UV
Cote : 741 GIL
"<> ! Il faudra attendre 1881 et l'octroi de la Liberté à la presse pour rendre caduque l'amer propos de l'écrivain Ludovic Halévy.
Jusqu'à lors, ce ne sont que saisies, poursuites ou censures, à l'encontre des impertinents, et parmi eux, ces maîtres de la charge >>, au pouvoir étonnant de glorifier ou ridiculiser, d'inspirer à une nation tout entière le mépris ou le respect de ceux dont la seule crainte était d'en devenir les victimes. La loi, pourtant, imposait l'accord de celles-ci préalablement à toute publication, autorisation que Jules Vallès accorda gaillardement par cette simple invective : Chargez !
Il s'adressait à celui dont le crayon allait faire exploser l'art de la caricature : André Gill. Et lorsque l'on a pour contemporains Sarah Bernhardt, Courbet, Dickens, Dumas, Jules Ferry, Gambetta, Garibaldi, Hugo, Manet, Napoléon III, Rossini, Thiers, Jules Verne, Wagner, Zola et bien d'autres, comment ne pas allier au talent et à l'art de la provocation permanente, un sens aigu de l'histoire qui confine au génie."
"<> ! Il faudra attendre 1881 et l'octroi de la Liberté à la presse pour rendre caduque l'amer propos de l'écrivain Ludovic Halévy.
Jusqu'à lors, ce ne sont que saisies, poursuites ou censures, à l'encontre des impertinents, et parmi eux, ces maîtres de la charge >>, au pouvoir étonnant de glorifier ou ridiculiser, d'inspirer à une nation tout entière le mépris ou le respect de ceux dont la seule crainte était d'en devenir les victimes....
Caricature ; Portrait : dessin ; Histoire ; République, IIIe ; Second Empire
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