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Monographie

H 0 Au pays de Saint-Augustin et aux rives du Tage

Beauregard, Jean de

Emmanuel Vitte

1898

912 BEA

Saint Augustin ; Tunisie ; Afrique du Nord ; Bône, commune ; Alger, commune ; Tunis ; Carthage ; Oran, commune

Numéro d'inventaire : 17704

Niveau d'autorisation : Public

Tables des Matières : AVANT-PROPOS. V
PREMIÈRE PARTIE
EN TUNISIE
CHAPITRE I. - A bord de la « Ville de Rome ». — Prophétie pes-
simiste d'un Marseillais. — Où soufflait, en réalité, le mistral. — Sur le steamer : la cabine N° 20 ; les passagers l'appareillage ; la table d'hôte ; la soirée. — La journée du lendemain : en vue de la Sardaigne; mouettes, et voiliers. — La côte africaine, au lever du soleil : Bizerte; le cap Farina; la Goulette ; Carthage. — Le canal de la Goulette, et le quai de Tunis. — Les hamels, à l'assaut de la Ville de Rome. — La douane Tunisienne. — En omnibus, vers la capitale 3
CHAPITRE II. - Tunis : premières impressions. — Par où Tunis ressemble à Sofia. — Comment Tunis rappelle encore Barcelone, et Nice. — Avenue de la Marine, et Avenue de France. —La « Porte de France », coeur de la capitale. — Le Palais de la Résidence. — La féerie hebdomadaire de la retraite aux flambeaux. — Exploration dans la ville moderne. — Un palais comme il en faudrait beaucoup en France : Postes et Télégraphes. — Un rail -way comme il n'en faudrait pas, en Tunisie : la Ci. Rubattino. — La juxtaposition des races, et la persistance de l'esprit de nationalité. — A qui incombe le soin de maintenir l'harmonie, au pied de la Tour de Babel. — Diffi culté de contenter tout le monde 11
Pages.
CHAPITRE III. T'unis : la ville arabe. — Précautions à prendre
pour ne pas s'égarer dans le labyrinthe. — L'étranger mis en coupe réglée. —Gare aux pisteurs ! — A travers les « Souks ». — Les corps de métiers. — La « Rue des Andalous ». — Les conteurs publics. — Un cortège qui n'est point banal —Exhibitions macabres des Aïssaouas. — Où l'on touche du doit l'état d'abjection de la race musulmane. — Les mosquees tunisiennes, fermées aux roumis. — La Kasbah, transformée en caserne. — Le Palais du Bey : grandeur et décadence 23
CHAPITRE IV. — Carthage. — Didon, et les origines de la Cité punique, dans Virgile. — Les rectifications de l'histoire. —Rome prend ombrage de la grandeur et des progrès croissants de son opulente voisine. — Une « Guerre de cent ans », deux siècles avant l'ère chrétienne. — Carthage réduite en province romaine (146).— Féroce acharnement du vainqueur à effacer -d'abord jusqu'au souvenir du vaincu. — Puis, idées plus généreuses, et plus libéralement intelligentes, de C. Gracchus, sur Carthage ; plus tard, de J. César, et d'Auguste. — L'Eglise d'Afrique : ses gloires, et ses triomphes ; ses épreuves, à travers les siècles. — lnstauranda Car thago jeté, au XIXe siècle, comme un défi chrétien, en réponse au Delenda Carthago du vieux Caton. — L'homme de la Providence : S. E. Monseigneur Lavigerie, le « grand » Cardinal. — L'Eglise Primatiale Saint Cyprien et Saint Louis. — S. G. Mgr Combes, Primat d'Afrique. — Le Reliquaire de Saint Louis. — La chapelle Saint Louis. — Le Grand Séminaire, le Scholasticat des Pères Blancs, et le Musée archéologique du R. P. Delattre.
— Le Carmel de Carthage. — L'Institution Saint Louis 33
CHAPITRE V. — Aux alentours de T'unis. — Le Belvédère : passé, présent, et avenir.— L'aqueduc Romain. — Le Palais Beylical du Bardo. — Le Musée Alaoui, et son fondateur, M. de la Blanchère. — La salle des Mosaïques. — Une évocation de l'Alhambra. — Kassard-Essaïd, ou le « Palais du bonheur ».
— Dernière visite aux Souks. — Psychologie locale. — La France, en Tunisie... .. 57

DEUXIÈME PARTIE
(DANS L'AFRIQUE FRANCAISE
CHAPITRE I. — En route vers l'Algérie. Bône. — Les moyens de locomotion. — A quoi peut étre utilisé le temps du trajet.
— Synthèse d'impressions tunisiennes. — Attitude à garder vis-à-vis des races. — La retraite de la Nouba. — Physionomie générale de Bône. — Le souvenir de Saint Augustin. — La vieille ville, et la ville neuve 72
Pages.
CHAPITRE Il. — Hippone. Les étapes d'une touchante et admirable conversion. — Les traces de la civilisation antique, à Hippone. — Tagaste, patrie de saint Augustin. — Patrice et Monique. — État d'âme d'un enfant prédestiné. — Augustin étudiant à Madaure ; puis, à Carthage. — Luttes, et défaites. — Les premières larmes de Monique. — Augustin passe au Manichéisme. — Départ pour Rome, d'où il gagne Milan. —Rencontre de S. Ambroise. — Arrivée de Monique, à Milan. — La conquête d'une âme. — Le livre sauveur. — Baptême et première communion d'Augustin. — Nostalgie de la terre natale. — Monique et Augustin en route pour Tagaste. —Terrassée, à Ostie, par la maladie, Monique s'y endort du sommeil des justes. — Le deuil d'une mère 79
CHAPITRE III. — Saint Augustin, Evéque d'Hippone. — Une
devise chrétienne. — Augustin et ses amis, dans la pieuse solitude de Tagaste. — Pendant un voyage à Hippone, le vieil évêque l'ordonne prêtre,, et se l'adjoint bientôt comme coadjuteur. — Un grand ministère épiscopal. — S. Augustin apologiste. — Ses homélies sur les Evangiles. — La science du grand docteur d'Hippone. — Ce qu'il faut penser de la « science » de nos pseudo-docteurs contemporains. — Place prépondérante de S. Augustin dans l'épiscopat de l'Église d'Afrique. — Douleur de ses ouailles, à la nouvelle de sa fin prochaine. — Comment un Saint se prépare à mourir. —Triple translation de ses Reliques. — La Basilique d'Hippone. 103
CHAPITRE IV. — Constantine. Philippeville. Biskra. — Une ville dans un nid d'aigle. — Désastreuse expédition de 1836 contre CONSTANTINE. — La, France prend, en 1837, une Glorieuse revanche, avec le Duc de Nemours et le général Valée. — Aspect de la ville, aujourd'hui. — Les rampes, et le ravin. —Les mosaïques de la Cathédrale. — Ce qu'on regrette de ne
Pas trouver à Constantine. — Une coquette sous-pi éfecture : HILIPPEVILLE. — L'entrée du désert : BISKRA. — La rue Berthe, le parc, et le Fort S. Germain. — Flânerie à travers le Marché. — Les types de la rue, et ceux des boutiques. —Kaléidoscope des echoppes. — Le dernier mot de la pauvreté. 119
CHAPITRE V. — Avant et après la conquête : le vieil Alger. —L'Algérie, sous la domination des Turcs. — Un repaire de brigands. — L'impunité dans le forfait. — L'Allemagne, l'Espagne, et l'Angleterre, à tour de rôle, repoussées avec perte. — Conséquences d'un coup d'éventail. — Le Dey Hussein et le Consul de France, en 1827. — Trois ans perdus en attermoiemen ts. — L'expédition d'Alger est enfin décidée, et confiée au général de Bourmont (183o). Etapes sanglantes et glo-
rieuses : Staouéli, Fort-l'Empereur, Alger. — Capitulation du Dey Hussein. — Entrée triomphale des troupes françaises à
Alger (6 juillet 183o). — L'Algérie, terre française 133 CHAPITRE VI. — Alger moderne. — Impression d'arrivée. — A travers les faubourgs. — La vision de la ville, le soir. — Le square de la République. — Le port. — La Rue Bab-Azoun.
— Les commères de la Place de Chartres. — Un trio de monuments. — La Place du Gouvernement, et la Mosquée de la Pêcherie.— Le Jardin Marengo. — L'escalade de la Kasbah.
— Physionomie des rues arabes. — Contrastes avec le quartier européen. — La Porte d'Isly, et l'École supérieure des Sciences et des Lettres. — Une enceinte bastionnée en démolition. — Des citadelles inutiles. — Résultats du développement
ment du commerce et de l'industrie, depuis la conquête. —Alger, délicieuse station hibernale 143.
CHAPITRE VII. — Excursions autour d'Alger. — Le faubourg Saint-Eugène. — Le Petit-Séminaire Notre-Dame-Saint-Louis.
— L'exécution de « la Marseillaise ». — La Basilique Notre-Dame d'Afrique. — Les origines du pèlerinage, dans la Vallée-des-Consuls. — Les premières inspiratrices de cette dévotion : Agarithe Berger, et Anna Cinquin. — Simple rapprochement avec Pauline Jaricot, fondatrice de l'Œuvre de la Propagation de la Foi. — Construction, et consécration de la Basilique : Mer Pavy, et S. E. le cardinal Lavigerie. — Les glorieux souvenirs de Sidi-Ferruch. — La trappe de Staouéli.
— Fort-National. — Echappée sur la Kabylie. — Aspect uniforme des villages Kabyles. — Une zône à surveiller 159
CHAPITRE VIII. — Dans la province d'Alger : Blidah; la Gouate
— Topographie locale. — Le combat de Bou-Farik (1841); le sergent Blandan, et Jean de Breteuil. — Vers Blida-lamandarine. — Des forêts d'orangers. — Le jardin des Oliviers.
— Le tombeau de Sidi-Yacoub. — Les gorges de la Chiffa. —La vallée du Chélif. — Impressions diverses, à la Gouate. —Une ville qui dort. — Un cadre à souhait pour les Spahis.
— La France, qui passe 109
CHAPITRE IX. — Oran, et l'Oranais. — La bifurcation de Relizane. — La vallée des Jardins. — Les contrastes, à MOSTAGANEM. — Le tremblement de terre de l'an 265. — Un port projeté. — MASKARA, et le souvenir d'Abd-el-Kader. — Beauté du site. — Impression d'arrivée, à Oran. — Le « Grand » Hôtel de Paris. — La ville basse, ou ville « espagnole ». —L'Oued Rehhi transformé en boulevard. — Un jarrêt d'acier, s. y. p. — La Place d'armes. — Le Cercle des officiers. — La musique du 2m0 Zouaves. — Le Boulevard Seguin. — Les « mains » décoratives du quartier juif. — Le Village « nègre ».
— Le vrai nom qu'il faudrait lui donner. ,-- Une fantasia. — La conquête définitive de SIDI-BEL-ABBÈS, en 184q. — Une oasis enchantée. — Un rapprochement entre Sidi-Bel-Abbès et Andrinople. — Une musique d'élite : l'Harmonie du ter Régiment de la Légion étrangère. — Les Romains, à TLEMCEM.
— La citadelle du Méchouar. — Arabes et Juifs. — Dans la ville européenne, au sortir des quartiers indigènes. — A la MANSOURAH. — Un nid d'indigènes au milieu des ruines. — D'Oran à Gibraltar 17
CHAPITRE X. — Colonies, et Colonisation. — Examen de conscience. — L'Algérie, asile des Européens. — Comment le juif Crémieux faisait des Français, en 1870-7 — Soixante mille juifs, sur quatre cent mille Européens. — Les rouages de la bureaucratie. — Quelques principes fondamentaux, en matière de colonisation. — On ne doit s'annexer de nouveaux -territoires que pour les coloniser — On ne colonise pas, en faisant entrer de force les territoires nouveaux dans notre « machinisme » administratif. — Les Français sont susceptibles, autant que peuple du monde, d'avoir l' «esprit colonial ». — Il ne suffit pas de savoir « coloniser » : il faut, avant tout, savoir « conserver D une colonie, en étant toujours en mesure de la défendre. — On défend une colonie avec une flotte. — La France a-t-elle vraiment une flotte ? — Impression d'ensemble sur notre belle Colonie Algérienne ' . ... 199
TROISIÈME PARTIE
EN PORTUGAL
Pages. CHAPITRE 1. - Vers la frontière Portugaise. — Physionomie de
Gibraltar. — Du bateau « Alger », au port, entre les « lightships ». — La police Anglaise. — Le ticket de « circulation». — Main Street. — Dissemblances des races juxtaposées. —Le coup d'oeil de la rue. — Gibraltar, les jours de fête. — Visite des galeries. — Les batteries anglaises. — Une ville imprenable. — Excursion à Algeciras.— Dignité déchue. Un régiment qui défile. — Les douaniers d'Algeciras. — Un « massage » inconvenant. — Vers Sevilla, et la Sierpes. —Les derniers lampions de la « feria de S. Miguel ». —
L'express de Badajoz. — A Elvas, frontière Portugaise 213
CHAPITRE Il. — Aux rives du Tage. Lisbôa. — A travers l'Estrémadure. — Voies ferrées, et voie fluviale. — La « mer de paille ». — Contraste des deux rives du Tage. — Aspect pittoresque de la rive droite. — La montagne de SANTAREM. —La station centrale du Rocio, à LISBÔA. - Premières impressions,
dans la capitale. — La ville basse, après le tremblement de terre de 1755. — La « Praça do Commercio ». — Aspect imposant des rues voisines. — La « Praça D. Pedro ». —Zone de la Cathédrale. — Le Marché aux poissons. — L'« Avenida da Liberdade ». — Un « bout » dé Lisbôa. — Un jardin suspendu : le « Pasceio de S. Pedro d'Alcantara ». — Magnificence intérieure de l'église S. Roque. — Un quartier déshérité. — La « Place de Camoens » — Statue monumentale de l'auteur des « Lusiades ». — Regain d'illustration qu'ont fait rejaillir sur l'aède les mémorables Fêtes du quatrième Centenaire de Vasco de Gama. — Popularité inséparable des deux gloires nationales. — La part faite à la Religion dans les réjouissances publiques. — Les quais de marbre. — Physionomie de la race. — Les « Gallegos ». — Respect et dévouement des Portugais pour la royale Maison de Bragance. — Une Reine qui fait aimer la France, par-delà les Sierras. 223
CHAPITRE III. - Par monts et par vaux : Bélem; Evora; Cintra ; Batalha ; Thomar. Une ville universitaire : Coimbra. — Comment on se rend à Bélem. — Collaboration du Roi D. Manuel et de l'architecte Garcia de Rezende, dans la construction de la blanche Tour de Bélem. — Rapprochement avec le « Steen », à Anvers. — Le style « Manuelino », et sa caractéristique. — L'église des Jeronymos : portail, et intérieur. — La collection des tombeaux et sarcophages du Portugal. — Le plus beau cloître du monde. — Le Palais Royal de Bélem. — Analogie avec le Palais de Queluz. — Les carrosses de gala. — La province d'Alem-Tejo (outre-Tage). — Aux alentours de la baie de Setubal. — Une église fortifiée, à Evora. — Un coin de l'Estrémadure : Cintra. — Le Château de La Pena. — L'entrée du Palais de Monserrate. — Le cou-
vent de Bathala : église et cloître. — Le couvent du Christ, -

Langue : Français

Lieu d'édition : Lyon

Description matérielle : 296 p.; 23 cm

Origine : Don

Localisation : Silo 4

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