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Monographie

H 1 L’Union Française sera Fédérale ou ne sera pas…

"— Au colonel Lawrence qui évoquait o le bienfait colonial », Fayçal. répondit Le bien imposé est une souffrance comme le mal
imposé. Le minerai admire-t-il la flamme qui le transforme ? »
— Comment mettre fin à cette subordination dont se plaint le colonisé français ? Rejetant l'Assimilation comme l'Indépendance,' l'auteur opte pour le Fédéralisme. Certes, celui-ci implique des conditions qui ne sont pas pleinement réalisées outre-mer. Mais Dien Bien Phu n'a-t-il pas prouvé
qu'un impérialisme périmé est encore plus néfaste qu'un fédéralisme pré-
.
maturé ?
— Les peuples ne se fédèrent et ne se confédèrent point par plaisir, mais parce qu'ils ne peuvent assurer seuls leur bien être et leur sécurité. objectifs fédéraux fondamentaux qui seront d'autant plus aisément tutelles quo tous les citoyens de l'Union Française auront été pénétrés par cet humanisme généreux qui découle do la culture française et qui devra être un humanisme appliqué.
— D'aucuns citant à tout propos comme un exemple à suivre les Dominions et les Républiques soviétiques, deux chapitres sont consacrés au Commonwealth et à R. 5. S. — Londres et Moscou ont en commun d'être les
sièges de gouvernements forts et stables. Ce n'est pas le sas de Paris Et pourtant, nul doute qu'Union Française et Régime d'Assemblée sont incompatibles ! Pareille conclusion ainsi quo les réformes proposées concernant la Constitution Pseudo-Fédéraliste d'octobre 1946 devraient soulever "plus d'une polémique.
— Mais que l'on soit pour on contre, il est un caractère de cc manifeste dont on aimerait retienne l'attention parce qu'il n'est point
commun. Le plus- souvent l'opinion émise par chacun sur les questions d'outremer correspond à celle do sa catégorie sociale. Or l'auteur est le fils d'un Officier qui fit campagne et tint garnison ou Maroc et en Algérie. Aussi, en se faisant le promoteur d'une politique libérale, il se demande parfois avec angoissé s'il n'abdique pas — s'il ne trahit pas. En janvier 1955, quand 20 ans après il revient à Alger et y rencontre Ferhat Abbas, celui-ci considère son interlocuteur « encore comme un impérialiste s, alors que ses camarades. de lycée ne le traitent plus que de a frangaoui », c'est-a-dire de métropolitain qui n'a pas encore compris...
— René Grenier tente • do masquer ce déchirement intérieur par une lucide ironie qui rond la lecture de son ouvrage, émaillé de citations fort éclectiques; aussi attrayante que celle d'un pamphlet — réussissant néanmoins le tour de force d'y inclure l'examen presque exhaustif de tous les problèmes d'Outre-Mer. Cu livre basé sur une documentation très riche, doit, pour qui sait lire, forcer à la réflexion sinon à l'adhésion." (4ème couverture)

Numéro d'inventaire : 39828

Niveau d'autorisation : Public

Tables des Matières : 'INTRODUCTION 11
Première Partie

A LA RECHERCHE D'UNE SOLUTION DURABLE
DU PROBLÈME COLONIAL FRANÇAIS
I. — L'indépendance ?. 39
11, — L'Assimilation ? 51
III. — Le Fédéralisme 64
Deuxième Partie
?
LES INTÉRÊTS COMMUNS OU FÉDÉRAUX DE L'UNION -FRANÇAISE
I. Le Bien Être Commun 85
H. = La Sécurité Commune 11.7
III. — La Culture Commune 126
IV. — Un Humanisme Appliqué 135


Troisième Partie

LES POLITIQUES FÉDÉRATIVES ACTUELLES
I. — La Politique Britannique - 153
II. — La Politique Soviétique - • 167
III. — La Politique Française • 179 •
CONCLUSION • 215

Langue : Français

Lieu d'édition : Paris

Description matérielle : 222 p.: 19 cm avec une dédicace à M. Baldacci.

Origine : Don

Localisation : Silo 4

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