Au XXème siècle, tous les Français de métropole, ou presque, avaient en commun les mêmes souvenirs d'école, c'est pourquoi les récits de vie scolaire, les portraits d'instituteurs et d'élèves peints par nombre d'écrivains comme Colette ou Marcel Pagnol ont éveillé tant d'échos.

L'école en Algérie, au contraire, ni tout à fait la même, tant la réalité du pays imposait sa spécificité, ni tout à fait différente, puisque son organisation était calquée sur celle de la métropole était, et reste, mal connue.


C'est pourquoi la carrière d'un modeste instituteur, Eugène Scheer, a été retenue pour lui servir de fil conducteur. Nous rappelions ainsi que nous voulions échapper à l'abstraction des thèses et nous tenir au plus près des faits, des hommes, des difficultés algériennes, inimaginables depuis la métropole, et irréductibles aux seules statistiques.
Si le recueil, la sauvegarde et la publication des témoignages et des documents sont au cµur de notre projet, comme le choix d'une vie d'instituteur en est le symbole, nous savons que, hors de leurs contextes, ils perdraient une partie de leur valeur.

C'est pourquoi, dans l'avenir, nous poursuivrons le développement de notre action dans le même esprit, en introduisant régulièrement de nouveaux récits (les plus complets, les plus précis, les plus riches d'informations, parmi ceux que nous recevons) sans négliger de fournir les indications nécessaires à la connaissance du cadre et du temps dans lesquels ils doivent être situés.

Niveau d'autorisation : Public

Dernière Consultation : 28/10/2010