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Monographie

H 0 Secrets d'Etat Tome II, Pétain et De Gaulle, Un demi-siècle d'histoire non officielle

Tournoux, J. R.

Plon

1964

965.4 TOU

Pétain, Maréchal ; Gaulle, Charles de (1890-1970) ; Histoire

"Les cinquante années écoulées couvrent les événements les plus passionnants, les plus mystérieux, mais aussi les plus tragiques de notre histoire nationale. Personnalités illustres de la France contemporaine, les Monstres sacrés des deux guerres mondiales dominent cette époque.
Au coeur du demi-siècle, une grande tragédie nationale et un grand drame humain ont séparé deux chefs, jadis unis par les liens très étroits d'une admiration profonde : Philippe Pétain et Charles de Gaulle.
Brisant les clichés conformistes, ce livre renouvelle l'histoire contemporaine, celle qui n'accepte pas les idées reçues, les préjugés, les « tabous »."

Numéro d'inventaire : 19444

Niveau d'autorisation : Public

Tables des Matières : LES JOURS LES PLUS LONGS Chapitre I. — DIEU ET LE ROI PREMIÈRE PARTIE
Le: plébiscite, le nombre et la bêtise. — La France ! — Who's who. — Une famille exceptionnelle. — L'infâme République. — Dans un berceau. — Un enseignement qui n'est pas neutre. — La fureur patriotique. — Un « monarchiste de regret ». 17
Chapitre II. — L'ENFANT EST LE PÈRE DE L'HOMME
Le cercle de famille. — L'estafette infortunée. — « Auprès de ma mère... » — Le « français à l'envers. » — Le brigand et le voyageur. — Une leçon de philosophie politique. — Le début d'un procès. — Le rideau tombe : un nouvel acte se pré- pare. 24
Chapitre III. — DE GAULLE : s PÉTAIN EST UN GRAND HOMME
Un fils aimant, mais incommode. — L'infanterie, arme du héros. — « Les destins en poche. » — La République, cette passagère de l'Histoire. — Un homme d'État : Clemenceau. — Contre l'expansion coloniale. — Pétain : Précis-le-sec. — Un bruit de scandale à l'École de Guerre. — La furia francese. — La mystique de la pensée. — Ostracisme. — Pétain sur de Gaulle : « Les plus belles espérances pour l'avenir. » — Deux orgueilleux et deux timides. — Le goût des formules. — Mars agite ses armes. — Le destin est scellé 38
Chapitre IV. — LE CHEF : PÉTAIN
Sus aux mitrailleuses. — De Gaulle, l'homme du défi. — « Prestige du secret... Orgueil... » — Les premiers tanks. — Le cerveau l'emporte sur le coeur. — Pas de sensiblerie inutile... —Fabius Maximus. — Pétain sauve la France. — « Émotivité bridée par une volonté de fer. » — Caractère et férocité. — L'état d'esprit pronunciamiento. — L'art bien compris des retraites. — Un pessimiste. — Le génie de l'organisation. — Foch : « Un enragé. » — De Gaulle en captivité. —« Gaullistes » et « antigaullistes ». 53
Chapitre V. — LES ÉTOILES FILANTES
Un officier exceptionnel et un professeur remarquable. — « Modeste » ou bien « d'allure un peu hautaine » ? — Les épopées sous le verbe. — « Les colonies, école
des pronunciamientos. » — Épictète. — De senectute. — L'insubordination de Foch. — Les maréchaux jaloux de leur gloire. — L'orgueil qui donne les certitudes. — « Tirer la barbe du Tigre. » — L'impitoyable Fayolle. — D'humbles hommes sous le masque de tragédie. — De Gaulle et la philosophie 73
Chapitre VI. — DE GAULLE A L'ÉCOLE DE GUERRE : « TRES BIEN DOUÉ. -BEAUCOUP D'ÉTOFFE. - ASSURANCE EXCESSIVE. - ATTITUDE DE ROI EN EXIL »
Le colonel Moyrand. — Incident avec de Gaulle. — Une franchise périlleuse. —Élève ou professeur ? — Controverse sur les chars. — Un divorce intellectuel. — Les anciens et les modernes. — De Gaulle au microscope. — Une personnalité insoupçonnée. — De quelques épisodes vécus. — Le maréchal Pétain impose la mention Bien en faveur du capitaine de Gaulle. — Une délibération difficile sur un officier incommode. — La dédicace du maréchal Pétain à Philippe de Gaulle. 87
Chapitre VII. — TROIS MÉMORABLES CONFÉRENCES A L'ÉCOLE SUPÉRIEURE DE GUERRE : « DE GAULLE, C'EST PÉTAIN DÉMARQUÉ »
Le Maréchal impose de Gaulle en qualité de conférencier. — La revanche du maître et du disciple. — De vifs remous. — Une rentrée solennelle dans l'amphithéâtre. — Des visages fermés. — Bergson. — Alexandre, César, Napoléon. — La prédestination. — L'art du théâtre. — Le général Héring fait front. — Les expéditions coloniales et de Gaulle. — Le héros. — « Il ne sait pas désobéir. » —« Voilà Annibal ! » — Du prestige. — La vertu rend impropre aux affaires. — Le draine intérieur du guide. — Un échec 102
Chapitre VIII. — A L'ARMÉE DU RHIN : UN COMMANDANT QUI NE PASSE PAS INAPERÇU
Un culte intérieur. — L'obsession du maréchal Pétain. — Les démons de Charles de Gaulle. — Échec à la Sorbonne. — Arrivée au 19e B.C.A. de Trèves. — « Ayez le coeur bien trempé, messieurs. » — Les conférences obligatoires. — La leçon de l'ancien régime. — « Homme de la plaine... » — Soliloque sur le pont de la Moselle. — Marche forcée. — De Gaulle a les honneurs de la tribune du Palais-Bourbon. — Le deuil du chasseur Gouraud. — Sensible et « a-humain » 119
Chapitre IX. — DE GAULLE : « ... A MES BASQUES, POUR SAUVER LA PATRIE... ET LA CANAILLE PAR-DESSUS LE MARCHÉ »
Le maréchal Pétain à Trèves. — « Un grand homme. » — « Une sale affaire. D — Pétain tire de Gaulle d'un mauvais pas. — « Les techniciens, il faut s'en servir, mais ne pas les écouter. » — En attendant « la lame de fond qui pousse au premier plan l'homme de caractère ». — « Ah ! toute l'amertume qu'il y a à porter le harnais ». — Les abîmes de la douleur 130
Chapitre X. — DE GAULLE SUR LE FIL DE L'ÉPÉE. - L'HUMILITÉ DU MARÉCHAL PÉTAIN f
Les animaux politiques ont besoin d'ordre et de chefs. — Au Levant. — Le héros et la table de jeu du destin. — L'Allemagne se gonfle de menaces. — Il faudra, quelque jour, combattre. — Le héros. — Sus à l'a-priorisme. — « L'armée, absorbée à l'extérieur par la conquête de l'Algérie... » — Ils iront, deux par deux... — Ne pas agir sans feindre. — Disraéli. — Le soldat et la crise nationale. — Le premier éclair des épées. — De Gaulle envoie à Pétain l'exemplaire no 1 du Fil de l'épée. — Réaction du Maréchal 136
CHAPITRE XI - PETAIN ECARTE "LE NEGRE" DE GAULLE - ELOGE DE LA TROMPERIE, ART MILITAIRE
ART MILITAIRE
Indiscrétions. — Égratigner le prédécesseur... — Les « facteurs concrets » et un « coeur vraiment humain ». — La frontière des pensées. — Les dîners du Maréchal. — Une Sorbonne déserte et stérile. — « Mobilisation économique. » —L'école des maréchaux. — Apte aux hauts commandements. — De Gaulle et l'intendance. — La sécurité de l'hexagone. — Gaulois et Germains. — Le personnage 4exception. — L'âpre ressort de l'ambition. — L'espérance d'un grand rôle dans de grands événements. — Derrière le mensonge cacher la vérité 145
Chapitre XII. — DE GAULLE, PÉTAIN ET LES PROPHÈTES DES CHARS. - LE COLONEL DU COUP DE POKER.
Le fils spirituel du Maréchal. — Les hommes clairvoyants et les autres. — L'illumination de Guderian. — Histoire de la 1er division aérienne. — Le tandem char-avions. — « Vers l'armée de métier » traduit en russe. — Une intelligence de conception. — Théoricien et rhétoricien. — 7 mars 1936 : l'occasion manquée. — Gagner coûte que coûte. — Pétain dans la torpeur de l'âge. — L'indifférence des belles vieillesses. — Un caractère « rongé ». — Les alluvions de la vie. — Un discours lucide. — La Cagoule. — La guerre d'Espagne. — Pétain et la
• politique. — Le portefeuille du Premier Consul. — Pro Patria. — La sensibilité, marque de faiblesse 153
Chapitre XIII. — PÉTAIN - DE GAULLE : QUERELLE D'AUTEUR SUR LE LIVRE « LA FRANCE ET SON ARMÉE ». - HISTOIRE D'UNE RUPTURE.
Le Vigny du xxe siècle. — Les valets de plume. — Un méditatif. — Cent fois sur le métier... — Le sujet, le verbe, le complément. — L'école des slogans. — Travail d'état-major et oeuvres littéraires. — Les péripéties d'une dédicace. — De l'huile sur le feu. — De la vieillesse. — Le choc de deux orgueils. — Le chemin de l'ambition. — Ingratitudes. — « Nous ferons des choses médiocres, tardives... » —La guerre ! 169
Chapitre XIV, — PÉTAIN ET DE GAULLE ATTENDENT (( L'ÉVÉNEMENT ». - GIRAUD : « VOUS, MON PETIT GAULLE... »
Hargne et admiration. — Ubu. — La coalition des médiocres. — « L'aragne. » —« Les chars dans les jambes. » -- Gamelin. — Les aviations se détruiront. — Rassemblement national. — Le mot d'ordre du Maréchal. — L'ambassade auprès du général Franco. — Les mises en garde. — Les confidences du capitaine Bonhomme. — La poignée de main pendant la drôle de guerre. — Maintenir le moral du front. — Un gouvernement dans la poche. — A aucun prix. — Mai 1940 . 181
DEUXIÈME PARTIE
LA GRANDE ÉPREUVE
Chapitre I. — DE GAULLE OU (( L'ARMURE DE GLACE ». - DANS LA BATAILLE DE FRANCE.
« Tu trembles, carcasse... » — Sans cesse en première ligne. — On est toujours de l'avis de son général. — La statue du sang-froid. — Le fer de lance et la pelote d'épingles. — Un daltonien qui parle des couleurs. — La France n'est pas la
Pologne. — L'attente des chars russes. — Les silences du Maréchal. -- La tor-
peur. — La crise du retour d'âge. — La fureur patriotique. — Le refus des
évidences. — Le « fochisme » ressuscité 195
Chapitre II. — LE '18 JUIN DU GÉNÉRAL DE GAULLE. - (( LES RUSSES EN GUERRE AVANT LES AMÉRICAINS ».
L'angoissant colloque. — La France descend d'un cran. — De Tocqueville au « plan
de guerre ». — « Bouffer du boche. » — Hyménée naturel. — Notre dame la
France. — Le rouge de la honte. — La rencontre d'un événement et d'une
volonté. — La rafale qui balaie les conventions. — Le suprême recours de
— Le dépit amoureux. — Les clairvoyants et les autres. — Rome. — La
cuirasse de glace. — La révolution nationale, vue de Londres. — Travail, Famille,
Patrie. — La vieillesse est un naufrage. — Le garde-champêtre grondeur. — L'am-
bition, dernière passion des vieillards. — Les valets d'état-major. — Racine. 203
Chapitre III. — LE 18 JUIN DU MARÉCHAL PÉTAIN. - CES HISTOIRES-LA COMMENCENT PAR LE FEU DES FLASHS ET FINISSENT PAR LE FEU DES FUSILS MITRAILLEURS ».
Le plus illustre des Français. — Le plébiscite. — Le don de ma personne à la France.
— Les péchés du Front populaire. — A titre de martyr seulement. — L'idole de la patrie. — Je serai fusillé. — L'honneur. — Le déshonneur. — Les couleuvres. — Le flux et le reflux. — L'exemple de la Prusse après Iéna. — De Gaulle.
— Les obsessions du Maréchal. — Il ne s'en sortira pas. — L'avertissement à Camille Chautemps. — Le secret du roi. — La France chuchote un réconfortant dialogue . 214
Chapitre IV. — L'EXPÉDITION DE DAKAR OU LA BATAILLE DE LA LÉGITIMITÉ DE
GAULLE - PÉTAIN. - DE GAULLE : «J'AI SONGÉ A ME BRULER LA CERVELLE ».
L'heure du couvre-feu. — Une femme du XIIIe siècle. — La condamnation à mort du général de Gaulle. — Coup de poker. — Acte de foi. — Mers el-Kébir. — Seul et solitaire. — Intransigeance sur la terre étrangère. — Les fausses colères du Général. — De Gaulle et la politique. — L'échec de Dakar. — Guerre civile et guerre étrangère. — Le Christ et les Évangiles. — Le péché originel. — « Philippe a autour du cou la corde qu'il s'est passée lui-même ». — Un débat historique.
— Pétain, de Gaulle et Garibaldi. — La patte d'épaule 226
Chapitre V. — « LES CONSEILS DU TRONE » DU MARÉCHAL PÉTAIN. - DE GAULLE :
« MARÉCHAL Foch ».
Pas de prédécesseur. — Le président de la République et son P.P.C. — Heurs et malheurs de la Me République. — Pétain et le régime présidentiel. — Esclandre au conseil des ministres. — Les membres du gouvernement : des officiers d'états-majors. — On les a eus ! On les aura ! — Le monde sur un grand écran. — Otages aux nazis. — La poignée de main de Montoire. — Les bouées de sauvetage. — Le bouquet de violettes d'Otto Abetz. — Le Maréchal, le mensonge et le secret. — La bonté : une faiblesse. — Les micros de l'hôtel du Parc. — Le cancer de l'intellect. — De l'orgueil à la vanité. — Churchill. — De Gaulle parle 237
Chapitre VI. L
- L'AMIRAL DARLAN CHEZ HITLER. - DE GAULLE : (( TIRONS SUR LES
BOCHES ! »
Dans la voiture personnelle du Führer. — Darlan et la marine française en Autriche.
— Deux heures de tête-à-tête. -- L'équipée de Rudolf Hess, bras droit de Hitler, en Grande-Bretagne. — L'heure du thé. — L'Angleterre sera détruite.
— Darlan et la politique franco-allemande. — La Syrie. — De Gaulle et les théâtres orientaux d'opération. — Des Français contre des Français. — La position de l'amiral Muselier. — Le général Dentz. — Les ordres du Maréchal. —Dans le noir. — Les tragiques incompréhensions. — Le combat singulier. — Les tourments du colonel Monclar — de Gaulle : « La France, c'est moi ! » — Maréchal, nous voilà. — 1 900 morts pour la France 248
Chapitre VII. — PÉTAIN : J'AI SAUVÉ LA VIE DE CHARLES DE GAULLE ! » - GÉNÉRAL WEYGAND : JE NE SUIS PAS FRANÇAIS ! »
De Gaulle : « Pas de scepticisme sous prétexte de modestie. » — La flotte de Toulon. — Que les Anglais se débrouillent avec de Gaulle. — Le régime des techniciens et des technocrates. — De Gaulle rêve à la IVe République et à un parti travailliste. — Projet d'attentat contre Darlan. — Les fusillades de Châteaubriant. — Les communistes sont d'abord des Français. — Exégèse sur les discours du chef de l'État de Vichy. — Weygand éliminé. — Les alarmes du commandant Bonhomme. — Un avion pour emmener Pétain à Londres ? » —Hurlez : « Monsieur le Maréchal, on vous pendra! » — La tragique conférence. — M. Hitler... — La charge de François Valentin. — Les révélations du général Weygand. — Un drame humain 262
Chapitre VIII. — DE GAULLE DANS LE RÔLE DE JEANNE D'ARC : UN NUMÉRO » D'ACTEUR A USAGE EXTERNE. - ROOSEVELT SOUHAITE EMMENER PÉTAIN A ALGER A LA VEILLE DU DÉBARQUEMENT EN AFRIQUE DU NORD.
« Plus Empereur que jamais. » — Frankenstein. — Des circonstances peut-être providentielles. — Tous les cultes ont leurs tabernacles. — De Gaulle : « Alors, qui va commander la France ? » — L'égoïste sacré. — La loi de l'intransigeance. — Après la guerre : réconciliation avec l'Allemagne. — Les prismes déformants de l'exil. — Les sirènes du renoncement. — Les menus du Maréchal. — Pétain et Jeanne d'Arc. — L'emprise dérisoire de l'âge. — Ah ! les pauvres. — La visite de M. Robert Schuman. — L'Alsace et la Lorraine. — Les déportations d'Israélites. — Le Maréchal fait fusiller les espions allemands. — La Gestapo arrive en zone sud. — Collaboration des polices française et allemande. — Le tonus du Maréchal — Pétain, c'est la France, et la France, c'est Pétain. — De Gaulle : « Le Maréchal est le plus grand acteur de notre temps » 277
Chapitre IX. — DE GAULLE (1943) : « IL FAUDRA PARTIR UN JOUR D'ALGÉRIE ».
Le débarquement allié en Afrique du Nord. — Joie et fureur du Général. — Churchill et les Français. — Giraud. — Les volontés et les velléités du Maréchal. — La France et les Français. — L'Algérie, c'est la France. — L'avion de la dernière chance. — Gaullisme et giraudisme. — Roosevelt et de Gaulle. — Règlements de comptes. — Un gaulliste qui a mal à son gaullisme. — L'Angleterre mène la danse ! — Les autres se coucheront. — Le règne des sergents recruteurs.
— Une étrange note de survie. — Témoignage d'une époque. — L'intégration des Musulmans algériens. — Le nationalisme, force et pérennité 297
Chapitre X. — ROOSEVELT A PÉTAIN : « RETIREZ-VOUS AU CHATEAU DE CHAMBORD ! »
- DE GAULLE : « PAS D'ATTENTAT CONTRE LE MARÉCHAL ».
La guerre civile. — Le grand schéma de 1943. — Le conseil de Washington. —Roosevelt. — Lettre à Quartus. — Éviter l'action dirigée par telle ou telle source étrangère. — Le plan de Caravelle. — Feu rouge. — Les phénomènes collectifs.
— L'affaire du message à Hitler après l'attentat du 20 juillet. — Tristan (M. P. H. Teitgen) et Jacquier (M. Michel Debré) confèrent avec l'émissaire du Maréchal. — Le musée imaginaire. — L'aveu et la tristesse indicible. — La dernière leçon du maître au disciple. — Les tests et le contrôle de soi. — Définition du gaullisme. — La victoire, en chantant. — L'exil dans un château des Hohenzollern. — Tragédie nationale et drame humain 311
Chapitre XI. — DE GAULLE : " J'AI ACCORDÉ LA GRÂCE AMNISTIANTE A MAURICE THOREZ POUR ME TROUVER EN MESURE DE DISSOUDRE LES MILICES PATRIOTIQUES. D - STALINE OU LE VOYAGE A MOSCOU.
La bataille de la France. — Le paladin et l'avare. — La loi de fer qui régit les États. — L'origine du pouvoir. — Churchill à Paris. — La reconnaissance du gouvernemènt provisoire de la République française. — La situation intérieure.
— Le complexe de Kerensky. — Les milices patriotiques. — Maurice Thorez. — Le contexte politique. — Une signature douloureuse. — « Sans de Gaulle, les communistes auraient pris le pouvoir en France. » — L'avis des Commissaires de la République. — De Bakou à Moscou. — Staline et les mitrailleuses. —Géorgien jovial ou demi-dieu cruel 325
Chapitre XII. — DE GAULLE : « LES PARTIS RETOURNERONT A LEURS VOMISSEMENTS.
- JE SAIS BIEN CE QU'IL FAUDRAIT FAIRE. MALHEUREUSEMENT, LE MARÉCHAL PÉTAIN...
De Péguy à de Gaulle. — « Je feins de feindre afin de mieux dissimuler. »— « Quoi ! les Français aussi ! » — Mener les Français par les songes. — Le dédoublement de la personnalité. — L'histoire : le hasard traversé quelquefois par le génie. — Les divisions gauloises. — De Gaulle et ses ministres. — Du mépris. — Projections planétaires. — On ne gouverne bien qu'en temps de guerre. — L'amère jouissance du penseur solitaire. — Le chant des sirènes. — Les « fourrés » de la démocratie. — Les partis 337
Chapitre XIII. — LE SECRET D'ÉTAT DU GÉNÉRAL DE GAULLE, OU LA CONDAMNATION A MORT DU MARÉCHAL PÉTAIN. - LES DIALOGUES INTÉRIEURS DE PÉTAIN ET DE GAULLE.
De; Gaulle souhaite que Pétain reste en Suisse. — Le Maréchal exige de rentrer en France. — Berne se libère du « fardeau ». — « Il nous aura embêtés jusqu'au bout ! »
— Il ne faut pas se laisser vieillir aux affaires. — Un accueil qui surprend Pétain. — L'étrange notification des mandats de justice. — « La France ne m'a pas compris. » — Le vieux renard. — Le procès. — Du prestige. — Le commentaire du général de Gaulle. — Un parricide ? — De Gaulle intervient en coulisse. — Vingt-quatre jurés suffoqués. — Les avocats. — Facéties dans l'avion en route pour le Portalet. — A l'île d'Yeu. — Aucun homme ne s'affranchit de son passé.
— Jugement de Pétain sur la bataille de Verdun. — De Gaulle reçoit en audience secrète le général Héring — Un grand homme mort en 1925. — Rien à faire avec les « politicards » 345
Chapitre XIV. — LA DÉMISSION DU GÉNÉRAL : «... CE QU'IL FAUDRAIT A CE PAYS, C'EST UN ROI... MAIS CELA A ÉTÉ CASSÉ ! » - DE GAULLE : « LA POLITIQUE, LA GRANDE, LA VRAIE, C'EST LE VERBE ».
Les dialogues du crépuscule. — Le désastre de la France. — La force obscure du 18 juin. — Quand je veux savoir ce que pense la France, je m'interroge. — La mort de Robert Brasillach. — Jeanne d'Arc. — La salle des armures. — L'espèce de monarchie. — Un troisième conflit mondial. — Un grand type, qu'on sort de temps en temps. — La transmission des pouvoirs. — Les Français ne bougent pas. — Le mépris de fer 358
TROISIÈME PARTIE
LES IDOLES
Chapitre I. — LE MONSTRE SACRÉ.
Lois générales. — Les autels de la Patrie. — Les illuminations. — Les forces motrices de sa mission. — L'ingratitude. — Le coeur. — La morale 367
Chapitre II. — CHARLES DE GAULLE.
Canons particuliers. — Sui generis. — La dualité intérieure. — L'éternel combat. — L'infaillibilité et le doute. — Le poids écrasant de la mémoire. — Sa religion. — Un janséniste. — L'armée. — Une question indiscrète d'André Gide. —Énigme historique 371
Chapitre III. — « L'AVENIR, C'EST LA GUERRE ! »
Le Sahara sera notre Massif Central. — La confession. — La forêt gauloise. —Solitude, grandeur, tristesse 374
TABLE DES DOCUMENTS 539
TABLE DES ILLUSTRATIONS 541

Langue : Français

Lieu d'édition : Paris

Description matérielle : 542 p.: ill. noir hors texte; in-8.

Origine : Don

Notes : Table des matières ; Bibliogr. ; Annexe

Localisation : Silo 4

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