m

Documents  Editions Phébus | enregistrements trouvés : 9

O
     

-A +A

P Q

UV

Paris


Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y


Cote : 845 PUI

"Publié juste après Pieds nus a travers la Mauritanie (rééd. Phébus 1992), Le Sel du désert relate le voyage entrepris en janvier 1937 par. Odette du Puigaudeau et son amie Marion Sénones dans les solitudes du Sahara central. Il évoque surtout l'aventure des dernières caravanes de sel — essentielles à la vie du désert et du Sahel limitrophe — qui continueront de sillonner la partie la moins accessible du Sahara jusqu'au milieu de ce siècle.
Chaque année l'Azalaï; qui regroupait plus d'un millier de chameaux, quittait la région de Tombouctou pour gagner, droit au nord, la dépression de Taoudeni, célèbre depuis l'Antiquité pour ses salines : soit deux mille kilomètres de trajet aller et retour, dans la partie la plus déserte du Grand Désert.
Le récit d'Odette du Puigaudeau, une fois de plus, tranche radicalement avec les relations des témoins de l'époque, volontiers illusionnés par le mirage colonial. La voyageuse, désormais convertie à la vie nomade et proche par le coeur de l'islam, est sans doute favorable — au moins au début — à l'oeuvre de pacification entreprise par les Français dans ces régions depuis trop longtemps livrées à la violence des rezzou. Elle n'en pressent pas moins que le «progrès» imposé par l'Occident implique par nécessité la mise à mort du désert... et des tribus qui l'ont choisi parce qu'il demeure pour elles l'espace même de la liberté.
Un livre qui en son temps avait fasciné le jeune Théodore Monod. Et l'un des classiques absolus de la littérature du désert." (4ème couverture)
"Publié juste après Pieds nus a travers la Mauritanie (rééd. Phébus 1992), Le Sel du désert relate le voyage entrepris en janvier 1937 par. Odette du Puigaudeau et son amie Marion Sénones dans les solitudes du Sahara central. Il évoque surtout l'aventure des dernières caravanes de sel — essentielles à la vie du désert et du Sahel limitrophe — qui continueront de sillonner la partie la moins accessible du Sahara jusqu'au milieu de ce siè...

Récits personnels ; Sahara ; Sahara - Découverte et exploration - Récits personnels

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
UV


Cote : 841 KHA

"Au commencement était le désert. C'est lui qui a d'abord façonné l'imaginaire arabe. Par ses violentes contraintes, il lui a dicté des règles de conduite extrêmes : nécessité absolue du court chemin, de l'approche fulgurante, essentielle, mépris voué aux arts encombrants au bénéfice exclusif de la poésie et de la musique. Par ses refus, par son austérité, par le vide qu'il impose aux âmes comme aux corps affamés, il lui a appris à faire ample provision d'images - licites et illicites : fontaines et jardins, filles offertes et tendres éphèbes aux yeux de gazelle, nuits éclairées de lune où circule la coupe de vin ambré... Car pour l'homme bien né, la vraie richesse est celle des mots. Caressés par les doigts du scribe ou les lèvres du diseur, ils sont un bien désirable entre tous : bon à partager avec l'ami de rencontre, à offrir à la délectation du prince, à transmettre aux générations en peine d'émerveillement.
Ainsi le désert, peuplé d'images paradoxales, devient source : où s'est abreuvée près de vingt siècles durant (dès avant l'islam) l'inspiration des poètes, lieu d'efflorescence de la plus haute parole, de toutes les possibilités du dire. Audaces verbales quasi rimbaldiennes, érotisme dévoilé sans honte, impertinences et inconvenances, culte enamouré de la beauté sous toutes ses formes, recherche savante du plaisir, transmutation exaltée de la douleur et du manque : telle est la poésie arabe, cultivée jusqu'à nos jours par une succession de génies remuants, iconoclastes, gourmands des mille et une saveurs du verbe.
Cette riche anthologie - la seule en langue française à embrasser aussi largement son sujet - donne de la civilisation arabe une image qui prend à contre-pied les sinistres clichés véhiculés par notre époque : la poésie y apparaît comme l'insurrection première de la soif et du désir, comme la quête toujours recommencée de notre impossible - et pourtant nécessaire - liberté."
"Au commencement était le désert. C'est lui qui a d'abord façonné l'imaginaire arabe. Par ses violentes contraintes, il lui a dicté des règles de conduite extrêmes : nécessité absolue du court chemin, de l'approche fulgurante, essentielle, mépris voué aux arts encombrants au bénéfice exclusif de la poésie et de la musique. Par ses refus, par son austérité, par le vide qu'il impose aux âmes comme aux corps affamés, il lui a appris à faire ample ...

Poésie arabe ; Anthologie

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y


Cote : 845 PUI

"En 1936, à peine de retour de son premier voyage en pays Maure, Odette du Puigaudeau se voit confier une mission d'exploration au Sahara occidental, à travers des territoires encore mal connus. Son itinéraire : les pistes du Grand Sud en direction de, l'Adrar mauritanien, l'exploration du Tagant (bastion mythique de, la civilisation maure, aux portes du Grand Désert) ; puis cap à l'est jusqu'à Tombouctou sur le Niger ; retour au Maroc enfin à travers l'Erg Chech, en suivant l'ancienne piste du Sel. Le voyage durera près de quinze mois, dont .un long séjour au Tapin, où elle étudie — et partage — la vie des tribus maures. Au total : six mille kilomètres à dos de méhari.
L'auteur, qui ne publiera ce récit — son maître-livre — que dix ans après son retour, ne se borne pas à décrire ici une civilisation, elle la fait vivre sous nos yeux, avec son histoire brutale, ponctuée de pillages et de raids mirifiques (les Maures se revendiquent d'abord connue des pirates du désert : même si cette piraterie obéit au plus exigeant des codes d'honneur), avec ses coutumes bizarrement raffinées, son économie qui s'ingénie à faire du pur dénuement une secrète richesse, enfin et surtout, avec la beauté d'un inonde où l'homme n'a laissé que quelques traces, serviteur invisible ou presque d'une nature sauvage, préservée de toute souillure, où la: vie est malaisée — mais où la liberté n'est pas un vain mot.
L'on retrouvera ici, à son zénith, ce style d'écriture superbement sensuel qui est la marque des récits d'Odette du Puigaudeau (1894-1991), récemment redécouverte par un large public de lecteurs (Pieds nus à travers la Mauritanie, Phébus, 1992), Elle nous propose un témoignage d'autant plus précieux que nous le savons miraculeusement dérobé à la violence de l'Histoire : dernière vision possible d'un univers déjà condamné à périr — lors même qu'avec lui périt une dimension de notre liberté à tous." (4ème couverture)
"En 1936, à peine de retour de son premier voyage en pays Maure, Odette du Puigaudeau se voit confier une mission d'exploration au Sahara occidental, à travers des territoires encore mal connus. Son itinéraire : les pistes du Grand Sud en direction de, l'Adrar mauritanien, l'exploration du Tagant (bastion mythique de, la civilisation maure, aux portes du Grand Désert) ; puis cap à l'est jusqu'à Tombouctou sur le Niger ; retour au Maroc enfin à ...

Roman ; Exploration ; Mauritanie

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y


Cote : 845 PUI

"Publié juste après Pieds nus a travers la Mauritanie (rééd. Phébus 1992), Le Sel du désert relate le voyage entrepris en janvier 1937 par. Odette du Puigaudeau et son amie Marion Sénones dans les solitudes du Sahara central. Il évoque surtout l'aventure des dernières caravanes de sel — essentielles à la vie du désert et du Sahel limitrophe — qui continueront de sillonner la partie la moins accessible du Sahara jusqu'au milieu de ce siècle.
Chaque année l'Azalaï; qui regroupait plus d'un millier de chameaux, quittait la région de Tombouctou pour gagner, droit au nord, la dépression de Taoudeni, célèbre depuis l'Antiquité pour ses salines : soit deux mille kilomètres de trajet aller et retour, dans la partie la plus déserte du Grand Désert.
Le récit d'Odette du Puigaudeau, une fois de plus, tranche radicalement avec les relations des témoins de l'époque, volontiers illusionnés par le mirage colonial. La voyageuse, désormais convertie à la vie nomade et proche par le coeur de l'islam, est sans doute favorable — au moins au début — à l'oeuvre de pacification entreprise par les Français dans ces régions depuis trop longtemps livrées à la violence des rezzou. Elle n'en pressent pas moins que le «progrès» imposé par l'Occident implique par nécessité la mise à mort du désert... et des tribus qui l'ont choisi parce qu'il demeure pour elles l'espace même de la liberté.
Un livre qui en son temps avait fasciné le jeune Théodore Monod. Et l'un des classiques absolus de la littérature du désert." (4ème couverture)
"Publié juste après Pieds nus a travers la Mauritanie (rééd. Phébus 1992), Le Sel du désert relate le voyage entrepris en janvier 1937 par. Odette du Puigaudeau et son amie Marion Sénones dans les solitudes du Sahara central. Il évoque surtout l'aventure des dernières caravanes de sel — essentielles à la vie du désert et du Sahel limitrophe — qui continueront de sillonner la partie la moins accessible du Sahara jusqu'au milieu de ce siè...

Récits personnels ; Sahara ; Sahara - Découverte et exploration - Récits personnels

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
UV


Cote : 916.6 BAR

"On l'oublie trop souvent : jusqu'au milieu du siècle dernier, le Sahara était pour l'Occident une terra incognita. Les premiers voyageurs européens à s'y risquer avant 1840 étaient plutôt des aventuriers que des explorateurs : l'Écossais Mungo Park en Mauritanie, le Français René Caillié et l'Anglais Gordon à Tombouctou - tous ces intrépides ayant oeuvré dans les vingt premières années du siècle.
Les trois personnages qui nous intéressent ici sont les premiers a avoir exploré le paysage qu'ils découvraient, et ses singuliers habitants. Ce qui n'empêcha pas leur quête d'être gouvernée par la ferveur, le rêve - et, parfois, la folie.
Le périple d'Heinrich Barth ne durera pas moins de six ans (1849-1855). En 1853, il atteint enfin Tombouctou, où il est le premier Européen à pénétrer depuis la mort de René Caillié... Le jeune Henri Duveyrier quant à lui est à peine sorti de l'adolescence lorsqu'il découvre, aux lisières du désert, la merveilleuse civilisation du M'zab... Camille Douls enfin, âme incendiée, se veut homme de science mais vit le désert comme une épreuve quasi mystique. Déguisé en musulman, il est capturé par des pillards et nous livre de son aventure un récit tout simplement hallucinant...
Trois expériences-limite que Théodore Monod, l'inoubliable auteur de Méharées, préfacier du présent ouvrage, nous invite à redécouvrir d'urgence."
"On l'oublie trop souvent : jusqu'au milieu du siècle dernier, le Sahara était pour l'Occident une terra incognita. Les premiers voyageurs européens à s'y risquer avant 1840 étaient plutôt des aventuriers que des explorateurs : l'Écossais Mungo Park en Mauritanie, le Français René Caillié et l'Anglais Gordon à Tombouctou - tous ces intrépides ayant oeuvré dans les vingt premières années du siècle.
Les trois personnages qui nous intéressent ici ...

Sahara ; Exploration ; 19e siècle

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
UV


Cote : 930 LAP

"Cet ouvrage ne se borne pas à raconter l'histoire de la piraterie. Il en traite comme d'une révolte, peut-être la plus extrême, en tout cas la plus longue qu'ait connue l'humanité. Les figures ténébreuses et fascinantes qui sont évoquées ici - des Barbaresques aux flibustiers, des boucaniers aux écumeurs de la mer de Chine - accomplissent leur révolte à la fois dans l'histoire et hors de celle-ci. Le pirate se dresse d'abord contre l'ordre qui régit la société de son temps mais aussi contre l'image qu'il se fait de la condition humaine.
Gilles Lapouge, pour notre plaisir et notre édification, respecte au long de ces pages la part de l'aventure et la décrit minutieusement. Mais il cherche surtout à savoir quelle parole a tenté maladroitement de se dire, dans ce mouvement qui s'est étendu sur des millénaires et qui a concerné tous les peuples de la terre."
"Cet ouvrage ne se borne pas à raconter l'histoire de la piraterie. Il en traite comme d'une révolte, peut-être la plus extrême, en tout cas la plus longue qu'ait connue l'humanité. Les figures ténébreuses et fascinantes qui sont évoquées ici - des Barbaresques aux flibustiers, des boucaniers aux écumeurs de la mer de Chine - accomplissent leur révolte à la fois dans l'histoire et hors de celle-ci. Le pirate se dresse d'abord contre l'ordre qui ...

Piraterie

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y


Cote : 492 KHA

"A-t-on vraiment hi Sindbad le Marin? Si pour des millions de lecteurs le nom magique de Sindbad est inséparable de celui de Schéhérazade, c'est grâce à un subterfuge d'Antoine Galland, premier traducteur des Mille et une nuits au XVIIIe siècle. Car les aventures de l'intrépide marin, René R. Khawam nous le prouve, n'ont jamais fait partie des Nuits. Mieux, le texte qu'en donna Galland, et que la plupart des éditeurs ont repris d'après lui, n'est que « l'adaptation », fort édulcorée, d'un roman composé à Bagdad dès le IXe siècle. Ce roman, René R. Khawam en donne ici la première traduction intégrale, établie à partir des manuscrits anciens.
Et nous découvrons avec émerveillement un « autre » Sindbad, infiniment plus proche de la réalité historique de l'époque, même si l'aventure, avec son cortège de monstres et de magiciens, est toujours au rendez-vous. Nous sommes à l'heure où les marins arabes se lancent à la découverte des terres inconnues de l'océan Indien, atteignent Madagascar et pénètrent jusqu'en mer de Chine. Revenus à Bassorah, ils n'ont rien de plus pressé que d'aller raconter dans les tavernes les épisodes les plus mouvementés de leurs voyages... en mêlant suffisamment de vrai au merveilleux dont leur public est friand pour emporter l'adhésion des plus rétifs. C'est à partir de ces relations improvisées que les maîtres conteurs du moyen âge arabe ont tissé la trame de ce récit, prototype de tous les romans d'aventures à venir." (4ème couverture)
"A-t-on vraiment hi Sindbad le Marin? Si pour des millions de lecteurs le nom magique de Sindbad est inséparable de celui de Schéhérazade, c'est grâce à un subterfuge d'Antoine Galland, premier traducteur des Mille et une nuits au XVIIIe siècle. Car les aventures de l'intrépide marin, René R. Khawam nous le prouve, n'ont jamais fait partie des Nuits. Mieux, le texte qu'en donna Galland, et que la plupart des éditeurs ont repris d'après lui, ...

Contes ; Littérature arabe

... Lire [+]

Déposez votre fichier ici pour le déplacer vers cet enregistrement.
y


Cote : 845 ABD

"Si l'Occident « civilisé » se trouve aujourd'hui radicalement mis en cause par les porte-parole du Tiers Monde, force est de constater que c'est presque toujours au nom de systèmes idéologiques empruntés à l'Occident. Or les peuples d'Afrique, d'Asie, d'Amérique ont des raisons de résister à la civilisation capitaliste industrielle qui ne sont pas forcément celles que soupçonnait Marx. Malheureusement, rares sont les textes où une telle pensée, libre de toute idéologie d'emprunt, ait trouvé à se formuler.
Le présent ouvrage, discrètement publié à Paris en 1858 et aussitôt relégué dans les oubliettes de l'histoire par la censure officielle, est l'une de ces réconfortantes exceptions. Il ne s'agit pas d'une œuvre polémique (l'émir pousse même la courtoisie jusqu'à prononcer l'éloge de ses ennemis d'hier), mais de la profession de foi d'un homme qui, ayant accepté sa défaite, entend malgré tout faire connaître au monde les idées qui ont guidé son action. Ce n'est plus l'homme de combat qui parle, c'est le philosophe. Mais un philosophe nourri des doctrines de l'Orient, dont la pensée, toute en méandres, recourt volontiers à la parabole, à l'image.
Qu'on n'aille pas croire pourtant que les propos ici tenus, dans leur tonalité agréablement « archaïsante » à 'nos oreilles modernes, s'adressent à. d'autres qu'à nous.
Que lisons-nous en effet entre les lignes de cette méditation ? Que l'Occident, qui entend régenter le monde et qui a, à l'évidence, les moyens matériels de le faire, n'a peut-être pas toute la sagesse qu'il faut pour réussir dans cette entreprise. Qu'il possède les « techniques », c'est sûr, mais peut-être pas la « science » (le discernement). Qu'il profite de l'opportunité que lui offre sa puissance d'un instant, mais qu'il ne mesure probablement pas les conséquences de ses actes, conséquences qui pourraient bien se retourner contre lui s'il n'y prend garde, en même temps que contre tout le reste de la Communauté humaine.
On comprendra aisément qu'un tel texte n'ait rien perdu de son actualité."
"Si l'Occident « civilisé » se trouve aujourd'hui radicalement mis en cause par les porte-parole du Tiers Monde, force est de constater que c'est presque toujours au nom de systèmes idéologiques empruntés à l'Occident. Or les peuples d'Afrique, d'Asie, d'Amérique ont des raisons de résister à la civilisation capitaliste industrielle qui ne sont pas forcément celles que soupçonnait Marx. Malheureusement, rares sont les textes où une telle pensée, ...

Abd el-Kader (1808-1883)

... Lire [+]

Nuage de mots clefs ici

0
Z