance » 24
Une nouvelle fois, de Gaulle brandit sa démission . . . 27
Staline fait du charme aux Occidentaux 30
Les communistes misent sur le CFLN comme ils ont
misé sur le CNR 32
Staline engage de Gaulle à éliminer Giraud 35
La vraie raison de l'offensive soviétique contre Giraud 38
H. La réponse de De Gaulle 43
De Gaulle profite de l'absence de Giraud pour pousser
l'épuration 45
Le CNR est « un instrument du pouvoir gaulliste
destiné à fonder sa légitimité » 48
Les communistes bénéficient d'une série de
« hasards » 51
Les Américains cèdent aux exigences de Giraud 54
De Gaulle fait savoir à Staline qu'il a compris son message concernant Giraud. 58
III. Les manoeuvres du PCF 67
Georges presse de Gaulle de riposter aux communistes 72
Les parlementaires de Londres sont saisis par la fièvre épuratrice 75
De Gaulle lance personnellement l' « affaire Pucheu » 78
Staline prouve une nouvelle fois son « amitié » à de
Gaulle 80
Le Kremlin s'emploie à faire peur aux Anglo-Saxons 82
De Gaulle fait une exception pour les communistes . . 84
IV. Le tête-à-tête avec Moscou 88
« C'est de la folie ! Ce sera un bain de sang ! » 90
De Gaulle accuse Giraud de faire le jeu des commu-
nistes 92
Staline rappelle à de Gaulle son hostilité à un débar-
quement allié dans les Balkans 97
Les communistes élaborent leur stratégie de rupture 102
Le PCF pose ses conditions à de Gaulle 104
De Gaulle définit les grandes lignes de sa politique extérieure 108
Américains et Soviétiques font front commun contre
les Anglais 116
Les communistes profitent de l'indécision gaulliste . . 120
V. Le Brumaire de De Gaulle 123
De Gaulle porte le coup de grâce à la Ille République 125
« Notre premier mot d'ordre : Epuration ! Epura-
tion I » 129
De Gaulle réussit son « Brumaire » 133
Les communistes font monter la pression 140
De Gaulle se heurte à la détermination communiste . . . 144
Les parlementaires réclament la tête de Pucheu 147
Devant Vichynski, de Gaulle plaide pour l'entente
américano-soviétique 149
La bienveillance soviétique a ses limites 153
Giraud reprend sa démission 1
VI. Le glas de Téhéran 158
Roosevelt et Staline s'entendent pour prendre l'Europe
au piège 161
Roosevelt vole une nouvelle fois au secours de Staline 164
Churchill tente en vain de s'opposer au morcellement
de l'Europe 167
De Gaulle baisse le ton à l'égard de Vichy 173
Les gaullistes soutiennent sans relâche l'idée du débarquement en France 177
VII. Le sang de l'alliance 180
Staline lance un avertissement à de Gaulle 182
Thorez offre sa « loyale collaboration » au CFLN . . . 185
Staline accentue sa pression sur de Gaulle 190
Le Kremlin ne veut pas de Palewski 193
Légitimité « populaire » contre légitimité gaulliste. . . 197
« Le procès de Pucheu est l'oeuvre directe du parti communiste » 202
Les Soviétiques interviennent en renfort des commu-
nistes 205
De Gaulle donne Pucheu aux communistes 207
VIII. L'élimination de Giraud 212
Le Kremlin fait le compte des dettes de la France libre 216
La promotion de Grenier et de Billoux efface le passé 220
De Gaulle élimine Giraud au moment décisif 223
Chez Giraud, les plans de l'offensive danubienne sont
prêts depuis 1943 226
Moscou manifeste sa satisfaction 230
« En matière économique nous avons beaucoup à
apprendre de l'URSS » 235
Bogomolov rappelle à de Gaulle ses engagements du
11 mai 1943 242
Pierre Cot loue la sagesse de Staline et plaide la cause
de Thorez 246
Les communistes engagent la campagne en faveur du
retour de Thorez 249
« La France veut être une alliée permanente de la
chère et puissante Russie » 252
« Il n'y a pas de pays plus proches l'un de l'autre que l'URSS et les USA » 254
IX. Le choix décisif 258
Juin se refuse à admettre l'arrêt de l'armée d'Italie et
en appelle à de Gaulle 263
A l'égard de De Gaulle les Soviétiques manient le
chaud et le froid 267
Juin s'efforce en vain de convaincre de Gaulle 269
De Gaulle s'aligne sur Roosevelt et Staline 273
Le processus d'asservissement de l'Europe centrale est
en marche 275
« L'URSS est le pays qui a le souci de l'Homme à
chaque instant » 279
Pour plaire à Staline, de Gaulle vante la « bonne vieille
amitié franco-américaine » 284
De Gaulle accuse Grenier d'exploiter les cadavres . . . 290
Le Kremlin remercie le GPRF de lui avoir préparé le
terrain au Liban et en Syrie 293
Le Kremlin excite le peuple soviétique à l'extermina-
tion de l'ennemi 297
X. De Gaulle sous surveillance 299
Staline empêche les Anglo-Saxons d'envoyer du
secours aux insurgés de Varsovie 300
De Gaulle donne congé au CNR et ruse avec les FFI 304
Duclos ne renie rien et fixe les nouveaux objectifs du
PCF 307
Entre de Gaulle et Tillon, le courant passe 311
« De Gaulle place sa mise sur l'échiquier politique
d'avant-guerre » 313
Moscou surveille de près l'évolution de la politique
gaulliste 316
Les communistes passent à l'attaque contre de Gaulle 322
De Gaulle confie sa frayeur à Bogomolov 326
De Gaulle joue le retour de Thorez contre la dissolu-
tion des Milices... 330
De Gaulle rejette l'idée de bloc occidental 336
Les communistes pressent de Gaulle de reconnaître le Comité de Lublin 340
XI. La ruse du diable 344
Pour dîner avec le diable, de Gaulle ne dispose que
d'une petite cuillère. 349
« Si je ne reviens pas avec le pacte, ce sera une très
grande défaite » 356
De Gaulle reçoit les représentants du Comité de
Lublin 360
« On devrait fusiller les diplomates pour les inciter à
conclure plus vite I » 362
Devant l'Assemblée, de Gaulle transforme le pacte en
triomphe 365
XII. La tenaille 373
Roosevelt soutient systématiquement Staline contre
Churchill 376
« Le gouvernement français est globalement satisfait
des décisions de Yalta » 380
Le Kremlin se conduit comme si l'alliance n'existait
pas 385
Staline assure sa mainmise sur l'Europe centrale 392
De Gaulle exprime à Staline la « reconnaissance de
l'Europe tout entière » 396
Moscou fait une mauvaise manière à Paris 399
Staline redoute le retournement de De Gaulle 404
XIII. L'hallali 407
La tenaille se referme sur de Gaulle 409
De Gaulle ressuscite son projet de bloc occidental . . . 414
Le sort de De Gaulle est maintenant entre les mains
des partis 419
De Gaulle se soumet au mandat impératif des partis 424
Les communistes français et soviétiques mènent l'hal-
lali 429
Notes 437
Index 475

Langue : Français

Lieu d'édition : Paris

Description matérielle : 485 p.: in-8.

Origine : Don

Notes : Table des matières ; Bibliogr. ; Index

Localisation : Silo 4 ; Réserve

Exemplaires

Nbre d'exemplaires : 2

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