Documents  Editions de l'officine | enregistrements trouvés : 9

« Affreux pays... bled à cafard », selon Isabelle Eberhardt qui explora la région en 1903.
Soixante ans plus tard... dans cet « Affreux pays » l'auteur passera plusieurs mois superbes, découvrant de « sombres coins... d'une saisissante beauté d'apothéose ».
La beauté éblouissante de l'oasis a généré chez les nomades des déserts l'image du Paradis.
Quant au désert, on a le plus grand mal à imaginer que ces vagues de dunes, celles des ergs Ouahila et Iguidi, vont s'en aller, ainsi qu'une houle figée et gigantesque sur près de mille kilomètres, tandis qu'au-delà, au sud-est, l'erg Chech révèle une infinitude encore plus vaste
Cette évocation d'un territoire réputé hostile et complètement méconnu, constitue une découverte étonnante.»." (4ème couverture)

"En pleine guerre d’Algérie, l’Armée française n’a pas développé
que des opérations qualifiées de « maintien de l’ordre ».

1957 voit la création des EMSI (Equipes Médico-Sociales Itinérantes)
placées en prise directe avec les populations du Bled
et qui participent, avec le médecin militaire,
aux missions d’AMG (Assistance Médicale Gratuite).
Marie, infirmière sans expérience préalable,
se retrouve face à une réalité sociale abrupte
qui l’incite à tenir un journal…

Le présent récit ne se veut pas un témoignage sur la guerre d’Algérie,
bien qu’il se situe en son centre,
les personnages et les lieux,
même s’il sont directement issus d’une mission vécue,
ont été aménagés par Marie qui s’exprime à la première personne,
mais n’est pas identifiable à l’auteur, malgré « une certaine ressemblance »." (4ème couverture)

"Après un demi-siècle d'indépendance, une certaine ignorance de l'Histoire de ce pays, si proche et si lointain, demeure le lot de la majorité des Français et même dès Algériens.
Passions et désillusions alternent des deux côtés de 1a Méditerranée, brouillant ainsi une vision claire et exempte d'a priori.
Avec L'affaire Algérienne, Claude GERARD, spécialiste reconnu de l'Algérie (pour y avoir séjourné de nombreuses années) nous livre son cinquième ouvrage, toujours aussi brûlant, en réalisant une synthèse éclairée par des chronologies bilatérales.
Il nous fait vivre des moments d'histoire:
— les circonstances ayant conduit à l'intervention française en 1830,
— les réussites, aussi bien que les difficultés et les échecs sont analysés sans parti pris à partir de faits souvent méconnus.
C'est ainsi que l'auteur nous rappelle notamment:
— qu'en 1865 la nationalité française est reconnue à tous les musulmans d'Algérie... sous condition de se placer sous l'égide de la loi civile française, — qu'en 1894, l'Institut Pasteur ouvre ses portes à Alger!
L'Affaire Algérienne constitue un ouvrage de référence utile pour mieux comprendre l'engrenage qui a provoqué la guerre et la teneur des problèmes d'aujourd'hui." (4ème couverture)

"Aujourd'hui les «anciens d'AFN » aiment à s'appeler, étalent de plus en plus leur désir tardif de reconnaissance.
Alors ils se rencontrent, se téléphonent.
Ils tiennent à ce lien enfoui dans les limbes de nos mémoires.
C'est leur trésor, ramassé dans la poussière des pistes d'Algérie.
Eux seuls sont des témoins, ils ont vu, ils ont vécu, ils ont été les acteurs de cette période et peuvent apporter l'authenticité de cette guerre à l'histoire et à nos jeunes.
La mémoire restera tant que les enfants seront là pour en parler, un parfum de promesses... puis ne demeurera plus que dans l'histoire de notre pays.
Aujourd'hui la guerre d'Algérie appartient au passé. Mais que serait l'Histoire sans la mémoire et la mémoire survivrait-elle sans l'histoire ?
L'Ancien s'en est allé après avoir conté à ses petits-enfants, arrière-petits-enfants les souvenirs de cette période.
Je n'oublierai par les milliers de camarades qui sont morts dans ce conflit." (4ème couverture)

"Engagé volontaire par devancement d'appel en avril 1959, l'auteur choisit l'Armée de l'Air et se trouve affecté en Algérie où il servira pendant les deux années au cours desquelles le sort de ce pays a basculé.

Témoin neutre et privilégié de par ses fonctions au sein d'une section de protection des convois puis en sa qualité de chauffeur de Général, il parcourt le Constantinois et nous révèle les étapes de la décomposition de la présence française, malgré une action efficace de l'Armée qui sut s'adapter au terrain et à la forme de lutte imposée par un adversaire fuyant.

Ce témoignage spontané nous fait revivre les étapes essentielles de la décolonisation qui a gangrené la vie politique française tout au cours de la IVe République et durant les premières années de la Ve.
« Ce n'était certes qu'un morceau de la France emprunté, que difficilement, il a fallu rendre »"

" Après avoir terminé son service militaire en qualité de sous-lieutenant, à la fin des années 50, Stéphane, ingénieur, se retrouve en Algérie à titre civil : pays auquel il s'est attaché, mais qui est malheureusement en proie à une guerre qui divise la société et les communautés.
Cette évocation sans parti pris, dépeint les derniers moments de la présence française, l'indépendance puis les aventures et le quotidien d'un résident français dans les années qui suivirent.
Un témoignage précieux sur quatorze années chargées d'évènements et de souvenirs pour toute une génération."