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Documents  L'Esprit du Livre Editions | enregistrements trouvés : 12

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22 A, RUE JACQUES-RIVIÈRE
92330 Sceaux


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Cote : 845 CAS

"Corse qui revendique ses origines, François Caste est ordonné prêtre en 1943 et rejoint la ire armée comme aumônier brancardier volontaire. Sous l'anonymat de la tenue de combat camouflée, il est confronté aux dures réalités de la guerre, des neiges d'Alsace et d'Allemagne aux djebels d'Algérie, en passant par les rizières indochinoises. Ce sont ses aventures dans les rangs d'unités de légende et ses engagements pastoraux après dix-huit années de service que raconte Homme de Dieu, homme de guerre.
Son expérience algérienne le conduit par ailleurs à s'interroger sur le problème du comportement chrétien face à ce qu'on appelait alors « la guerre révolutionnaire » et à dénoncer Le drame spirituel de l'armée. Sa publication, en 1962, a provoqué une levée de boucliers. Cinquante ans plus tard, dans un contexte où la lutte contre le terrorisme s'est substituée aux conflits entre États et où le guerrier destructeur d'hier est devenu un fréquentable soldat de la paix, la réflexion de François Caste sur la torture, qu'il aborde sans faux-fuyants, apparaît d'une extraordinaire modernité. Elle apporte le commencement d'une réponse chrétienne à la violence de notre époque, marquée par la complexité croissante des opérations militaires et le relativisme ambiant qui érode les normes, dénature les références et banalise les repères éthiques et déontologiques.
Des méditations de ce prêtre-centurion, il ressort que les officiers français appelés à des fonctions de commandement sur les théâtres d'opérations extérieurs devront être parfaitement formés à la déontologie du métier de soldat, comme aux règles de la profession des armes, exercée au profit d'un gouvernement démocratique, respectueux du droit international, mais aussi nourri de convictions éthiques fermes et éclairées." (4ème couv.)
"Corse qui revendique ses origines, François Caste est ordonné prêtre en 1943 et rejoint la ire armée comme aumônier brancardier volontaire. Sous l'anonymat de la tenue de combat camouflée, il est confronté aux dures réalités de la guerre, des neiges d'Alsace et d'Allemagne aux djebels d'Algérie, en passant par les rizières indochinoises. Ce sont ses aventures dans les rangs d'unités de légende et ses engagements pastoraux après dix-huit années ...

Récits personnels ; Homme religieux ; Homme militaire ; Guerre d'Indochine ; Guerre d'Algérie ; Légion étrangère ; Paras

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Cote : 923 HEL

"Passant, va dire à Sparte que nous avons choisi nos lois : accomplir notre destin. Nous avons si souvent frôlé la mort que cette superbe garce nous a exemptés des caprices des vivants. Notre lointaine enfance a connu un monde aujourd'hui disparu au parfum qu'exhale l'arbre à papillons. Nous avons eu l'insigne honneur de servir dans les rangs de l'une des plus glorieuses phalanges de tous les temps avec honneur et fidélité. Sans que nous l'eussions su, n'ayant pour toute ambition que de forcer le respect des anciens selon les vénérables traditions, nous incarnâmes l'élite de l'élite. Insouciants comme des scouts dans un grand jeu dangereux, nous ne nous sommes pas vraiment rendu compte que notre phalange entrait dans la légende des moines-chevaliers... parfois assez paillards.
Le 1 er BEP était mort plusieurs fois pour obéir aux lois immémoriales de la guerre, donnant naissance au légendaire ter REP, tandis qu'entre les opérations nous savourions les joies de la vie, goulûment et sans retenue.
Et brusquement, la renommée fit de nous des réprouvés, condamnés par le bras séculier à l'instar des Templiers. « Je ne regrette rien » chante à notre mémoire. Le fracas des combats s'est tu, comme les tourments de l'âme se sont estompés. Dans le destin d'un demi-solde de l'épopée, il est de règle de chanter la geste de nos vingt ans, sous l'arbre à papillons.
Corse, né en Algérie où son père était en garnison, Dominique Bonelli grandit à Dijon et décide, à 22 ans, de s'engager pour aller combattre en Indochine. Lieutenant au choc, fait prisonnier à la chute de Dien Bien Phu, il cannait la longue marche et la captivité puis retrouve l'Algérie, en réalisant enfin son plus grand rêve :être légionnaire. Embastillé et destitué après le putsch, il voit se briser sa carrière d'officier. Condamné à repartir à zéro, il réalise une belle carrière dans le civil grâce à la solidarité de certains, à sa volonté farouche et à son immense amour de la vie." (4ème couverture)
"Passant, va dire à Sparte que nous avons choisi nos lois : accomplir notre destin. Nous avons si souvent frôlé la mort que cette superbe garce nous a exemptés des caprices des vivants. Notre lointaine enfance a connu un monde aujourd'hui disparu au parfum qu'exhale l'arbre à papillons. Nous avons eu l'insigne honneur de servir dans les rangs de l'une des plus glorieuses phalanges de tous les temps avec honneur et fidélité. Sans que nous ...

Légion étrangère ; Biographie ; Homme militaire ; Guerre d'Algérie

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Cote : 926 VAL

"Été 1958. Salan n'a plus d'illusion. Il sait désormais que le gouvernement ne tiendra pas ses engagements de conserver l'Algérie française. Retour sur l'un des plus grands traumatismes de l'histoire de France.
Après l'investiture de De Gaulle comme président du Conseil, le général Salan est confirmé dans ses fonctions de délégué général du gouvernement en Algérie. Pendant quelques mois, il s'efforce de poursuivre la lutte contre la guerre subversive du FLN, en l'appuyant par les réformes qu'avait initiées le ministre Robert Lacoste avant le 13 mai 1958. Il s'agit de multiplier les signes de l'intégration de l'Algérie dans la France métropolitaine par la réforme des collectivités territoriales, par le collège électoral unique, par le vote des femmes musulmanes et enfin par l'élection des députés. Seule une politique dynamique de développement économique pourra faire reculer la pauvreté et permettre l'émergence d'une « nouvelle élite » musulmane attachée à la France. Mais le gouvernement ne le suit pas.
C'est ce que révèlent les archives du général Salan, au travers desquelles on assiste à la rapide distorsion entre les objectifs officiels du délégué général et les ambiguïtés de l'entourage du chef du gouvernement. N'ayant qu'une interprétation restrictive de la notion d'intégration, De Gaulle modère en effet le succès des grandes consultations populaires.
Enfin le général Salan comprend que le Plan de Constantine, objet médiatique pour le gouvernement, ne portera jamais ses fruits, faute d'être financé entièrement.
On voit ainsi le début d'un drame, la fin « de l'illusion » dont Salan se faisait le champion.
Jacques Valette est agrégé de l'Université, docteur ès-Lettres et professeur honoraire des Universités. Spécialiste de l'histoire de la colonisation et de la décolonisation, il est notamment l'auteur de Le 13 Mai du général Salan, La guerre d'Algérie du général Salan, et 1945: le général Salan dans le piège indochinois (L'Esprit du livre éditions)." (4ème couv.)
"Été 1958. Salan n'a plus d'illusion. Il sait désormais que le gouvernement ne tiendra pas ses engagements de conserver l'Algérie française. Retour sur l'un des plus grands traumatismes de l'histoire de France.
Après l'investiture de De Gaulle comme président du Conseil, le général Salan est confirmé dans ses fonctions de délégué général du gouvernement en Algérie. Pendant quelques mois, il s'efforce de poursuivre la lutte contre la guerre ...

Salan, Raoul (général) ; Guerre d'Algérie ; Etude historique ; Archives Mayer

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Cote : 355 SOR

"De 1948 à 1951, sept tabors ont débarqué dans le Nord de l'Indochine. Ces unités originales de l'Armée d'Afrique, qui viennent de se couvrir de gloire sur tous les champs de bataille de 1942
à 1945, doivent à leur réputation d'être engagées sur tous les points chauds du Tonkin.
Pour la première fois trois ta bars, à l'issue de combats à un contre cinq, vont connaître le souffle de la défaite sur la RC 4. La décision d'évacuer Cao Bang, reportée pendant un an en raison d'interminables tergiversations, est finalement prise le 16 septembre 1950. Trop tard ! Le repli de la garnison intervient alors que les troupes vietminh, entraînées et puissamment équipées par la Chine, sont désormais prêtes à tous les sacrifices pour la victoire.
Sous le commandement du général de Lattre, les rescapés de la RC 4, renforcés par des goums venus du Maroc, s'illustreront à nouveau, en particulier dans la bataille de Dong Trieu et sur la RC 6.
En dépit de leur drapeau commun, ces bataillons formés de goums mixtes marocains continuent d'être qualifiés de supplétifs. Il était temps de réparer cette injustice et de rendre aux goumiers marocains la place qui leur revient dans les combats de la guerre d'Indochine."
"De 1948 à 1951, sept tabors ont débarqué dans le Nord de l'Indochine. Ces unités originales de l'Armée d'Afrique, qui viennent de se couvrir de gloire sur tous les champs de bataille de 1942
à 1945, doivent à leur réputation d'être engagées sur tous les points chauds du Tonkin.
Pour la première fois trois ta bars, à l'issue de combats à un contre cinq, vont connaître le souffle de la défaite sur la RC 4. La décision d'évacuer Cao Bang, reportée ...

Goumiers Tabor marocains ; Histoire ; Guerre d'Indochine

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Cote : 965.5 FAI

Dans le cadre de la politique de pacification conduite en Algérie, le regroupement de
populations musulmanes est organisé par Paul Delouvrier, le délégué général du
gouvernement, à partir de 1959. La création de 1000 villages est destinée à contribuer au
progrès social et économique de la population algérienne, et à la soustraire à la propagande et aux exactions du FLN. Elle permet aussi de créer des zones inhabitées où il devient possible de pourchasser les bandes rebelles sans crainte de dommage collatéraux. Plus de deux millions de personnes ont été ainsi déplacées et mises en sécurité.
Certains de ces villages ont été construits à la hâte et se sont révélés non viables. Tous or
fait l'objet de vives critiques de la part du FLN qui constatait que la population échappai à son emprise, et de la part des humanitaires opposés au déracinement des populations.
La grande majorité des officiers SAS qui ont géré ces regroupements considèrent que leu
action a été positive, d'autant plus que le dégroupement planifié en 1961 a été un échec
La plupart des « déracinés » en effet n'ont pas regagné leurs gourbis dans la montagne.
Considérés par le FLN comme des «villages socialistes», beaucoup ont donné naissance
à de petites cités urbaines. En même temps, ils ont modifié le mode de vie et la mentalité des ruraux. Avancée vers la modernité ? Certains experts en sont persuadés...
Dans le cadre de la politique de pacification conduite en Algérie, le regroupement de
populations musulmanes est organisé par Paul Delouvrier, le délégué général du
gouvernement, à partir de 1959. La création de 1000 villages est destinée à contribuer au
progrès social et économique de la population algérienne, et à la soustraire à la propagande et aux exactions du FLN. Elle permet aussi de créer des zones inhabitées où il devient possible de ...

Delouvrier, Paul ; FLN ; Guerre d'Algérie ; Section administrative spécialisée ; Modernisation

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Cote : 845 VAL

"C'est grâce aux nombreuses archives inédites laissées par le général Salan, couvrant l'ensemble de sa carrière militaire, que le professeur Jacques Valette éclaire d'un jour nouveau l'épisode du 13 mai, qui a précipité la chute de la IVe République. Rectifiant les idées inexactes répandues par les médias depuis des années, il éclaire le rôle stabilisateur du général Salan, alors commandant en chef ayant reçu délégation de pouvoirs du gouvernement. La prise du bâtiment du gouvernement général, à Alger, le 13 mai 1958, n'est pas le résultat d'un complot militaire, mais celui de l'action de quelques leaders locaux. Surpris par les événements, le général Salan s'est immédiatement efforcé de maîtriser le courant pour ne pas risquer de perturber les opérations en cours contre le FLN. Cela relevait de sa responsabilité.
La naissance des « comités de salut public » lui fut étrangère. En les faisant encadrer par des officiers, dont le général Massu à Alger, il les a détournés de devenir des substituts de l'administration régulière ou des instruments anti-républicains. II les a employés comme supports d'une vaste action psychologique, sur les Européens et sur les musulmans, contre l'idée de négocier avec le FLN sur la base de l'indépendance. Car telle était, selon lui, la politique du président du Conseil, Pflimlin.
Salan a toujours maintenu des relations avec le chef du gouvernement et avec le général Ely, chef d'État-Major Général. Des officiers et des hauts fonctionnaires ont continuellement assuré la liaison avec Paris. Ce sont des militants gaullistes d'Alger, soutenus par un réseau parisien lié à De Gaulle, qui ont réussi à imposer l'idée que son retour était une nécessité pour empêcher tout abandon de l'Algérie. Pour Salan, l'opération Résurrection n'a été qu'une action d'intoxication psychologique, destinée à faire céder les hauts responsables gouvernementaux. Et le général De Gaulle en était informé !"
"C'est grâce aux nombreuses archives inédites laissées par le général Salan, couvrant l'ensemble de sa carrière militaire, que le professeur Jacques Valette éclaire d'un jour nouveau l'épisode du 13 mai, qui a précipité la chute de la IVe République. Rectifiant les idées inexactes répandues par les médias depuis des années, il éclaire le rôle stabilisateur du général Salan, alors commandant en chef ayant reçu délégation de pouvoirs du g...

Salan, Raoul (général) ; FLN ; 13 mai 1958 ; Comité de Salut Public ; Alger, commune ; Histoire ; Archives

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Cote : 357 POU

"Quelles que soient leur religion, leur origine ethnique et leur langue, les recrues de la Légion étrangère transcendent leurs différences pour s'unir sous une même bannière : l'identité légionnaire.
Des jeunes de tous pays, victimes des bouleversements géostratégiques de la guerre froide et de l'après-guerre froide, s'engagent volontairement dans la Légion étrangère pour y servir, parfois pendant de longues années, avec « honneur et fidélité ». À l'heure de la formation d'armées multiethniques ou multiconfessionnelles dans les Balkans, en Afghanistan ou en Irak, la Légion étrangère incarne une vision unitaire particulière des forces armées. Dans cette institution, l'identité légionnaire prévaut sur les identités et sur les allégeances passées des individus. On est bien loin du cliché qui imprègne toujours l'inconscient collectif, du légionnaire criminel endurci ou ancien combattant des régimes totalitaires, qui s'engage pour faire peau neuve !
Aujourd'hui, réfugiés du monde communiste et postcommuniste, rescapés des guerres récentes des Balkans et du Caucase, et laissés-pour-compte de l'implantation de l'économie de marché en Europe de l'Est tentent leur chance à la Légion. Un sur huit seulement sera retenu...
Cette étude à la fois sociologique et géopolitique, élaborée à partir de dizaines de témoignages recueillis par l'auteur au sein de régiments de la Légion étrangère en métropole et outre-mer (Guyane), analyse le processus d'intégration des jeunes étrangers au sein de cette troupe mythique qui, près de deux cents ans après sa création, n'a pas d'équivalent dans le monde.
Une troupe d'élite pour un modèle d'intégration..."
"Quelles que soient leur religion, leur origine ethnique et leur langue, les recrues de la Légion étrangère transcendent leurs différences pour s'unir sous une même bannière : l'identité légionnaire.
Des jeunes de tous pays, victimes des bouleversements géostratégiques de la guerre froide et de l'après-guerre froide, s'engagent volontairement dans la Légion étrangère pour y servir, parfois pendant de longues années, avec « honneur et fidélité ». ...

Légion étrangère ; Histoire ; Etude sociologique

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Cote : 845 OUD

"Septembre 1955. Le capitaine Oudinot revient d'Indochine, amer d'avoir dû quitter ses compagnons d'arme, les « paras vietnamiens ». Il a beaucoup réfléchi à cette guerre subversive perdue et comme la plupart des officiers d'Indochine, il est convaincu que lors des conflits latents, l'objectif de l'agresseur sera désormais la prise en main des populations pour les soumettre à une idéologie révolutionnaire.
Homme de guerre, il se sent concerné par la situation alarmante de l'Algérie où une mouvance subversive indépendantiste minoritaire très active profite de la sous-administration endémique du bled pour instaurer, par le racket et l'assassinat, un climat insurrectionnel généralisé.
La gravité de la situation contraint le gouvernement à faire appel à l'Armée et le gouverneur général Soustelle obtient, pour étoffer le maillage administratif, que soit mis sur pied un service des Affaires algériennes inspiré du service des Affaires indigènes du Maroc. Les officiers de ce nouveau service, qui portent le traditionnel képi bleu à croissant d'or de leurs « Anciens », prennent en charge de nouvelles circonscriptions : les Sections Administratives Spécialisées (SAS) créées par fractionnement des communes mixtes. Leur mission immédiate consiste à rétablir le contact avec la population, en liaison étroite avec l'Armée, et à réactiver l'Administration sous toutes ses formes. Aux yeux du capitaine Oudinot, « l'officier SAS » ainsi défini est le maillon qui manquait entre les domaines civil et militaire, confrontés à une situation de non-droit. Une fois de plus, il se porte « volontaire ». En mai 1956, il est nommé chef de la SAS de Beni-Douala, en Grande Kabylie.

Né en 1921, engagé volontaire en 1940, ce Champenois est sergent de tirailleurs en 1941 et fait campagne en Tunisie en 1942. L'année suivante, il sort aspirant de l'école de Cherchell et rejoint le 1 er RCP à Fez, avec lequel il participe à la Libération de la
France. Volontaire pour l'Indochine dès février 1946, il est lieutenant à la brigade SAS ; gravement blessé il est rapatrié. Il servira à nouveau en Extrême-Orient de 1950 à 1952, puis de 1953 à 1955 pour y commander successivement une compagnie au 6° bataillon colonial de commandos parachutistes, le commando 17 du Nord-Vietnam puis, comme capitaine, le groupement des commandos de réserve générale du Tonkin. En avril 1956, volontaire pour l'Algérie, il troque momentanément son béret rouge pour un képi bleu et prend le commandement de la SAS de Beni-Douala, en Grande Kabylie, qu'il assume jusqu'en avril 1961. Refusant de renier sa parole de soldat, il est arrêté pour sa participation au « putsch » dit « des Généraux », incarcéré à Fresnes et déféré au Tribunal militaire spécial qui l'acquitte le 3 août 1961. Après vingt ans de guerre et deux ans de « purgatoire »à Madagascar, « il pose le sac » et débute une carrière civile de vingt-deux ans dans le « champagne familial », puis dans une importante entreprise de distribution de pneumatiques.
Le chef de bataillon Georges Oudinot, brevet de parachutiste n° 1447, est Commandeur de la Légion d'honneur et titulaire de neuf citations dont quatre à l'ordre de l'Armée." (47me de couv.)
"Septembre 1955. Le capitaine Oudinot revient d'Indochine, amer d'avoir dû quitter ses compagnons d'arme, les « paras vietnamiens ». Il a beaucoup réfléchi à cette guerre subversive perdue et comme la plupart des officiers d'Indochine, il est convaincu que lors des conflits latents, l'objectif de l'agresseur sera désormais la prise en main des populations pour les soumettre à une idéologie révolutionnaire.
Homme de guerre, il se sent concerné ...

Homme militaire ; Kabylie ; Section administrative spécialisée ; Témoignage ; Guerre d'Algérie ; Archives Mayer

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