H Camus et le terrorisme
09/2013
9-782841-867097
928 MON
Camus Albert (1913-1960) ; Guerre d'Algérie
Entretien de Jean MONNERET sur Albert CAMUS et le terrorisme;Interview de Jean Monneret à l’émission le journal d’Henry de Lesquen du 28 mai 2013 sur Radio courtoisie;Interview de Jean Monneret par Roger Saboureau dans l’émission du 21 octobre 2013 sur Radio courtoisie;Interview de Jean Monneret par Hilaire de Cremiers dans l’émission Libre journal sur Radio Courtoisie;Interventions de Jean Monneret et du Général Faivre dans le Journal des Historiens sur Radio courtoisie le 3 décembre 2013;Interview de Jean Monneret par Bernard Antony dans l’émission Libre journal de la résistance française sur Radio Courtoisie;Interview de Jean Monneret par Alain Sanders dans l’émission Libre journal de la promesse sur Radio Courtoisie.;Interview de Jean Monneret à l’émission le journal d’Henry de Lesquen du 28 mai 2013 sur Radio courtoisie;Interview de Jean Monneret par Annie Goldmann dans l’émission Itinéraire du 12 décembre 2013 sur Judaïquesfm
"« J'ai toujours condamné la terreur. Je dois condamner aussi un terrorisme qui s'exerce aveuglément dans les rues d'Alger par exemple, et qui peut un jour frapper ma mère ou ma famille. Je crois à la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice. »
En condamnant la terreur comme système politique et arme de guerre, Camus est devenu le bouc émissaire de l'intelligentsia. La fameuse apostrophe par laquelle il honnit le terrorisme a été souvent déformée ; elle lui est toujours reprochée. À ses yeux, le terrorisme est le fléau de notre époque. L'organisation terroriste, parce qu'elle s'attaque à des civils innocents, parce qu'elle postule la diabolisation de l'adversaire et met en avant l'idée de responsabilité collective, reproduit ce qu'elle voulait abolir : l'arbitraire. Elle joue toujours contre la justice. Camus a distingué le terrorisme révolutionnaire et le terrorisme d'État, mais pressenti qu'on pouvait passer de l'un à l'autre. « Quelle que soit la cause que l'on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d'une fouie innocente. »
Comme l'écrivit La Bruyère, il apparaît de temps en temps sur la surface de la Terre des hommes rares. Tel fut Albert Camus, Ennemi du terrorisme d'État, ennemi du terrorisme tout court, il fut la voix de ceux que l'on privait de parole. Pour lui, l'axe fondamental de l'action politique devait être de ne pas consentir au Mal et de ne pas légitimer le meurtre. Une leçon qui ne sera jamais perdue."
Numéro d'inventaire : 31627 ; 58152 ; 76792
Niveau d'autorisation : Public
Tables des Matières : Prélude 9
I— L'expérience algéroise du stalinisme 19
II — La maturation d'une pensée :
la Résistance, la guerre 33
III — Sartre contre Camus 51
IV — Camus contre Sartre 69
V — Le noeud gordien 91
VI — Morale et politique 113
VII — Camus et la « violence anticoloniale ».... 131
VIII— Quelques aperçus
de la philosophie de Camus 137
Conclusion 153
ANNEXE 1 :
Albert Camus et la torture 159
ANNEXE 2 : Mort d'un bébé 168
ANNEXE 3 : Terrorisme et liberté selon Robert Badinter 171
ANNEXE 4 : Le point de vue du professeur Zaretsky sur le point de départ de la querelle
Sartre/Camus 176
ANNEXE 5 : Le FLN et les Juifs 179
Liste des ouvrages consultés 185
Langue : Français
Lieu d'édition : PARIS
Description matérielle : 190 p.: couv. ill. en coul.; 20 cm. ; Ex.:3 190 p.: couv. ill. en coul.; 20 cm avec dédicace.
Collection : Essai
Origine : Service de presse ; Don
Notes : Table des matières ; Bibliogr.
Localisation : Silo 4 ; Rayon des livres au prêt : empruntable ; Réserve
Fichiers liés (GEIDE)
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