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Cote : 323 HER
"Le 2 février 1956, au lendemain de l’investiture du
gouvernement de front républicain dirigé par Guy Mollet,
Jacques Soustelle quitte son poste de Gouverneur général
d’Algérie. Huit jours plus tard, le 10 février, fraîchement
nommé Ministre résident en Algérie, Robert Lacoste
débarque à « Maison-Blanche », l’aéroport d’Alger. Il monte
rapidement dans une voiture banalisée et se précipite vers le
Palais d’Eté où l’attend son camarade Guy Mollet.
Il est le seul, parmi les « poids lourds » du gouvernement,
comme le sont Pierre Mendès France ou Gaston Defferre, à
avoir répondu présent à l’appel de Guy Mollet au soir de la
manifestation du 6 février, devant le monument aux morts
d’Alger.
Huit jours seulement séparent le départ de Soustelle et
l’arrivée de Lacoste. Huit jours où commence, à bas bruit, à se
bâtir la légende noire de Guy Mollet et de Robert Lacoste. Elle
sera, chaque jour, enrichie par ceux qui confondent idéologie
et morale, les champions autoproclamés du « camp du bien »,
les pères d’une « nouvelle gauche ». Le parti socialiste SFIO y
survivra difficilement.
Le jour de la disparition de Robert Lacoste, la télévision
annoncera la mort du « ministre de la torture »." (4ème couv.)
"Le 2 février 1956, au lendemain de l’investiture du
gouvernement de front républicain dirigé par Guy Mollet,
Jacques Soustelle quitte son poste de Gouverneur général
d’Algérie. Huit jours plus tard, le 10 février, fraîchement
nommé Ministre résident en Algérie, Robert Lacoste
débarque à « Maison-Blanche », l’aéroport d’Alger. Il monte
rapidement dans une voiture banalisée et se précipite vers le
Palais d’Eté où l’attend son camarade Guy ...
Lacoste, Robert ; Biographie ; Guerre ; Torture ; Politique et gouvernement ; République, IVe
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