"Françoise Larrieu écrit comme elle peint, avec un, même bonheur, et les souvenirs de la petite fille qu'elle a été, en Tunisie, sont de ravissants tableaux. C'est parfois tendre comme un Reynolds, vigoureux comme un Manet, mais c'est surtout très Françoise Larrieu, le peintre.
Les Penet quittent Grenoble pour aborder la terre d'Afrique, à la fin du XIXe siècle... Le récit va commencer...
Au fil des chapitres et des années, on voit ce petit bout de petite fille, dont la tête ne dépasse pas beaucoup les jarrets des chevaux des spahis de son père, traverser, minuscule et droite, malgré ses larmes, l'espace, immense pour elle, d'une esplanade de Contrôle Civil...
Un peu plus tard ses yeux, qui sont déjà ceux d'une artiste, sont éblouis par la beauté somptueuse et sauvage des grands Caïds du Protectorat français en Tunisie, drapés clans ces burnous qui claquent au gr and vent du désert, aussi glorieusement que les drapeaux tricolores sur cette terre où Français et Arabes ont bien souvent peiné ensemble.
Voici enfin un livre qui, loin de culpabiliser l'époque coloniale, en montre simplement les rudes travaux, les efforts et les joies.
En ce moment-même, en 1990, où l'on ressort des cachettes les uniformes tsaristes, où (les bannières aux vierges dorées illuminent les ciels gris (le l'Est, enfin, en. France, des voix s'élèvent pour rendre hommage à ces hommes et à ces femmes qui ont quitté, jadis, leur patrie et réussi à faire de ces pays d'Outre-Mer des États ayant voix à l'O.N.U., et dont certains n'ont jamais oublié la France."

Numéro d'inventaire : 26788

Niveau d'autorisation : Public

Langue : Français

Lieu d'édition : Cannes

Description matérielle : 352 p.: couv. ill. en coul.; 21 cm.

Origine : Don

Localisation : Silo 4