H La vie est un combat, Souvenirs
1974
2-213-00056-5
845 JOU
Autobiographie ; Seconde Guerre mondiale 1939-1945 ; Guerre d'Algérie ; Sahara
"Le général Edmond Jouhaud a déjà publié des mémoires (Ô mon pays perdu) qui concernaient la période tragique de la guerre d'Algérie où il fut, en Oranie, à la tête de l'O.A.S. Aujourd'hui, dans La Vie est un combat, il évoque la vie du jeune officier qu'il a été.
C'est par un rapide tableau de SaintCyr que commencent ces souvenirs. A la sortie de l'Ecole, Edmond Jouhaud choisit l'aviation. Sa vocation date des temps héroïques où les foules vibraient aux exploits des aviateurs. Après une année de formation technique à Versailles, c'est l'école d'Avord, où les élèves découvrent les mystères du pilotage. L'auteur évoque cette période exaltante, tout comme son arrivée en escadrille à Lyon-Bron. La vie de garnison métropolitaine ne le séduisant qu'à moitié, le lieutenant Jouhaud demande à servir en Afrique occidentale, où il est affecté à l'escadrille de Bamako. Il effectue, en 1930, la première reconnaissance aérienne du Tibesti, non sans connaître les émotions de l'aviateur perdu en zone désertique. Il commande ensuite, en 1932, le détachement de Mauritanie où, au-dessus des sables brûlants, il recherche et combat les rezzous venus du Rio de Oro. Le récit reprend en 1940, où le commandant Jouhaud est à la tête d'un groupe de reconnaissance de l'armée. Nous suivons, avec lui, la vie de ces pilotes, enfants perdus dans le ciel, qui s'enfoncent profondément en territoire ennemi pour recueillir des renseignements. C'est ensuite le douloureux armistice où chacun s'interroge et où les Français se divisent. Après l'occupation totale de la métropole, Edmond Jouhaud se fait démobiliser.
Il tente de rejoindre l'Afrique du Nord par une filière, bateau et avion, qui doit au préalable le conduire en Angleterre. Six tentatives échouent. La dernière se termine par un naufrage dramatique au large des côtes de Bretagne, qui est relaté fidèlement. C'est au cours de cette expédition maritime, en février 1944, que Pierre Brossolette sera arrêté. Abandonnant l'idée d'évasion, Jouhaud rejoint les rangs de l'Organisation de résistance de l'armée), à Bordeaux. L' auteur décrit les difficultés que rencontrait la Résistance en Gironde, campe quelques figures, fait revivre le départ des Allemands de Bordeaux et rappelle, non sans une pointe d'humour, les excès qui suivront la libération de la région. Les souvenirs s'arrêtent à cette époque, mais l'auteur, marqué par ses séjours au Sahara, a désiré rendre hommage aux pionniers qui ont pacifié cette terre.
En annexe, sont retracés les hauts faits d'hommes qui ont marqué la pénétration française au Sahara. Pour eux, comme pour les aviateurs, comme pour les résistants, la vie fut toujours un combat."
Numéro d'inventaire : 4664 ; 15535 ; 25387 ; 32603
Niveau d'autorisation : Public
Langue : Français
Lieu d'édition : Paris
Description matérielle : - 366 p.: 22 cm.
Origine : Don
Notes : Table des matières
Localisation : Silo 4 ; Rayon des livres au prêt : empruntable ; Réserve ; Réserve ; Réserve
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